PAPEETE, 9 juillet 2015 – Le concubin d'une sage-femme de Taravao a été condamné à 4 mois de prison ferme après avoir agressé sa compagne mardi matin en la menaçant d'un coupe-coupe.
"Je tiens à présenter mes excuses à Mademoiselle … ici présente", a déclaré James depuis le box des accusés en demandant au tribunal de bien vouloir remettre "une lettre de 2 pages" à son ancienne compagne. De forte corpulence, le visage baissé, il feint de verser une larme. On ne peut pas dire que c'est un beau-gosse ; mais il est certainement très romantique. De l'autre côté de la barre, la jeune femme sanglote silencieusement. Mais elle l'a déclaré au tribunal : elle souhaite en finir avec cette relation.
Le couple s'est rencontré début janvier dernier. Elle est sage-femme à Taravao ; il est sans emploi. Pendant six mois, il va vivre à ses crochets après s'être installé chez elle. Au total, en confiance elle va lui prêter 700.000 Fcfp. Mais dès le mois d'avril, l'ambiance conjugale s'obscurcit. Régulièrement, le couple se chamaille "toujours pour des problèmes d'argent". En juin, il décide de se lancer dans une activité de secrétaire à domicile et réalise un chiffre d'affaires de 28.000 Fcfp.
Après une ultime "engueulade", mardi 7 juillet, elle lui demande de prendre ses affaires et de quitter le domicile. Il va passer la nuit devant la maison, à la belle étoile, à maugréer en menaçant de s'en prendre aux chats de sa compagne.
Au petit matin, elle appelle la gendarmerie. Et c'est alors qu'un agent des forces de l'ordre est à proximité tandis que le couple est en train de réunir les effets de James, dans un cagibi, qu'il s'emporte, bouscule sa compagne contre une étagère, se saisit d'un coupe-coupe et le pointe sur la gorge de sa compagne en lui criant "tu es contente de tout ça ?".
Il sera immobilisé au moyen d'un Tazer. A 32 ans, James est déjà sous le coup d'une dizaine de comparutions dont cinq pour des faits de violence. Le tribunal l'a condamné à quatre mois de prison ferme et a ordonné son maintien en détention.
"Je tiens à présenter mes excuses à Mademoiselle … ici présente", a déclaré James depuis le box des accusés en demandant au tribunal de bien vouloir remettre "une lettre de 2 pages" à son ancienne compagne. De forte corpulence, le visage baissé, il feint de verser une larme. On ne peut pas dire que c'est un beau-gosse ; mais il est certainement très romantique. De l'autre côté de la barre, la jeune femme sanglote silencieusement. Mais elle l'a déclaré au tribunal : elle souhaite en finir avec cette relation.
Le couple s'est rencontré début janvier dernier. Elle est sage-femme à Taravao ; il est sans emploi. Pendant six mois, il va vivre à ses crochets après s'être installé chez elle. Au total, en confiance elle va lui prêter 700.000 Fcfp. Mais dès le mois d'avril, l'ambiance conjugale s'obscurcit. Régulièrement, le couple se chamaille "toujours pour des problèmes d'argent". En juin, il décide de se lancer dans une activité de secrétaire à domicile et réalise un chiffre d'affaires de 28.000 Fcfp.
Après une ultime "engueulade", mardi 7 juillet, elle lui demande de prendre ses affaires et de quitter le domicile. Il va passer la nuit devant la maison, à la belle étoile, à maugréer en menaçant de s'en prendre aux chats de sa compagne.
Au petit matin, elle appelle la gendarmerie. Et c'est alors qu'un agent des forces de l'ordre est à proximité tandis que le couple est en train de réunir les effets de James, dans un cagibi, qu'il s'emporte, bouscule sa compagne contre une étagère, se saisit d'un coupe-coupe et le pointe sur la gorge de sa compagne en lui criant "tu es contente de tout ça ?".
Il sera immobilisé au moyen d'un Tazer. A 32 ans, James est déjà sous le coup d'une dizaine de comparutions dont cinq pour des faits de violence. Le tribunal l'a condamné à quatre mois de prison ferme et a ordonné son maintien en détention.