Te Fare Natura propose de nombreux espaces à ses visiteurs, comme ici au Naturascope qui les plonge au cœur des écosystèmes polynésiens.
Moorea, le 1er août 2021 - Malgré l’annulation de sa cérémonie d’ouverture samedi, Te Fare Natura a ouvert ses portes au public à Moorea. Plusieurs visiteurs, résidents et touristes, ont ainsi pu s'émerveiller devant les différents espaces qui mettent en valeur l’écosystème polynésien. L'écomusée est déjà sur d'autres projets comme l’ouverture d’un sentier botanique et des visites dans la vallée de Opunohu, prévues dans les prochaines semaines.
En raison des nouvelles restrictions sanitaires, la cérémonie d’ouverture du Te Fare Natura a été reportée à une date ultérieure. L’écomusée a toutefois ouvert ses portes au public à partir de samedi en appliquant un protocole sanitaire strict. Plusieurs résidents de Tahiti et de Moorea ainsi que des touristes se sont rendus sur place pour visiter l’écomusée et ont ainsi pu s'immerger dans le vaste univers des écosystèmes polynésiens.
Pour partir à leur découverte, les expositions permanentes proposent aux visiteurs d'en savoir un peu plus, sous différents formats. On y trouve par exemple des aquariums écotypiques représentant le récif, la crète récifale, le lagon et le littoral ; le Naturascope, une salle immersible pour observer les écosystèmes polynésiens ; les casques de réalité virtuelle, pour une immersion dans le lagon polynésien. Les espaces ne manquent pas, le Survol de Moorea offre pour sa part une vision spectaculaire des paysages de l’île sœur, la naissance de la Polynésie informe sur la géologie propre aux îles polynésiennes, l’Insol’île propose quant à lui, des jeux d’énigmes sur la nature du fenua, alors que Au cœur du corail invite à la découverte des écosystèmes coralliens.
En raison des nouvelles restrictions sanitaires, la cérémonie d’ouverture du Te Fare Natura a été reportée à une date ultérieure. L’écomusée a toutefois ouvert ses portes au public à partir de samedi en appliquant un protocole sanitaire strict. Plusieurs résidents de Tahiti et de Moorea ainsi que des touristes se sont rendus sur place pour visiter l’écomusée et ont ainsi pu s'immerger dans le vaste univers des écosystèmes polynésiens.
Pour partir à leur découverte, les expositions permanentes proposent aux visiteurs d'en savoir un peu plus, sous différents formats. On y trouve par exemple des aquariums écotypiques représentant le récif, la crète récifale, le lagon et le littoral ; le Naturascope, une salle immersible pour observer les écosystèmes polynésiens ; les casques de réalité virtuelle, pour une immersion dans le lagon polynésien. Les espaces ne manquent pas, le Survol de Moorea offre pour sa part une vision spectaculaire des paysages de l’île sœur, la naissance de la Polynésie informe sur la géologie propre aux îles polynésiennes, l’Insol’île propose quant à lui, des jeux d’énigmes sur la nature du fenua, alors que Au cœur du corail invite à la découverte des écosystèmes coralliens.
Les casques à réalité vituelle permettent une immersion grandeur nature.
En plus de ces expositions permanentes, le public a également l’occasion de découvrir aux quatre coins du musée, les expositions temporaires des partenaires du Fare Natura. On peut par exemple y trouver actuellement l’association Te Mana O Te Moana sur les tortues marines, l’association Les bourdons de Moorea pour sensibiliser les visiteurs aux problèmes liés aux déchets ou encore la société Solar Prod qui diffuse un film sur le martin chasseur et les impacts du rat sur la biodiversité. D'autre part, une visite guidée du jardin de l’écomusée est possible pour observer la diversité des plantes locales.
Des aquariums écotypiques présentent le récif, la crête récifale et le littoral.
Une boîte à outils pour observer la nature
Après une ouverture plus que réussie, d’autres projets seront lancés dans quelques semaines au Te Fare Natura. Parmi eux, l’ouverture d’un sentier botanique, la visite de la vallée de Opunohu avec notamment son sentier des ‘uru et celui des ancêtres, ou encore la visite de la maison Kellum.
“L’idée est de se dire que les visiteurs viennent dans la boîte à outils pour mieux observer la nature. On les emmène ensuite dans la vraie nature de manière à ce qu’ils puissent expérimenter en vrai ce qu’ils auront appris dans le musée. Les visites seront en fait prolongées dans la nature par des balades”, explique Olivier Poté, le directeur du Te Fare Natura. Celui-ci ajoute que l’écomusée a un double objectif. “Le premier est de se doter à Moorea d’un outil de développement dans la vallée de Opunohu. On travaille déjà avec des prestataires touristiques pour qu’ils puissent s’appuyer sur cet outil-là pour développer leur activité. On travaille aussi avec les associations” précise-t-il avant d’ajouter que “le deuxième objectif était de réussir à créer de l’emploi dans la vallée. Celui-ci est déjà atteint puisque nous sommes actuellement à 17 emplois, dont 15 pour des personnes de Papetoai exclusivement. On accueille à nouveau 12 jeunes en contrat d’engagement en Service civique au mois d’août et 10 autres jeunes à la fin du mois de septembre. Ce qui fera une quarantaine d’emplois pour les gens de la vallée principalement”.
