La commune de Taiarapu-est attend avec impatience de pouvoir limiter la vitesse dans certaines zones identifées.
TARAVAO, le 19 février 2015 - Face à l’augmentation du nombre d’habitant dans la capitale de la presqu’île, la commune de Taiarapu-est a demandé au Pays de lui confier certaines zones de la route territoriale, cela afin de pouvoir abaisser la limitation de vitesse.
Pour l’heure, la commune ne possède qu’une compétence restreinte sur la route principale traversant toute la ville de Taravao. Elle agit seulement sur une longueur d’un kilomètre à partir de la mairie en direction de Tautira, le reste étant sous la responsabilité du Pays. « Et c’est là que c’est gênant pour les plans de la commune » déclare Antoine Ganivet, premier-maire adjoint de la commune de Taiarapu-Est : « car pour tout le reste, puisque c’est à la charge du Territoire, on ne peut pas intervenir. »
L’intervention dont parle le premier maire-adjoint concerne la possibilité d’abaisser la limitation de vitesse dans certaines zones dites accidentogènes telles que les lieux de culte, les écoles et les magasins. Ces zones concentrent, toujours selon l’élu, plus d’un tiers de la population de Afaahiti qui est de 5 772 personnes, soit environ 1 924 habitants. « C’est pour cela que nous avons demandé au Président du gouvernement Edouard Fritch de nous accorder plus de surface de route où ont été identifiées les zones concernées. »
Courrier envoyé au précédent gouvernement
Comme pour beaucoup de projets, cette demande d’attribution date de quelques années déjà. La dernière requête ayant été formulée le 23 juin dernier au précédent président du Pays, Gaston Flosse mais aucune réponse n’est parvenue jusqu'à aujourd'hui. Et donc, le déplacement du nouveau président Edouard Fritch a été une aubaine pour relancer le débat sur le sujet.
Si le chef du gouvernement et son ministre de l’équipement Albert Solia ont été attentifs aux arguments du maire Antony Jamet, une inquiétude a subsisté sur les conséquences de l’abaissement des limitations de vitesse telles que des embouteillages aux heures de pointe. A cela, Antoine Ganivet s’est voulu rassurant : « Il ne s’agit pas de le faire partout, mais uniquement à certains endroits à forte affluence et nous assurons que cela ne gênera en rien la circulation. »
Le tāvana Antony Jamet est allé plus loin en demandant une éventuelle modification de la délibération n° 87-112 AT du 22 octobre 1 987 portant délimitation des agglomérations sur les routes classées territoriales dans les commune des îles de la Société. Pour tenter de convaincre le Pays, il a cité en exemple les communes de Paea pour qui une extension avait été accordée en 1 994, ainsi que pour Fa’a’ā et Puna’auia, en 1 999 et 2 000.
A l’heure actuelle, la demande d’extension des limites d’agglomérations est toujours à l’étude. Le président du Pays et le conseil municipal de Taiarapu-Est se reverront normalement le 17 avril prochain lors de la pose de la 1ère pierre de l’école Hélène Auffray de Pueu. Et si la demande sera acceptée entre-temps, les vitesses fixées précédemment à 60 km/heure seront réduits de 20 km/heure, toujours selon la municipalité.
TP
Pour l’heure, la commune ne possède qu’une compétence restreinte sur la route principale traversant toute la ville de Taravao. Elle agit seulement sur une longueur d’un kilomètre à partir de la mairie en direction de Tautira, le reste étant sous la responsabilité du Pays. « Et c’est là que c’est gênant pour les plans de la commune » déclare Antoine Ganivet, premier-maire adjoint de la commune de Taiarapu-Est : « car pour tout le reste, puisque c’est à la charge du Territoire, on ne peut pas intervenir. »
L’intervention dont parle le premier maire-adjoint concerne la possibilité d’abaisser la limitation de vitesse dans certaines zones dites accidentogènes telles que les lieux de culte, les écoles et les magasins. Ces zones concentrent, toujours selon l’élu, plus d’un tiers de la population de Afaahiti qui est de 5 772 personnes, soit environ 1 924 habitants. « C’est pour cela que nous avons demandé au Président du gouvernement Edouard Fritch de nous accorder plus de surface de route où ont été identifiées les zones concernées. »
Courrier envoyé au précédent gouvernement
Comme pour beaucoup de projets, cette demande d’attribution date de quelques années déjà. La dernière requête ayant été formulée le 23 juin dernier au précédent président du Pays, Gaston Flosse mais aucune réponse n’est parvenue jusqu'à aujourd'hui. Et donc, le déplacement du nouveau président Edouard Fritch a été une aubaine pour relancer le débat sur le sujet.
Si le chef du gouvernement et son ministre de l’équipement Albert Solia ont été attentifs aux arguments du maire Antony Jamet, une inquiétude a subsisté sur les conséquences de l’abaissement des limitations de vitesse telles que des embouteillages aux heures de pointe. A cela, Antoine Ganivet s’est voulu rassurant : « Il ne s’agit pas de le faire partout, mais uniquement à certains endroits à forte affluence et nous assurons que cela ne gênera en rien la circulation. »
Le tāvana Antony Jamet est allé plus loin en demandant une éventuelle modification de la délibération n° 87-112 AT du 22 octobre 1 987 portant délimitation des agglomérations sur les routes classées territoriales dans les commune des îles de la Société. Pour tenter de convaincre le Pays, il a cité en exemple les communes de Paea pour qui une extension avait été accordée en 1 994, ainsi que pour Fa’a’ā et Puna’auia, en 1 999 et 2 000.
A l’heure actuelle, la demande d’extension des limites d’agglomérations est toujours à l’étude. Le président du Pays et le conseil municipal de Taiarapu-Est se reverront normalement le 17 avril prochain lors de la pose de la 1ère pierre de l’école Hélène Auffray de Pueu. Et si la demande sera acceptée entre-temps, les vitesses fixées précédemment à 60 km/heure seront réduits de 20 km/heure, toujours selon la municipalité.
TP