PAPEETE, le 16 décembre 2015. Alors que la population de la côte Est victime d’intempéries dévastatrices et meurtrières continue de souffrir, voilà que le président de la Polynésie française s’en va faire la fête à grands renforts de moyens avec tout son gouvernement au festival des Marquises, accompagné de toute une cohorte d’élues.
Des centaines de personnes, des dizaines de familles sont encore et toujours sous le choc et vivent dans la précarité, sans maison, sans toit, sans nourriture, sans vêtements, privées de tout car ayant tout perdu, condamnées à se débrouiller grâce à la compassion et à la solidarité de la population et de diverses associations.
Le président de la Polynésie française a convoqué l’Assemblée en session extraordinaire lundi 21 décembre prochain pour voter les crédits qui permettront d’alimenter le CAVC, le compte d’aide aux victimes des calamités naturelles. C’est ainsi que l’on découvre, que le gouvernement n’a que peu anticipé une saison cyclonique hautement dangereuse, et qu’il n’a pas suffisamment alimenté le CAVC qui permet de venir en aide aux victimes. Si celui-ci est bien doté de 400 millions en 2015, le président en ajoute encore 800 à l’occasion de ce collectif.
Gouverner c’est prévoir, et ces intempéries étaient prévisibles puisqu’on nous en parle depuis des mois. Comment accepter une telle incurie ? Pendant ce temps le président de la Polynésie française va donc profiter joyeusement des fêtes du festival des Marquises. On voit où sont ses priorités. Elle n’est pas belle la vie ?
Des centaines de personnes, des dizaines de familles sont encore et toujours sous le choc et vivent dans la précarité, sans maison, sans toit, sans nourriture, sans vêtements, privées de tout car ayant tout perdu, condamnées à se débrouiller grâce à la compassion et à la solidarité de la population et de diverses associations.
Le président de la Polynésie française a convoqué l’Assemblée en session extraordinaire lundi 21 décembre prochain pour voter les crédits qui permettront d’alimenter le CAVC, le compte d’aide aux victimes des calamités naturelles. C’est ainsi que l’on découvre, que le gouvernement n’a que peu anticipé une saison cyclonique hautement dangereuse, et qu’il n’a pas suffisamment alimenté le CAVC qui permet de venir en aide aux victimes. Si celui-ci est bien doté de 400 millions en 2015, le président en ajoute encore 800 à l’occasion de ce collectif.
Gouverner c’est prévoir, et ces intempéries étaient prévisibles puisqu’on nous en parle depuis des mois. Comment accepter une telle incurie ? Pendant ce temps le président de la Polynésie française va donc profiter joyeusement des fêtes du festival des Marquises. On voit où sont ses priorités. Elle n’est pas belle la vie ?