Après une ouverture plus que réussie, d’autres projets seront lancés dans quelques semaines au Te Fare Natura. Parmi eux, l’ouverture d’un sentier botanique, la visite de la vallée de Opunohu avec notamment son sentier des ‘uru et celui des ancêtres, ou encore la visite de la maison Kellum.
“L’idée est de se dire que les visiteurs viennent dans la boîte à outils pour mieux observer la nature. On les emmène ensuite dans la vraie nature de manière à ce qu’ils puissent expérimenter en vrai ce qu’ils auront appris dans le musée. Les visites seront en fait prolongées dans la nature par des balades”, explique Olivier Poté, le directeur du Te Fare Natura. Celui-ci ajoute que l’écomusée a un double objectif. “Le premier est de se doter à Moorea d’un outil de développement dans la vallée de Opunohu. On travaille déjà avec des prestataires touristiques pour qu’ils puissent s’appuyer sur cet outil-là pour développer leur activité. On travaille aussi avec les associations” précise-t-il avant d’ajouter que “le deuxième objectif était de réussir à créer de l’emploi dans la vallée. Celui-ci est déjà atteint puisque nous sommes actuellement à 17 emplois, dont 15 pour des personnes de Papetoai exclusivement. On accueille à nouveau 12 jeunes en contrat d’engagement en Service civique au mois d’août et 10 autres jeunes à la fin du mois de septembre. Ce qui fera une quarantaine d’emplois pour les gens de la vallée principalement”.
L'espace Insol'île propose des jeux d'énigmes sur le thème de la nature polynésienne.
Randy Hudson, visiteur de Californie.
"C’est ce que les touristes veulent voir"
"J’aime beaucoup cet écomusée. Il y a un bon mélange de culture et de sciences. Il ne s’agit pas seulement de biologie marine. Ca parle également de l’histoire du pays, des légendes du peuple polynésien etc. C’est ce que les touristes veulent voir. J’ai aimé également la visite dans le jardin. J’ai travaillé auparavant au Monterey Bay Aquarium en Californie. C’est un grand musée. Te Fare Natura est petit mais ils font un bon travail en montrant les différentes zones dans l’eau et sur terre. J’aimerais voir dans l’espace des aquariums, des affiches qui mentionneraient les noms des poissons, ce qu’ils sont. Je vais faire une sortie en mer aujourd’hui pour voir les baleines. J’étais donc excité d’apprendre sur les baleines dans le musée. J’ai aimé la géologie aussi."
"J’aime beaucoup cet écomusée. Il y a un bon mélange de culture et de sciences. Il ne s’agit pas seulement de biologie marine. Ca parle également de l’histoire du pays, des légendes du peuple polynésien etc. C’est ce que les touristes veulent voir. J’ai aimé également la visite dans le jardin. J’ai travaillé auparavant au Monterey Bay Aquarium en Californie. C’est un grand musée. Te Fare Natura est petit mais ils font un bon travail en montrant les différentes zones dans l’eau et sur terre. J’aimerais voir dans l’espace des aquariums, des affiches qui mentionneraient les noms des poissons, ce qu’ils sont. Je vais faire une sortie en mer aujourd’hui pour voir les baleines. J’étais donc excité d’apprendre sur les baleines dans le musée. J’ai aimé la géologie aussi."
Levy Teraitua, habitant de Papetoai.
"J’encourage la population de la Polynésie entière à venir"
Cet écomusée est très bien. On nous montre différentes choses sur la mer, les poissons, le corail…On peut visiter cela grâce à ce musée. Il est plus difficile d’aller visiter dans la mer car il faut vraiment avoir du souffle pour aller au fond de l’eau. J’encourage la population de la Polynésie entière à venir visiter Te Fare Natura. Grâce au casque de réalité virtuelle, on peut voir des poissons tout près de soi. On peut aussi, par exemple, avoir des informations sur les tortues. Je ne regrette pas d’être venu.
Cet écomusée est très bien. On nous montre différentes choses sur la mer, les poissons, le corail…On peut visiter cela grâce à ce musée. Il est plus difficile d’aller visiter dans la mer car il faut vraiment avoir du souffle pour aller au fond de l’eau. J’encourage la population de la Polynésie entière à venir visiter Te Fare Natura. Grâce au casque de réalité virtuelle, on peut voir des poissons tout près de soi. On peut aussi, par exemple, avoir des informations sur les tortues. Je ne regrette pas d’être venu.
Pratique
Te Fare Natura est ouvert au public du mercredi au dimanche, de 8 heures 30 à 17 heures. La journée du mardi est réservée aux scolaires, aux associations de quartier et aux associations en lien avec le handicap, l’éducation, l’insertion et la réinsertion.
Le prix d’entrée est de 1 600 Fcfp pour les visiteurs de nationalité française, 2 100 Fcfp pour les visiteurs internationaux. Pour les étudiants ainsi que les jeunes âgés entre 11 et 18 ans, le prix du billet d’entrée est de 400 Fcfp et gratuit jusqu'à 10 ans.
Te Fare Natura est ouvert au public du mercredi au dimanche, de 8 heures 30 à 17 heures. La journée du mardi est réservée aux scolaires, aux associations de quartier et aux associations en lien avec le handicap, l’éducation, l’insertion et la réinsertion.
Le prix d’entrée est de 1 600 Fcfp pour les visiteurs de nationalité française, 2 100 Fcfp pour les visiteurs internationaux. Pour les étudiants ainsi que les jeunes âgés entre 11 et 18 ans, le prix du billet d’entrée est de 400 Fcfp et gratuit jusqu'à 10 ans.