A part St Pierre et Miquelon, tous les départements d’outre-mer ont clairement voté pour le changement avec François Hollande. Les territoires du Pacifique se sont distingués en donnant la majorité au candidat sortant. Un vote ahurissant quand on sait le peu d’intérêt que Nicolas Sarkozy manifeste pour nos collectivités.
Les autonomistes de Kanaky comme du fenua ma’ohi semblent n’avoir aucune mémoire et encore moins de reconnaissance envers la gauche qui a mené une politique extrêmement plus positive dans nos 2 pays que ne l’a fait la droite.
En Kanaky, c’est la gauche du Président Mitterrand qui a évité la guerre civile et raciste. C’est le Parti Socialiste qui a sauvé la paix quand la droite et son ministre de l’outre mer ont envoyé l’armée punir les « rebelles » ! La leçon du désastre algérien était déjà oubliée, il fallait faire respecter l’ordre. L’ordre colonial bien sûr.
Non seulement la gauche a sauvé la paix mais elle a mis en place, avec les Calédoniens, Blancs et Kanaks, un plan de développement qui fait de ce territoire un espace apaisé et de progrès économique et social fulgurant. Que M. Nicolas Sarkozy l’emporte a de quoi s’interroger sur la maturité des électeurs du Caillou.
Chez nous, c’est bien le Président Mitterrand qui a permis l’élargissement de l’autonomie, accordant à la Polynésie française des attributions nouvelles et significatives. C’est le Parti Socialiste qui a mis en place un contrat de développement élaboré selon les vœux de la majorité de l’époque. C’est encore le Président Mitterrand qui a suspendu les essais nucléaires et c’est le Président Chirac qui, dès son élection, s’est empressé de les reprendre avec les conséquences désastreuses et prévisibles que l’on connaît.
Hé bien, là aussi, chez nous, pour des raisons de petite politique, la droite se montre aussi fermée et oublieuse que celle de notre voisin. Pire, elle s’en vante partout ! Son vote place en tête celui qui n’a jamais voulu se rendre chez nous pour s’informer de notre situation, qui méprise les victimes des essais nucléaires, qui refuse à l’AFD de prêter les fonds nécessaires pour sortir de la crise et amorcer le redressement de notre économie. Qui nous dresse des lignes rouges depuis la lointaine Réunion. Elle soutient celui qui a un cœur de pierre pour les Polynésiens et cette majorité de Polynésiens se félicite d’avoir réussi un exploit !
Chez nous, l’important n’est pas la victoire du grand frère parisien, mais la sortie de crise au plus vite. Que pèseront ces quelques dizaines de milliers de voix dans un concert de plusieurs dizaines de millions d’électeurs ? Soyons réalistes Mesdames et Messieurs les autonomistes, pour l’UMP, la Polynésie n’a plus le même intérêt, alors que le Parti Socialiste est toujours dans cette vision respectueuse et généreuse de l’outre-mer.
Le 5 mai, les autonomistes rejoindront les abstentionnistes. Ils participeront à une majorité qui aura compris combien il sera plus aisé et avantageux de travailler avec une Gauche prête à écouter tous les Polynésiens, dans une confiance réciproque et un désir commun de changement. Sans aucune menace de fermeture des robinets ou de «ligne rouge».
Le 5 mai, tous à Gauche !
Les autonomistes de Kanaky comme du fenua ma’ohi semblent n’avoir aucune mémoire et encore moins de reconnaissance envers la gauche qui a mené une politique extrêmement plus positive dans nos 2 pays que ne l’a fait la droite.
En Kanaky, c’est la gauche du Président Mitterrand qui a évité la guerre civile et raciste. C’est le Parti Socialiste qui a sauvé la paix quand la droite et son ministre de l’outre mer ont envoyé l’armée punir les « rebelles » ! La leçon du désastre algérien était déjà oubliée, il fallait faire respecter l’ordre. L’ordre colonial bien sûr.
Non seulement la gauche a sauvé la paix mais elle a mis en place, avec les Calédoniens, Blancs et Kanaks, un plan de développement qui fait de ce territoire un espace apaisé et de progrès économique et social fulgurant. Que M. Nicolas Sarkozy l’emporte a de quoi s’interroger sur la maturité des électeurs du Caillou.
Chez nous, c’est bien le Président Mitterrand qui a permis l’élargissement de l’autonomie, accordant à la Polynésie française des attributions nouvelles et significatives. C’est le Parti Socialiste qui a mis en place un contrat de développement élaboré selon les vœux de la majorité de l’époque. C’est encore le Président Mitterrand qui a suspendu les essais nucléaires et c’est le Président Chirac qui, dès son élection, s’est empressé de les reprendre avec les conséquences désastreuses et prévisibles que l’on connaît.
Hé bien, là aussi, chez nous, pour des raisons de petite politique, la droite se montre aussi fermée et oublieuse que celle de notre voisin. Pire, elle s’en vante partout ! Son vote place en tête celui qui n’a jamais voulu se rendre chez nous pour s’informer de notre situation, qui méprise les victimes des essais nucléaires, qui refuse à l’AFD de prêter les fonds nécessaires pour sortir de la crise et amorcer le redressement de notre économie. Qui nous dresse des lignes rouges depuis la lointaine Réunion. Elle soutient celui qui a un cœur de pierre pour les Polynésiens et cette majorité de Polynésiens se félicite d’avoir réussi un exploit !
Chez nous, l’important n’est pas la victoire du grand frère parisien, mais la sortie de crise au plus vite. Que pèseront ces quelques dizaines de milliers de voix dans un concert de plusieurs dizaines de millions d’électeurs ? Soyons réalistes Mesdames et Messieurs les autonomistes, pour l’UMP, la Polynésie n’a plus le même intérêt, alors que le Parti Socialiste est toujours dans cette vision respectueuse et généreuse de l’outre-mer.
Le 5 mai, les autonomistes rejoindront les abstentionnistes. Ils participeront à une majorité qui aura compris combien il sera plus aisé et avantageux de travailler avec une Gauche prête à écouter tous les Polynésiens, dans une confiance réciproque et un désir commun de changement. Sans aucune menace de fermeture des robinets ou de «ligne rouge».
Le 5 mai, tous à Gauche !