PAPEETE, le 20 août 2016. Logo, programme, ambitions… Tauhiti Nena a présenté samedi les grandes lignes de son parti politique Tau Hotu Rau, la nouvelle ère. Un congrès est prévu le 1er octobre pour présenter les détails.
Tauhiti Nena se présente comme « la troisième voie » avec un « projet de société différent ». « Il faut renouveler la classe politique », souligne celui qui a été ministre pour la première fois en 2005 sous le gouvernement Temaru. « L’offre actuelle n’est pas satisfaisante. »
Le conseiller municipal de la commune de Papeete assure avoir des soutiens dans « pratiquement toutes les communes de Tahiti et Moorea et les îles ».
Samedi, lors de la conférence de presse présentant le parti Tau Hoturau, quelques élus municipaux étaient là : parmi eux Annabella Tauraatu, maire déléguée de Pueu, Faana Taputu, élu de Taiarapu Ouest, Lowna Teururai de Papeete. Michel Snow, candidat à l’élection municipale en octobre dernier à Papara, était aussi présent, Les soutiens issus des îles seront présents pour le congrès du 1er octobre, assure Tauhiti Nena.
A noter aussi qu’Alfred Martin, connu pour son travail au sein du GIE Poe Rava Nui. est le trésorier du parti. Gustave Taputu, président du Here Ai’a depuis 2008, était aussi côté de Tauhiti Nena. Il explique que le parti rose rejoindra Tauhiti Nena s’il se présente bien aux prochaines échéances électorales.
Tauhiti Nena a présenté les grandes lignes de son programme mais réserve les détails pour le congrès du 1er octobre. « Nous souhaitons diminuer les coûts de fonctionnement du Pays et du gouvernement », a précisé Moeava Grand, secrétaire générale adjointe du parti. « Des formations seront organisées dans les archipels en fonction des ressources de chaque archipel pour que les jeunes puissent créer leur travail sur place s’ils le souhaitent. »
Le parti de Tauhiti Nena souhaite aussi que l’État prenne en charge les dépenses liées aux maladies radio-induites.
Concernant le statut de la Polynésie, le nouveau parti propose de faire une « pause » et propose « qu’il y ait des Accords de Papeete qui soient signés comme il y a eu les Accords de Nouméa en Nouvelle-Calédonie ». « Et dans 20 ans, on viendra consulter la population pour savoir si on veut être indépendant, un Etat associé, un pays associé, un territoire autonome ou redevenir département », précise Tauhiti Nena qui serait favorable à un « Etat associé à la République française ».
Lors du congrès en octobre, le parti présentera les candidats à la candidature aux législatives. C’est ensuite le conseil politique du parti qui désignera les trois candidats. Tau Hotu Rau visera ensuite les élections territoriales en 2018. « Si on gouverne le Pays, on fera en sorte qu’il y ait des personnes de tous les partis », annonce-t-il.
Tauhiti Nena se présente comme « la troisième voie » avec un « projet de société différent ». « Il faut renouveler la classe politique », souligne celui qui a été ministre pour la première fois en 2005 sous le gouvernement Temaru. « L’offre actuelle n’est pas satisfaisante. »
Le conseiller municipal de la commune de Papeete assure avoir des soutiens dans « pratiquement toutes les communes de Tahiti et Moorea et les îles ».
Samedi, lors de la conférence de presse présentant le parti Tau Hoturau, quelques élus municipaux étaient là : parmi eux Annabella Tauraatu, maire déléguée de Pueu, Faana Taputu, élu de Taiarapu Ouest, Lowna Teururai de Papeete. Michel Snow, candidat à l’élection municipale en octobre dernier à Papara, était aussi présent, Les soutiens issus des îles seront présents pour le congrès du 1er octobre, assure Tauhiti Nena.
A noter aussi qu’Alfred Martin, connu pour son travail au sein du GIE Poe Rava Nui. est le trésorier du parti. Gustave Taputu, président du Here Ai’a depuis 2008, était aussi côté de Tauhiti Nena. Il explique que le parti rose rejoindra Tauhiti Nena s’il se présente bien aux prochaines échéances électorales.
Tauhiti Nena a présenté les grandes lignes de son programme mais réserve les détails pour le congrès du 1er octobre. « Nous souhaitons diminuer les coûts de fonctionnement du Pays et du gouvernement », a précisé Moeava Grand, secrétaire générale adjointe du parti. « Des formations seront organisées dans les archipels en fonction des ressources de chaque archipel pour que les jeunes puissent créer leur travail sur place s’ils le souhaitent. »
Le parti de Tauhiti Nena souhaite aussi que l’État prenne en charge les dépenses liées aux maladies radio-induites.
Concernant le statut de la Polynésie, le nouveau parti propose de faire une « pause » et propose « qu’il y ait des Accords de Papeete qui soient signés comme il y a eu les Accords de Nouméa en Nouvelle-Calédonie ». « Et dans 20 ans, on viendra consulter la population pour savoir si on veut être indépendant, un Etat associé, un pays associé, un territoire autonome ou redevenir département », précise Tauhiti Nena qui serait favorable à un « Etat associé à la République française ».
