Taipei, Taïwan | AFP | mardi 01/09/2015 - Des milliers de cartes prépayées utilisables dans les transports publics de Taipei et ornées de la photo d'une star japonaise du cinéma porno se sont vendues comme des petits pains mardi en dépit des objections d'associations féministes et d'une partie de la classe politique.
Les 30.000 cartes à l'effigie de Yui Hatano sont parties quelques heures après avoir été mises en vente à minuit, a annoncé EasyCard Corporation, la société éditrice.
La carte était disponible pour 500 dollars de Taïwan (13,6 euros), en deux versions (habillées) de la star japonaise. Dans la version "Anges" Yui Hatano est vêtue de blanc, dans la version "Démons" elle porte du noir.
En dépit de ce succès, la compagnie a déclaré qu'elle en resterait là. Un porte-parole a présenté ses excuses pour avoir provoqué la controverse tout en soulignant que les photographies en question n'étaient pas "obscènes".
"Nous n'en éditerons pas d'autres. Nous espérons en avoir fini avec cette histoire", a ajouté le porte-parole, expliquant que le produit de la vente serait donné à des associations de bienfaisance.
La polémique ne s'est pas apaisée pour autant.
Un conseiller municipal du Kuomintang, Chung Hsiao-ping, a porté plainte contre le maire de Taipei Ko Wen-je et le président d'EasyCard Tai Chi-chuan pour outrage et trahison.
La Fondation de la Femme moderne a n'a pas non plus décoléré. "Nous sommes très déçues", a déclaré une porte-parole à l'AFP. "La société n'aurait pas dû utiliser un procédé qui fait des femmes des objets".
Les 30.000 cartes à l'effigie de Yui Hatano sont parties quelques heures après avoir été mises en vente à minuit, a annoncé EasyCard Corporation, la société éditrice.
La carte était disponible pour 500 dollars de Taïwan (13,6 euros), en deux versions (habillées) de la star japonaise. Dans la version "Anges" Yui Hatano est vêtue de blanc, dans la version "Démons" elle porte du noir.
En dépit de ce succès, la compagnie a déclaré qu'elle en resterait là. Un porte-parole a présenté ses excuses pour avoir provoqué la controverse tout en soulignant que les photographies en question n'étaient pas "obscènes".
"Nous n'en éditerons pas d'autres. Nous espérons en avoir fini avec cette histoire", a ajouté le porte-parole, expliquant que le produit de la vente serait donné à des associations de bienfaisance.
La polémique ne s'est pas apaisée pour autant.
Un conseiller municipal du Kuomintang, Chung Hsiao-ping, a porté plainte contre le maire de Taipei Ko Wen-je et le président d'EasyCard Tai Chi-chuan pour outrage et trahison.
La Fondation de la Femme moderne a n'a pas non plus décoléré. "Nous sommes très déçues", a déclaré une porte-parole à l'AFP. "La société n'aurait pas dû utiliser un procédé qui fait des femmes des objets".