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Tahiti veut surfer sur la vague des JO


Photo AFP.
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PAPEETE, le 26 juin 2019. Mardi, le Comité international olympique a confirmé que le surf sera au programme des Jeux olympiques de Paris-2024. Le Pays a confirmé sa volonté d’être candidat pour accueillir les compétitions de surf pendant les JO.

Le gouvernement a confirmé ce mercredi qu’il souhaitait que la Polynésie française soit candidate pour accueillir les épreuves de surf pour les Jeux olympiques de 2024.
Le Comité international olympique a confirmé mardi que le surf serait au programme des Jeux olympiques de Paris-2024.

A ce stade, trois autres sites ont déjà annoncé qu'ils se lanceraient dans la course, d'ici au 15 juillet, date fixée par le comité d'organisation des JO (Cojo) pour recevoir les candidatures : il s'agit de Biarritz, alliée à trois communes des Landes (Capbreton-Hossegor-Seignosse), Lacanau (Gironde) et le site de La Torche (Finistère).

Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et le vice-président Teva Rohfritsch, avaient été reçus à Paris le 18 juin par le président du Cojo, Tony Estanguet, et le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques, Jean Castex.

« Le gouvernement associera tous les acteurs sportifs, communaux et institutionnels concernés, autour de cette démarche », précise le gouvernement dans un communiqué. « Ensemble, tout sera mis en œuvre pour faire valoir les atouts de la Polynésie française en matière de surf, auprès des instances décisionnelles du Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. »
Cette "candidature est prise au sérieux. Avoir des épreuves en outre-mer, ce serait un signe fort", a indiqué à l'AFP un proche du dossier. "C'est une candidature qu'il faut étudier. Tahiti fait partie de la France et c'est la France qui organise les JO-2024", a indiqué à l'AFP l'un des trois membres français du Comité international olympique (CIO), Jean-Christophe Rolland, le président de la fédération internationale d'aviron.

Le président de la fédération française de surf, Jean-Luc Arassus, juge qu'il y a des "avantages: c'est de là que vient le surf et Teahupo’o au mois d'août, c'est l'une des vagues les plus médiatisées au monde". Mais, ajoute-t-il à l'AFP, "il y a d'autres sujets qui posent problème comme l'éloignement, les filles qui ne surfent pas là-bas (dans le cadre du circuit pro)".

"Je ne suis pas informé en détails de cette proposition. Mais s'il arrive que nous ayons une alternative entre deux propositions, et si une de ces solutions, dans un sport particulier, offre plus de proximité avec le cœur des Jeux olympiques et donne aux athlètes la possibilité de mieux profiter des Jeux, alors dans l'intérêt des sportifs, nous préférons cette solution
", a aussi déclaré le président du CIO, Thomas Bach, lors d'une conférence de presse à Lausanne.

Le Cojo de Paris-2024 a lancé officiellement mercredi l'appel à candidatures pour choisir le site de surf, au lendemain de la validation par le CIO, lors de sa 134e session, des quatre sports additionnels proposés par Paris-2024: outre le surf, figurent le breakdance, l'escalade et le skateboard.

Le Cojo a fixé une date limite au 15 juillet, "afin de pouvoir visiter dès cet été les villes candidates en configuration ‘réelle’, au plus proche des conditions (météo, mer) dans lesquelles se tiendraient les épreuves à l'été 2024", a indiqué Paris-2024 dans un communiqué.

Paris-2024 a rappelé qu'il fermait la porte à des candidatures impliquant la construction d'un site pérenne et privilégiait une vague naturelle.

Parmi les critères, "les caractéristiques sportives et techniques, l'engagement des territoires, le potentiel touristique".
Le site devrait être choisi en début d'année 2020. Le surf sera déjà sport additionnel aux JO de Tokyo-2020.



Rédigé par Avec AFP le Mercredi 26 Juin 2019 à 17:02 | Lu 1537 fois