TAIARAPU EST, le 06/08/2015 - Ce serait LA solution pour venir à bout des difficultés opposant principalement les associations de propriétaires aux maires. Ce mercredi après-midi, une réunion s'est tenue à la mairie de Taravao entre le maire et de nombreuses associations. L'objectif est de trouver une solution concernant les problèmes de rivières, notamment. Le maire Anthony Jamet soumettra l'idée de la création d'un comité de suivi dans sa commune associée à son conseil municipal.
"Les communes doivent participer activement au développement de leur Pays et il est normal que les associations participent aussi à cela", . C'est sur cette idée que se base le président du syndicat "No te Arutai Mareva", Denis Helme.
Depuis quelques temps, beaucoup de bruit se fait autour des rivières à Tahiti. Pour Denis Helme, la solution pour régler ces différends est la mise en place d'un comité de suivi. "Au sein de ces comités, tous les sujets peuvent être débattus mais pas seulement ceux des rivières. On parlera aussi du problème foncier, de la fourmi de feu, l'implantation des antennes relais, etc. Tout ce qui tourne autour de l'économie d'une commune."
Et c'est ce qu'a préconisé le syndicat "No Te Arutai Mareva" au maire de Taiarapu Est, Anthony Jamet mercredi après-midi, pour venir à bout des conflits qui opposent la commune aux associations de propriétaires fonciers. "L'ensemble des associations y seront représentées, il y aura aussi les maires, les entreprises ainsi que les services publics du Pays. Aucun chantier ne pourra être mis en place sans l'accord de ce comité de suivi", explique Denis Helme. "Nous voulons des comités de suivi sur l'île de Tahiti, parce que l'impact dans une rivière est économique. On touche aux métiers du secteur primaire, comme la pêche et l'agriculture. On néglige ce secteur pour avantager les entreprises et c'est le message que nous voulons faire passer. On ne protège pas seulement l'environnement mais ce secteur également".
Un message compris par le maire de Taiarapu-Est, selon Denis Helme. "On attend maintenant la décision de son conseil municipal. Mais la difficulté à Taiarapu-Est est qu'elle est une commune associée, donc qu'il y a plusieurs maires délégués à consulter, etc." Le président de "No Te Arutai Mareva" garde espoir.
"Les communes doivent participer activement au développement de leur Pays et il est normal que les associations participent aussi à cela", . C'est sur cette idée que se base le président du syndicat "No te Arutai Mareva", Denis Helme.
Depuis quelques temps, beaucoup de bruit se fait autour des rivières à Tahiti. Pour Denis Helme, la solution pour régler ces différends est la mise en place d'un comité de suivi. "Au sein de ces comités, tous les sujets peuvent être débattus mais pas seulement ceux des rivières. On parlera aussi du problème foncier, de la fourmi de feu, l'implantation des antennes relais, etc. Tout ce qui tourne autour de l'économie d'une commune."
Et c'est ce qu'a préconisé le syndicat "No Te Arutai Mareva" au maire de Taiarapu Est, Anthony Jamet mercredi après-midi, pour venir à bout des conflits qui opposent la commune aux associations de propriétaires fonciers. "L'ensemble des associations y seront représentées, il y aura aussi les maires, les entreprises ainsi que les services publics du Pays. Aucun chantier ne pourra être mis en place sans l'accord de ce comité de suivi", explique Denis Helme. "Nous voulons des comités de suivi sur l'île de Tahiti, parce que l'impact dans une rivière est économique. On touche aux métiers du secteur primaire, comme la pêche et l'agriculture. On néglige ce secteur pour avantager les entreprises et c'est le message que nous voulons faire passer. On ne protège pas seulement l'environnement mais ce secteur également".
Un message compris par le maire de Taiarapu-Est, selon Denis Helme. "On attend maintenant la décision de son conseil municipal. Mais la difficulté à Taiarapu-Est est qu'elle est une commune associée, donc qu'il y a plusieurs maires délégués à consulter, etc." Le président de "No Te Arutai Mareva" garde espoir.
TROIS COMMUNES DISPOSENT DEJA D'UN COMITE DE SUIVI
La première commune à avoir mise en place un comité de suivi est Papeno'o. Y sont représentés les onze associations que comptent la commune, mais aussi les tavana, les entreprises et les services du Pays. "Maintenant quand on parle d'un sujet sur une des rivières de la Papeno'o, tout ce beau monde se réunit pour discuter des projets dans tel ou tel domaine. Si une entreprise envisage de faire une extraction par exemple, et bien cela est soumis à ce comité. Et depuis sa création en mars dernier, tout se passe bien."
À Papara, un comité de suivi a aussi été créé il y a quelques semaines, pour la rivière de la Taharu'u. Mais "No Te Arutai Mareva" souhaiterait l'élargir en incluant l'ensemble du territoire de la commune.
On retrouve le même cas de figure à Mahina, où un comité de suivi a été créé en juin dernier pour la vallée de la Tua'uru. "Nous attendons l'élection du nouveau maire pour pouvoir discuter de l'élargissement de ce comité de suivi. Nous avons décidé de mettre en place cela dans cette vallée, car il y avait une entreprise qui commençait à extraire des pierres sans que les propriétaires ne soient informés. Il y a eu un problème de communication entre les élus et les propriétaires de Tua'uru. Cela a même failli se terminer avec des coups de poings", explique Denis Helme. "Nous ne pouvons plus nous reposer sur les décisions du Pays ou d'un maire, nous devons amener nos compétences et on le fait bénévolement. On vient aider un tavana qui est chargé de la commission de l'urbanisme et de l'équipement parce qu'il y a des textes qu'il ne maitrise pas. Il est vrai que le CGCT (Code général des collectivités territoriales) impose certaines choses mais cette entité ne regarde pas les spécificités de chaque commune".
À Papara, un comité de suivi a aussi été créé il y a quelques semaines, pour la rivière de la Taharu'u. Mais "No Te Arutai Mareva" souhaiterait l'élargir en incluant l'ensemble du territoire de la commune.
On retrouve le même cas de figure à Mahina, où un comité de suivi a été créé en juin dernier pour la vallée de la Tua'uru. "Nous attendons l'élection du nouveau maire pour pouvoir discuter de l'élargissement de ce comité de suivi. Nous avons décidé de mettre en place cela dans cette vallée, car il y avait une entreprise qui commençait à extraire des pierres sans que les propriétaires ne soient informés. Il y a eu un problème de communication entre les élus et les propriétaires de Tua'uru. Cela a même failli se terminer avec des coups de poings", explique Denis Helme. "Nous ne pouvons plus nous reposer sur les décisions du Pays ou d'un maire, nous devons amener nos compétences et on le fait bénévolement. On vient aider un tavana qui est chargé de la commission de l'urbanisme et de l'équipement parce qu'il y a des textes qu'il ne maitrise pas. Il est vrai que le CGCT (Code général des collectivités territoriales) impose certaines choses mais cette entité ne regarde pas les spécificités de chaque commune".