Le collectif Te Tau no te Hono annonce la mise en place de barrages aux entrées du siège de la Caisse de prévoyance sociale (CPS), jeudi 20 septembre à partir de 7 heures du matin à Mamao, Papeete.
Le mouvement interprofessionnel, initialement constitué en réaction à la dernière hausse du prix des carburants, le 1er juillet dernier, élargit son champ de contestation « à tous ce qui touche la vie de tous les jours des citoyens de Polynésie française : on ne peut pas fermer les yeux», explique Marc Chang, porte parole du collectif. Te Tau no te Hono annonce ainsi se saisir de problématiques telles que « la vie chère », « la protection sociale », « les retraites en Polynésie française » et emboîte le pas au Sdiraf.
Le 3 septembre dernier, le Syndicat pour la défense des intérêts des retraités actuels et futurs (Sdiraf) adressait un courrier à Luc Tapeta, le PCA de la CPS.
Sans réponse, pas plus verbale qu’épistolaire, l’association de défense des retraités s’adjoint la force de frappe des camionneurs de Te Tau no te Hono pour un résultat garantit à peu de frais, jeudi matin.
Emile Vernier avait annoncé en août dernier être en lice pour les élections Territoriales de 2013. Le président du Sdiraf s’est associé, dans cette perspective électorale, à la « 4e voie autonomiste» de Teiva Manutahi.
Critique mais apolitique
Malgré ce fait, Te Tau no te Hono réfute toute politisation de son mouvement, tout en clamant : « Les citoyens avant tout. Et qui dit citoyen dit tout ce qui touche aux secteurs de la vie sociale en Polynésie française. (…) Il n’y a pas de visées politiques. Simplement, un chef d’entreprise sait ce que gérer veut dire. Il sait comment mener des actions à court, moyen et long termes, ce qu’apparemment le gouvernement ignore. Nous ne savons pas où l’on se dirige, ni à court terme, pas plus qu’à moyen terme, et ne parlons même pas de long terme. »
Marc Chang précise aussi : « Je crois que dans ce pays on est encore en démocratie et que tout le monde a le droit de se positionner comme il l’entend. Au sein du collectif, nous avons différentes sensibilités politiques et nous avons montré que nous sommes malgré tout capables de travailler ensemble. Il faut voir là, je crois, une leçon que nous adressons aux responsables politiques. Depuis 2004 aucune cohésion politique n’a permis au Pays de travailler à 57, pour un objectif commun : le développement et la croissance de la Polynésie. Ils ne savent pas faire. Qu’ont-ils fait d’autre que s’occuper de leur petite situation personnelle ? Je trouve cela indécent et inadmissible ».
Le mouvement interprofessionnel, initialement constitué en réaction à la dernière hausse du prix des carburants, le 1er juillet dernier, élargit son champ de contestation « à tous ce qui touche la vie de tous les jours des citoyens de Polynésie française : on ne peut pas fermer les yeux», explique Marc Chang, porte parole du collectif. Te Tau no te Hono annonce ainsi se saisir de problématiques telles que « la vie chère », « la protection sociale », « les retraites en Polynésie française » et emboîte le pas au Sdiraf.
Le 3 septembre dernier, le Syndicat pour la défense des intérêts des retraités actuels et futurs (Sdiraf) adressait un courrier à Luc Tapeta, le PCA de la CPS.
Sans réponse, pas plus verbale qu’épistolaire, l’association de défense des retraités s’adjoint la force de frappe des camionneurs de Te Tau no te Hono pour un résultat garantit à peu de frais, jeudi matin.
Emile Vernier avait annoncé en août dernier être en lice pour les élections Territoriales de 2013. Le président du Sdiraf s’est associé, dans cette perspective électorale, à la « 4e voie autonomiste» de Teiva Manutahi.
Critique mais apolitique
Malgré ce fait, Te Tau no te Hono réfute toute politisation de son mouvement, tout en clamant : « Les citoyens avant tout. Et qui dit citoyen dit tout ce qui touche aux secteurs de la vie sociale en Polynésie française. (…) Il n’y a pas de visées politiques. Simplement, un chef d’entreprise sait ce que gérer veut dire. Il sait comment mener des actions à court, moyen et long termes, ce qu’apparemment le gouvernement ignore. Nous ne savons pas où l’on se dirige, ni à court terme, pas plus qu’à moyen terme, et ne parlons même pas de long terme. »
Marc Chang précise aussi : « Je crois que dans ce pays on est encore en démocratie et que tout le monde a le droit de se positionner comme il l’entend. Au sein du collectif, nous avons différentes sensibilités politiques et nous avons montré que nous sommes malgré tout capables de travailler ensemble. Il faut voir là, je crois, une leçon que nous adressons aux responsables politiques. Depuis 2004 aucune cohésion politique n’a permis au Pays de travailler à 57, pour un objectif commun : le développement et la croissance de la Polynésie. Ils ne savent pas faire. Qu’ont-ils fait d’autre que s’occuper de leur petite situation personnelle ? Je trouve cela indécent et inadmissible ».