PAPEETE, le 10 mai 2016 - Depuis plus d'un an, l'hôpital de Taravao est au bord de l'implosion. Les médecins urgentistes partent les uns après les autres sans être remplacés, les heures supplémentaires sont rémunérées avec plusieurs mois de retard. Un préavis de grève a été déposé, si un protocole d'accord n'est pas signé avant mardi 10 mai minuit, alors une grève illimitée serait déclenchée.
Une situation chronique depuis plus d'un an qui ne cesse de s'aggraver a poussé le personnel paramédical de l'hôpital de Taravao à déposer un préavis de grève au ministère de la Santé la semaine dernière. Le ministère de la Santé avait jusqu'à mardi minuit pour signer un protocole d'accord avec les représentants du personnel médical et paramédical de l'hôpital de Taravao. Si aucun accord n'est trouvé avant minuit, alors une grève illimitée risque de démarrer.
La situation de l'hôpital de la presqu'île ne cesse de s'aggraver depuis un an. Là, une situation dramatique sera atteinte fin juin. En effet, il n'y aura plus de médecin urgentiste à partir du 17 juillet. Aujourd'hui l'hôpital n'a plus de médecin généraliste, ni de médecin scolaire, enfin le centre de protection infantile risque de perdre son pédiatre fin août. Le mois de mai compte déjà deux jours sans présence de médecin aux urgences, pour le mois de juin la question reste en suspens.
Les médecins qui vont exercer à l'hôpital ne tiennent pas plus de quatre ou cinq mois, "un médecin urgentiste arrivé en décembre a posé sa démission mi-avril. La situation est catastrophique, il y a des problèmes de salaires, le pays met entre 3 et 5 mois à nous payer. Nous alertons le ministère depuis des mois et rien ne se passe. Moi je ne peux plus me battre. Mon contrat prend fin le 17 juin" déclare le médecin urgentiste Valérie Margot.
Les infirmiers quant à eux attendent toujours que leurs heures supplémentaires soient rémunérées. "Certains infirmiers n'ont pas été payés pour leurs heures supplémentaires depuis le mois de décembre", déclare le syndicaliste Arai Tuheivaea. Dans le nouveau protocole d'accord, les syndicats demandent à ce que les heures supplémentaires soient réglées, que des médecins soient recrutés et que ces médecins qui dépendent de la direction de la santé de Polynésie soient assimilés aux praticiens hospitaliers territoriaux comme c'est le cas au Taone.
Une situation chronique depuis plus d'un an qui ne cesse de s'aggraver a poussé le personnel paramédical de l'hôpital de Taravao à déposer un préavis de grève au ministère de la Santé la semaine dernière. Le ministère de la Santé avait jusqu'à mardi minuit pour signer un protocole d'accord avec les représentants du personnel médical et paramédical de l'hôpital de Taravao. Si aucun accord n'est trouvé avant minuit, alors une grève illimitée risque de démarrer.
La situation de l'hôpital de la presqu'île ne cesse de s'aggraver depuis un an. Là, une situation dramatique sera atteinte fin juin. En effet, il n'y aura plus de médecin urgentiste à partir du 17 juillet. Aujourd'hui l'hôpital n'a plus de médecin généraliste, ni de médecin scolaire, enfin le centre de protection infantile risque de perdre son pédiatre fin août. Le mois de mai compte déjà deux jours sans présence de médecin aux urgences, pour le mois de juin la question reste en suspens.
Les médecins qui vont exercer à l'hôpital ne tiennent pas plus de quatre ou cinq mois, "un médecin urgentiste arrivé en décembre a posé sa démission mi-avril. La situation est catastrophique, il y a des problèmes de salaires, le pays met entre 3 et 5 mois à nous payer. Nous alertons le ministère depuis des mois et rien ne se passe. Moi je ne peux plus me battre. Mon contrat prend fin le 17 juin" déclare le médecin urgentiste Valérie Margot.
Les infirmiers quant à eux attendent toujours que leurs heures supplémentaires soient rémunérées. "Certains infirmiers n'ont pas été payés pour leurs heures supplémentaires depuis le mois de décembre", déclare le syndicaliste Arai Tuheivaea. Dans le nouveau protocole d'accord, les syndicats demandent à ce que les heures supplémentaires soient réglées, que des médecins soient recrutés et que ces médecins qui dépendent de la direction de la santé de Polynésie soient assimilés aux praticiens hospitaliers territoriaux comme c'est le cas au Taone.