De gauche à droite : Samuel Poncet, Marien Tillet, Mathias Castagné et Pierre-Alain Vernette, le régisseur.
TAHITI, le 3 mars 2020 - Avec la pièce Le Dernier orge, le festival Te Vevo organisé par la Compagnie du Caméléon s’intéresse à l’alimentation. Sur scène, trois hommes dévorent tous les espaces, sonores, visuels, gestuels. Le public se nourrit, non sans raisons, ni conséquences.
Dans ce nouveau spectacle présenté par la Compagnie du Caméléon à l’occasion du festival Te Vevo, il y a deux histoires. L’une est celle d’un ogre. Pas n’importe quel ogre, celui qui croyant tuer Le petit Poucet et ses frères, tue ses propres filles.
L’autre est celle d’un père, apparemment aimant, qui discute librement avec sa compagne d’un choix de vie. La famille envisage de quitter la ville pour la campagne.
Pour présenter ces histoires, le trio d’acteurs parvient par une savante mise en scène à passer sans transition de l’ombre à la lumière. Du conte au récit de vie.
Au croisement : la faim
La première histoire, écrite en alexandrin, finit par télescoper la seconde, plus libre dans son récit. Au croisement, les spectateurs découvrent une motivation commune : la faim.
Le temps de la représentation, Marien Tillet, qui est également l’auteur et le metteur en scène, se charge des mots. Il partage les planches avec Samuel Poncet qui œuvre sur une toile. En fait, celui-ci réalise un tableau en direct, un live painting sur un tissu tendu en arrière plan.
Il y a enfin Mathias Castagné qui, guitare à la main, s’occupe de la musique. Selon Marien Tillet, "il y a un truc de dévoration". La pièce aborde à sa manière le sujet de l’alimentation. "Mathias dévore l’espace et Samuel la toile. Tous les trois on dévore la conscience du public, sa réflexion". Non pas pour la faire disparaître, mais pour la transformer, la faire évoluer.
Le dernier ogre s'intéresse au de l’alimentation, "autrement dit à tout ce qui nous amène à croire que telle chose est bien à manger, telle autre ne l’est pas". Dans ce contexte, la question du cannibalisme est posée.
Dans tous les cas, la pièce est là "pour apporter les ingrédients", au public ensuite "de faire sa propre recette".
Préambule
Avant la représentation, Paul Wamo assurera une performance sur le pae pae de la Maison de la culture. Cette performance a été spécialement écrite pour le festival Te vevo, en lien avec le sujet abordé, à savoir l’alimentation. L’artiste s’intéressera plutôt à la nourriture et l’aspect transmission.
Dans ce nouveau spectacle présenté par la Compagnie du Caméléon à l’occasion du festival Te Vevo, il y a deux histoires. L’une est celle d’un ogre. Pas n’importe quel ogre, celui qui croyant tuer Le petit Poucet et ses frères, tue ses propres filles.
L’autre est celle d’un père, apparemment aimant, qui discute librement avec sa compagne d’un choix de vie. La famille envisage de quitter la ville pour la campagne.
Pour présenter ces histoires, le trio d’acteurs parvient par une savante mise en scène à passer sans transition de l’ombre à la lumière. Du conte au récit de vie.
Au croisement : la faim
La première histoire, écrite en alexandrin, finit par télescoper la seconde, plus libre dans son récit. Au croisement, les spectateurs découvrent une motivation commune : la faim.
Le temps de la représentation, Marien Tillet, qui est également l’auteur et le metteur en scène, se charge des mots. Il partage les planches avec Samuel Poncet qui œuvre sur une toile. En fait, celui-ci réalise un tableau en direct, un live painting sur un tissu tendu en arrière plan.
Il y a enfin Mathias Castagné qui, guitare à la main, s’occupe de la musique. Selon Marien Tillet, "il y a un truc de dévoration". La pièce aborde à sa manière le sujet de l’alimentation. "Mathias dévore l’espace et Samuel la toile. Tous les trois on dévore la conscience du public, sa réflexion". Non pas pour la faire disparaître, mais pour la transformer, la faire évoluer.
Le dernier ogre s'intéresse au de l’alimentation, "autrement dit à tout ce qui nous amène à croire que telle chose est bien à manger, telle autre ne l’est pas". Dans ce contexte, la question du cannibalisme est posée.
Dans tous les cas, la pièce est là "pour apporter les ingrédients", au public ensuite "de faire sa propre recette".
Préambule
Avant la représentation, Paul Wamo assurera une performance sur le pae pae de la Maison de la culture. Cette performance a été spécialement écrite pour le festival Te vevo, en lien avec le sujet abordé, à savoir l’alimentation. L’artiste s’intéressera plutôt à la nourriture et l’aspect transmission.
Pratique
Le mercredi 4 mars à 18h30, projection du film Okja à 18h30 au Petit théâtre de la maison de la culture.
Les 5, 6 et 7 mars à 19h30 et le 8 mars à 17 heures représentation le Dernier ogre au Petit théâtre de la Maison de la culture.
Chaque soirée se terminera par un débat sur le thème "les enjeux liés à l'alimentation". Ces débats, animés par un journaliste réunissent des acteurs de terrain, représentants d'instituts privés ou publics, présidents d'association…
Tarif : à partir de 2 500 Fcfp pour la pièce de théâtre, 1 000 Fcfp la projection du film.
Billets en vente à radio 1, Carrefour Punaauia, Faa'a, Arue et Taravao, en ligne et sur place les soirs de festival.
Le mercredi 4 mars à 18h30, projection du film Okja à 18h30 au Petit théâtre de la maison de la culture.
Les 5, 6 et 7 mars à 19h30 et le 8 mars à 17 heures représentation le Dernier ogre au Petit théâtre de la Maison de la culture.
Chaque soirée se terminera par un débat sur le thème "les enjeux liés à l'alimentation". Ces débats, animés par un journaliste réunissent des acteurs de terrain, représentants d'instituts privés ou publics, présidents d'association…
Tarif : à partir de 2 500 Fcfp pour la pièce de théâtre, 1 000 Fcfp la projection du film.
Billets en vente à radio 1, Carrefour Punaauia, Faa'a, Arue et Taravao, en ligne et sur place les soirs de festival.
Contacts
Facebook : la Compagnie du Caméléon Tahiti
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