Moorea, le 14 juin 2021 - La famille Tumahai dénonce “l'inaction” des autorités compétentes concernant une extraction et une vente illégale de sable à Te'avaro au vu et au su de tout le monde. Deux mois après avoir envoyé des courriers aux services concernés, au procureur et à la commune de Moorea-Maiao, rien ne bouge. C'est une “une zone de non-droit” s'insurge la famille.
La famille Tumahai, propriétaire d'un terrain situé à Te'avaro à Moorea, actuellement “squatté” par plusieurs familles, s'est rendu samedi en fin de matinée sur sa propriété. Une plainte a été déposée le 10 avril dernier à la gendarmerie de l'île sœur pour occupation illégale de leur terre et ce depuis deux ans. Il est rappelé dans la plainte qu'en 2017 des “occupants” avaient déjà été expulsés “suite à une décision de justice”. Mais quelques mois plus tard d'autres personnes s'y étaient installées. Pourtant, des piquets et une clôture ont été mis en place par les Tumahai, “pour bien montrer que ce sont nos terres”, assure Mareva Tumahai. Puis les squatteurs ont construit "une cabane qui n'est ni alimentée en eau ni en courant". La plainte précise également que des extractions illégales de sable blanc sont effectuées sur place.
Des extractions “frauduleuses”
Parallèlement à cette plainte, deux courriers ont été envoyés à la marie de Moorea et à différents services du Pays tels que la Direction de l'environnement, celle de l'équipement ainsi qu'au Service de l'urbanisme. Nelly Tumahai y indiquait que des extractions “frauduleuse et sans autorisations” étaient effectuées sur leurs terres pour une activité semble-t-il “commerciale”. “Ces extractions sont faites dans l'illégalité. Non seulement ils n'ont pas d'autorisation pour être sur nos terres mais ils n'en ont pas non plus pour les extractions”.
Nelly Tumahai assure que son action dépasse les intérêts de sa famille et qu'elle le fait d'abord pour protéger l'environnement. Elle rappelle que le plan général d'aménagement de Moorea précise que “ce bord de plage doit rester libre”.
“On est dans une zone de non-droit”
Nelly Tumahai regrette que depuis le mois d'avril “cela ne bouge pas” au niveau des autorités compétentes et dénonce cette “inaction” : “On est dans une zone de non-droit où tout le monde fait ce qu'il veut”.
Nelly Tumahai déplore que le Polynésien ait perdu “ses repères pour des choses immédiates et temporaires” comme l'argent. Elle appelle à “un éveil de la population pour retrouver la dignité”.
La famille Tumahai, propriétaire d'un terrain situé à Te'avaro à Moorea, actuellement “squatté” par plusieurs familles, s'est rendu samedi en fin de matinée sur sa propriété. Une plainte a été déposée le 10 avril dernier à la gendarmerie de l'île sœur pour occupation illégale de leur terre et ce depuis deux ans. Il est rappelé dans la plainte qu'en 2017 des “occupants” avaient déjà été expulsés “suite à une décision de justice”. Mais quelques mois plus tard d'autres personnes s'y étaient installées. Pourtant, des piquets et une clôture ont été mis en place par les Tumahai, “pour bien montrer que ce sont nos terres”, assure Mareva Tumahai. Puis les squatteurs ont construit "une cabane qui n'est ni alimentée en eau ni en courant". La plainte précise également que des extractions illégales de sable blanc sont effectuées sur place.
Des extractions “frauduleuses”
Parallèlement à cette plainte, deux courriers ont été envoyés à la marie de Moorea et à différents services du Pays tels que la Direction de l'environnement, celle de l'équipement ainsi qu'au Service de l'urbanisme. Nelly Tumahai y indiquait que des extractions “frauduleuse et sans autorisations” étaient effectuées sur leurs terres pour une activité semble-t-il “commerciale”. “Ces extractions sont faites dans l'illégalité. Non seulement ils n'ont pas d'autorisation pour être sur nos terres mais ils n'en ont pas non plus pour les extractions”.
Nelly Tumahai assure que son action dépasse les intérêts de sa famille et qu'elle le fait d'abord pour protéger l'environnement. Elle rappelle que le plan général d'aménagement de Moorea précise que “ce bord de plage doit rester libre”.
“On est dans une zone de non-droit”
Nelly Tumahai regrette que depuis le mois d'avril “cela ne bouge pas” au niveau des autorités compétentes et dénonce cette “inaction” : “On est dans une zone de non-droit où tout le monde fait ce qu'il veut”.
Nelly Tumahai déplore que le Polynésien ait perdu “ses repères pour des choses immédiates et temporaires” comme l'argent. Elle appelle à “un éveil de la population pour retrouver la dignité”.