CANBERRA, vendredi 20 janvier 2012 (Flash d’Océanie) – Le taux de chômage en Australie a été de 5,2 pour cent pour le mois de décembre 2011, a annoncé jeudi le bureau fédéral de la statistique (Australian Bureau of Statistics, ABS).
Selon ces sources, au cours de ce mois, près de trente mille (29.300) emplois ont néanmoins été perdus, indiquant un ralentissement de l’activité économique et des capacités d’absorption du marché du travail.
Fin novembre 2011, l’OCDE (Organisation pour la coopération et le Développement Économique), depuis son siège parisien, estimait qu’en termes de taux de croissance, l’Australie figurera en 2012 (aux côtés du Chili) dans le peloton de tête des pays membres de cette organisation, avec un chiffre de l’ordre de quatre pour cent.
Selon ces prévisions, cette croissance devrait ralentir l’année suivante (2013) pour se stabiliser aux alentours des 3,2 pour cent (contre 1,8 pour cent en 2011).
L’OCDE insiste néanmoins sur la nécessite pour les autorités australiennes d’observer une politique prudente basée sur un maintien des efforts de réduction de la dépense publique.
Par ailleurs, juste avant Noël, l’Australie s’est vue décerner le fameux triple A par l’agence Moody’s, en matière de capacité à emprunter.
L’économie australienne adosse notamment sa croissance sur les secteurs minier, agricole, des produits manufacturés et des services, estimait alors l’agence.
L’agence, tout en évoquant un point d’inquiétude concernant de nécessaires réformes concernant les régimes de retraites (en raison du vieillissement de la population), citait alors des paramètres tels que une « très haute résilience économique », une « très grande force financière » du gouvernement et une « faible susceptibilité au risque ».
Moody’s avait accordé une telle note à l’Australie pour la première fois en 2002.
En novembre 2011, une autre agence, Fitch, évoquant une perspective « stable », accordait aussi à l’économie australienne le précieux sésame, obtenu peu avant de la part de Standard & Poor’s (qui avait accordé cette note pour la première fois en 2003).
C’est la première fois que l’Australie obtient cette notation de la part des trois agences.
Un pour cent de croissance du PIB
Début décembre 2011, l’ABS annonçait un pour cent de croissance du produit intérieur brut (PIB) australien pour le troisième trimestre 2011 (juillet à septembre).
Cette croissance a été essentiellement soutenue par les secteurs du bâtiment et des mines, qui n’ont pas encore achevé une phase de boom résultant de la floraison des projets industriels
Au cours des précédents trimestres, les taux de croissance avaient déjà été de 1,4 pour cent (second trimestre).
Sur une base annuelle et couvrant les douze derniers mois (30 septembre 2010 à 30 septembre 2011), le taux de croissance du PIB a été mesuré à 2,5 pour cent.
Wayne Swan, le Trésorier fédéral australien, a immédiatement applaudi ces dernières statistiques en les qualifiant d’ « exceptionnelles » compte tenu du contexte international particulièrement difficile.
Entre-temps, mardi 6 décembre 2011, le ministre australien du tourisme, Martin Ferguson, dévoilait un nouveau plan sectoriel en vue de donner un nouvel élan au tourisme, qui génère en Australie des revenus de l’ordre de 34 milliards de dollars (locaux) chaque année.
Ce nouveau plan, simplement baptisé « Tourism 2020 », fixe une série d’orientations stratégiques pour ce secteur, afin qu’il reste compétitif pour la destination Australie au cours des neuf années à venir.
Le marché considéré désormais comme le cœur de cible, en matière d’émissions de touristes, est celui d’Asie et plus spécifiquement les visiteurs chinois, indiens et indonésiens.
pad
Selon ces sources, au cours de ce mois, près de trente mille (29.300) emplois ont néanmoins été perdus, indiquant un ralentissement de l’activité économique et des capacités d’absorption du marché du travail.
Fin novembre 2011, l’OCDE (Organisation pour la coopération et le Développement Économique), depuis son siège parisien, estimait qu’en termes de taux de croissance, l’Australie figurera en 2012 (aux côtés du Chili) dans le peloton de tête des pays membres de cette organisation, avec un chiffre de l’ordre de quatre pour cent.
Selon ces prévisions, cette croissance devrait ralentir l’année suivante (2013) pour se stabiliser aux alentours des 3,2 pour cent (contre 1,8 pour cent en 2011).
L’OCDE insiste néanmoins sur la nécessite pour les autorités australiennes d’observer une politique prudente basée sur un maintien des efforts de réduction de la dépense publique.
Par ailleurs, juste avant Noël, l’Australie s’est vue décerner le fameux triple A par l’agence Moody’s, en matière de capacité à emprunter.
L’économie australienne adosse notamment sa croissance sur les secteurs minier, agricole, des produits manufacturés et des services, estimait alors l’agence.
L’agence, tout en évoquant un point d’inquiétude concernant de nécessaires réformes concernant les régimes de retraites (en raison du vieillissement de la population), citait alors des paramètres tels que une « très haute résilience économique », une « très grande force financière » du gouvernement et une « faible susceptibilité au risque ».
Moody’s avait accordé une telle note à l’Australie pour la première fois en 2002.
En novembre 2011, une autre agence, Fitch, évoquant une perspective « stable », accordait aussi à l’économie australienne le précieux sésame, obtenu peu avant de la part de Standard & Poor’s (qui avait accordé cette note pour la première fois en 2003).
C’est la première fois que l’Australie obtient cette notation de la part des trois agences.
Un pour cent de croissance du PIB
Début décembre 2011, l’ABS annonçait un pour cent de croissance du produit intérieur brut (PIB) australien pour le troisième trimestre 2011 (juillet à septembre).
Cette croissance a été essentiellement soutenue par les secteurs du bâtiment et des mines, qui n’ont pas encore achevé une phase de boom résultant de la floraison des projets industriels
Au cours des précédents trimestres, les taux de croissance avaient déjà été de 1,4 pour cent (second trimestre).
Sur une base annuelle et couvrant les douze derniers mois (30 septembre 2010 à 30 septembre 2011), le taux de croissance du PIB a été mesuré à 2,5 pour cent.
Wayne Swan, le Trésorier fédéral australien, a immédiatement applaudi ces dernières statistiques en les qualifiant d’ « exceptionnelles » compte tenu du contexte international particulièrement difficile.
Entre-temps, mardi 6 décembre 2011, le ministre australien du tourisme, Martin Ferguson, dévoilait un nouveau plan sectoriel en vue de donner un nouvel élan au tourisme, qui génère en Australie des revenus de l’ordre de 34 milliards de dollars (locaux) chaque année.
Ce nouveau plan, simplement baptisé « Tourism 2020 », fixe une série d’orientations stratégiques pour ce secteur, afin qu’il reste compétitif pour la destination Australie au cours des neuf années à venir.
Le marché considéré désormais comme le cœur de cible, en matière d’émissions de touristes, est celui d’Asie et plus spécifiquement les visiteurs chinois, indiens et indonésiens.
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