TAHITI, le 19 novembre 2019 - Miriama Bono, artiste, s’est lancée dans une nouvelle aventure. Elle produit des podcasts. Ceux-ci donnent la parole à des artistes du territoire mais aussi à des artistes d’ailleurs inspirés par le fenua pour raconter la Polynésie autrement.
L
e podcast met en ligne des fichiers audios que l’internaute peut écouter quand il veut et où il veut. "Il offre une liberté d’écoute totale", indique Miriama Bono, friande du concept. Elle en écoute beaucoup et s’est mise, depuis peu, à en proposer.
Ses podcasts sont accessibles via un blog qu’elle nourrit par ailleurs de réflexions personnelles sur sa propre pratique artistique. "Un peu comme une introspection."
Ils donnent la parole à des artistes de tous horizons, qu’ils soient Polynésiens ou non, qu’ils vivent sur le territoire ou non, à des artistes au sens large : peintres, sculpteurs, chorégraphes, danseurs, artisans, réalisateurs...
Miriama Bono (qui reste directrice du Musée de Tahiti et des îles) est déjà allée à la rencontre de Teva Victor, le sculpteur, Tahia Cambet, chorégraphe, Hinatea Colombani du centre Arioi de Papara et Cécile Baquet, journaliste et réalisatrice de documentaires. Elle a enregistré leurs histoires, leur parcours, leurs réflexions sans se fixer de contraintes. Le montage a ensuite été réalisé par Benjamin Brillouet.
La raison d’être de cette initiative est de faire la lumière sur le processus créatif et, à travers cela, de parler des artistes, du monde artistique mais aussi de la Polynésie.
"Je veux faire s’exprimer les artistes pour qu’ils montrent que leur monde est accessible mais qu’il exige du travail, de la patience, du courage."
Le dessin est entré très tôt dans la vie de Miriama Bono qui a longtemps considéré le monde artistique comme inaccessible. "Je veux que les jeunes s’imaginent au contraire que l’on peut y entrer. Rien n’est impossible si l’on se donne à fond."
Créer c’est aussi vaincre certaines peurs, ne pas baisser les bras, accepter le doute, les efforts également. Rares sont les visiteurs d’une exposition, par exemple, qui savent tout ce qui s’est passé avant l’exposition : les heures passées devant le chevalet à tester ou douter, les ratés, les toiles détruites, l’insatisfaction.
Les témoignages des premiers artistes interrogés le confirment. Ils disent aussi toute la satisfaction de la création, l’accomplissement, l’épanouissement. "J’ai été très touchée par leur sincérité", rapporte Miriama Bono.
Enfin, les podcasts devraient par ailleurs faire tomber les clichés. "Les Polynésiens continuent à créer." Leurs arts sont en mouvement, ils écrivent leur Histoire.
Plus tard, Miriama Bono aimerait également tendre son micro à ceux qui aident les artistes, comme les producteurs, les galéristes…
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e podcast met en ligne des fichiers audios que l’internaute peut écouter quand il veut et où il veut. "Il offre une liberté d’écoute totale", indique Miriama Bono, friande du concept. Elle en écoute beaucoup et s’est mise, depuis peu, à en proposer.
Ses podcasts sont accessibles via un blog qu’elle nourrit par ailleurs de réflexions personnelles sur sa propre pratique artistique. "Un peu comme une introspection."
Ils donnent la parole à des artistes de tous horizons, qu’ils soient Polynésiens ou non, qu’ils vivent sur le territoire ou non, à des artistes au sens large : peintres, sculpteurs, chorégraphes, danseurs, artisans, réalisateurs...
Miriama Bono (qui reste directrice du Musée de Tahiti et des îles) est déjà allée à la rencontre de Teva Victor, le sculpteur, Tahia Cambet, chorégraphe, Hinatea Colombani du centre Arioi de Papara et Cécile Baquet, journaliste et réalisatrice de documentaires. Elle a enregistré leurs histoires, leur parcours, leurs réflexions sans se fixer de contraintes. Le montage a ensuite été réalisé par Benjamin Brillouet.
La raison d’être de cette initiative est de faire la lumière sur le processus créatif et, à travers cela, de parler des artistes, du monde artistique mais aussi de la Polynésie.
"Je veux faire s’exprimer les artistes pour qu’ils montrent que leur monde est accessible mais qu’il exige du travail, de la patience, du courage."
Le dessin est entré très tôt dans la vie de Miriama Bono qui a longtemps considéré le monde artistique comme inaccessible. "Je veux que les jeunes s’imaginent au contraire que l’on peut y entrer. Rien n’est impossible si l’on se donne à fond."
Créer c’est aussi vaincre certaines peurs, ne pas baisser les bras, accepter le doute, les efforts également. Rares sont les visiteurs d’une exposition, par exemple, qui savent tout ce qui s’est passé avant l’exposition : les heures passées devant le chevalet à tester ou douter, les ratés, les toiles détruites, l’insatisfaction.
Les témoignages des premiers artistes interrogés le confirment. Ils disent aussi toute la satisfaction de la création, l’accomplissement, l’épanouissement. "J’ai été très touchée par leur sincérité", rapporte Miriama Bono.
Enfin, les podcasts devraient par ailleurs faire tomber les clichés. "Les Polynésiens continuent à créer." Leurs arts sont en mouvement, ils écrivent leur Histoire.
Plus tard, Miriama Bono aimerait également tendre son micro à ceux qui aident les artistes, comme les producteurs, les galéristes…