Lors du congrès en octobre, le parti présentera les candidats à la candidature aux législatives. C’est ensuite le conseil politique du parti qui désignera les trois candidats. Tau Hotu Rau visera ensuite les élections territoriales en 2018. « Si on gouverne le Pays, on fera en sorte qu’il y ait des personnes de tous les partis », annonce-t-il.
Le logo
Le logo du parti Tau Hoturau est une « pirogue, qui navigue d’est en ouest ». Elle a cinq petites voiles et abrite cinq îles, représentants ainsi chacune les archipels de Polynésie française.
Les voiles sont de couleur rouge (« la force et le courage »), vert («l’espoir et la nature »), bleu (« le ciel et l’océan »), jaune (« la lumière, le soleil et l’énergie») et marron (« la terre de nos tupuna et celle de nos enfants »).
Facebook Tau Hoturau
Les voiles sont de couleur rouge (« la force et le courage »), vert («l’espoir et la nature »), bleu (« le ciel et l’océan »), jaune (« la lumière, le soleil et l’énergie») et marron (« la terre de nos tupuna et celle de nos enfants »).
Facebook Tau Hoturau
Tauhiti Nena, président de Tau Hoturau
« Des Accords de Papeete comme il y a eu les Accords de Nouméa »
Qu’est-ce qui vous différencie d’Oscar Temaru ?
« Aujourd’hui on n’a pas la même vision. On doit tous travailler ensemble, on ne peut pas travailler qu’avec les autonomistes ou les indépendantistes, Il faut qu’il y ait une pause institutionnelle pendant 20 ans, qu’il y ait des Accords de Papeete qui soient signés comme il y a eu les Accords de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Et dans 20 ans, on viendra consulter la population pour savoir si on veut être indépendant, un Etat associé, un pays associé, un territoire autonome ou redevenir département. Voilà la vision de Tau Hoturau. »
D’autres personnes avant vous se sont présentées comme la troisième voie et n’y sont pas parvenues. Comment allez-vous faire ?
Je sais que ce ne sera pas facile. J’ai le se soutien de ma famille. J’ai rencontré plusieurs élus. Beaucoup de personnes qui sont élues dans pratiquement toutes les communes sont convaincues qu’on doit monter cette troisième voie car on ne peut pas se permettre d’avoir une politique partisane.
L’an dernier, vous vous étiez présenté à l’élection sénatoriale aux côtés de Jacky Bryant de Heiura-Les Verts. Vous suit-il ?
Le Here Ai’a et Heiura-Les Verts m’avaient soutenu. Le Here Ai’a l’a confirmé. Sur le principe, Heiura-Les Verts nous soutient mais il y a des accords, des choses à voir ensemble avant qu’il confirme devant les médias.
Qu’est-ce qui vous différencie d’Oscar Temaru ?
« Aujourd’hui on n’a pas la même vision. On doit tous travailler ensemble, on ne peut pas travailler qu’avec les autonomistes ou les indépendantistes, Il faut qu’il y ait une pause institutionnelle pendant 20 ans, qu’il y ait des Accords de Papeete qui soient signés comme il y a eu les Accords de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Et dans 20 ans, on viendra consulter la population pour savoir si on veut être indépendant, un Etat associé, un pays associé, un territoire autonome ou redevenir département. Voilà la vision de Tau Hoturau. »
D’autres personnes avant vous se sont présentées comme la troisième voie et n’y sont pas parvenues. Comment allez-vous faire ?
Je sais que ce ne sera pas facile. J’ai le se soutien de ma famille. J’ai rencontré plusieurs élus. Beaucoup de personnes qui sont élues dans pratiquement toutes les communes sont convaincues qu’on doit monter cette troisième voie car on ne peut pas se permettre d’avoir une politique partisane.
L’an dernier, vous vous étiez présenté à l’élection sénatoriale aux côtés de Jacky Bryant de Heiura-Les Verts. Vous suit-il ?
Le Here Ai’a et Heiura-Les Verts m’avaient soutenu. Le Here Ai’a l’a confirmé. Sur le principe, Heiura-Les Verts nous soutient mais il y a des accords, des choses à voir ensemble avant qu’il confirme devant les médias.
Les « principes et valeur » de Tau Hoturau
« - fonctionnement sur le mode d’une démocratie participative
- une réflexion et des propositions qui évoluent en fonction des besoins et la réalité du terrain
- moralisation de la vie publique
- rajeunissement et renouvellement de la classe politique
- développement durable
- rajeunissement et renouvellement de la classe politique
- développement durable
- autosuffisance alimentaire
- une indépendance préparée
- Pour que la Polynésie devienne un état associé à la République française »
- une réflexion et des propositions qui évoluent en fonction des besoins et la réalité du terrain
- moralisation de la vie publique
- rajeunissement et renouvellement de la classe politique
- développement durable
- rajeunissement et renouvellement de la classe politique
- développement durable
- autosuffisance alimentaire
- une indépendance préparée
- Pour que la Polynésie devienne un état associé à la République française »