
La mairie de Toahotu a dû aménager ses horaires d’ouverture en conséquence (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 18 mars 2025 – Des agents et des élus sont “réquisitionnés” pour assurer la surveillance sur la pause méridienne dans les écoles de Taiarapu-Ouest. La situation devrait s’améliorer dès le mois d’avril avec l’arrivée de nouveaux volontaires en service civique, mais la commune doit trouver des solutions plus pérennes.
Depuis la rentrée de janvier, date de reprise de la gestion de la restauration scolaire à Taiarapu-Ouest par la commune, la surveillance des élèves à la pause méridienne fait face à un manque de moyens humains. Le personnel autrefois missionné par les deux associations en charge de la préparation des repas ne fait plus partie de l’équation. Et la situation s’est encore dégradée au terme du contrat des volontaires en service civique, fin février. Une nouvelle session est prévue pour six mois à partir du mois d’avril, mais en attendant, la commune a dû s’organiser en urgence.
“On a renforcé la surveillance avec des équipes de la commune. À Vairao, le personnel administratif de la restauration scolaire, des agents de la mairie, des contrats aidés et moi-même, nous sommes mobilisés, en sachant qu’on doit aussi assurer des remplacements en cas d’absence du personnel de service au sein de l’école. À Teahupo’o, ce sont des bénévoles via une association”, explique Maruia Pohemai, directrice des services techniques, en charge de la restauration scolaire.
Depuis la rentrée de janvier, date de reprise de la gestion de la restauration scolaire à Taiarapu-Ouest par la commune, la surveillance des élèves à la pause méridienne fait face à un manque de moyens humains. Le personnel autrefois missionné par les deux associations en charge de la préparation des repas ne fait plus partie de l’équation. Et la situation s’est encore dégradée au terme du contrat des volontaires en service civique, fin février. Une nouvelle session est prévue pour six mois à partir du mois d’avril, mais en attendant, la commune a dû s’organiser en urgence.
“On a renforcé la surveillance avec des équipes de la commune. À Vairao, le personnel administratif de la restauration scolaire, des agents de la mairie, des contrats aidés et moi-même, nous sommes mobilisés, en sachant qu’on doit aussi assurer des remplacements en cas d’absence du personnel de service au sein de l’école. À Teahupo’o, ce sont des bénévoles via une association”, explique Maruia Pohemai, directrice des services techniques, en charge de la restauration scolaire.
25 surveillants pour 10 heures mensuelles
À Toahotu, où l’école maternelle et l’école élémentaire ne sont pas voisines, cette situation a nécessité de “réquisitionner” les quatre agents de la mairie annexe, dont les horaires d’ouverture ont été aménagés en conséquence, les lundis et mardis midi. “C’est une première, tout en sachant que quand j’ai commencé, en 1996, ça m’arrivait d’aller travailler à l’école. On est solidaire : on le fait volontiers pour nos enfants”, confie Noho Tsing, responsable d’antenne. Des élus se joignent également à cet effort.
Pour garantir durablement la sécurité des enfants à la cantine, et pendant la récréation qui suit, la commune étudie plusieurs options. Quatre commissions se seraient déjà tenues sur le sujet. Le réaménagement du planning des agents dans les écoles, avec une pause méridienne avant ou après celle des enfants, serait déjà effectif. Quant à de nouvelles embauches, elles se heurteraient statutairement à des contrats minimums de 40 heures par mois, quand les besoins s’élèvent à 10 heures pour un total de 25 surveillants répartis entre les quatre écoles. Le recours à des associations ferait partie des options sur la table.