PIRAE, le 3 mars 2017. Tahiti Heritage et Vahineitaria vous font découvrir, quelques coins qui ont marqué la commune de Pirae de la fin du 19ème et aux années 70.
En 1767, à l’arrivée des Européens, Tahiti est divisée en grandes chefferies. Papeete et Pirae formaient le district de Pare qui avait pour chef Pomare 1er.
De 1865 à 1880, Pirae était essentiellement agricole. On y trouvait de grandes plantations de cannes à sucre et d’arbres fruitiers. La faillite de l’usine d’Atimaono provoqua l’arrachage des cannes à sucre. Celles-ci furent remplacées, ensuite, par des plantations de poivriers, puis d’agrumes. Malheureusement, toutes deux furent aussi des échecs.
De 1880 à 1960, de petits métiers permettaient aux habitants de vivre : agriculture, élevage, pêche, couture, un corbillard tiré par des chevaux, une limonaderie (La pétillante) qui employait des familles marquisiennes. Une seule école communale existait à Pirae.
En 1890, Papeete devint une commune française, Pirae restant un district dirigé par un chef. Ce n’est qu’en 1965 que Pirae deviendra une commune à part entière.
En 1767, à l’arrivée des Européens, Tahiti est divisée en grandes chefferies. Papeete et Pirae formaient le district de Pare qui avait pour chef Pomare 1er.
De 1865 à 1880, Pirae était essentiellement agricole. On y trouvait de grandes plantations de cannes à sucre et d’arbres fruitiers. La faillite de l’usine d’Atimaono provoqua l’arrachage des cannes à sucre. Celles-ci furent remplacées, ensuite, par des plantations de poivriers, puis d’agrumes. Malheureusement, toutes deux furent aussi des échecs.
De 1880 à 1960, de petits métiers permettaient aux habitants de vivre : agriculture, élevage, pêche, couture, un corbillard tiré par des chevaux, une limonaderie (La pétillante) qui employait des familles marquisiennes. Une seule école communale existait à Pirae.
En 1890, Papeete devint une commune française, Pirae restant un district dirigé par un chef. Ce n’est qu’en 1965 que Pirae deviendra une commune à part entière.
Pirae vue de la mer en 1910, avec la plaine côtière du Taaone couverte de cocotiers, les collines dénudées et le Diadème au fond. Photo colorée Lucien Gauthier
La plage du Taaone et le Royal Tahitien en 1952.
La plage du Taaone en 1965.
La plage du Taaone et Aorai Tini Hau, lors du cyclone Oli en février 2010. Photo Fabien Chin
Les plantations de cannes à sucre du Taaone en 1840
La gravure représente plusieurs travailleurs dans une plantation de cannes à sucre à Taaone en 1840. Celui au premier plan au centre, uniquement vêtu d’un pagne, creuse le sol avec un outil en bois. Un peu plus loin sur la gauche, deux ouvriers travaillent entre les cannes. Au second plan à droite, se trouve un groupe de trois travailleurs dont l’un porte sur ses épaules un paquet de cannes à sucre. Derrière, on peut apercevoir deux maisons de style européen. Ce sont les bâtiments de la Sugarworks de M. Bicknell, qui avait installé une fabrique de sucre à Taaone à l’emplacement de Aorai Tinihau.
lantations de cannes à sucre dans la plaine côtiere de Pirae vers 1900.
Plantations de cannes à sucre dans la plaine côtière de Pirae vers 1900.
La vallée de la Fautatua en 1896. Photo Arthur Baessler, eMuseumPlus
Le vieux pont de la rivière Fautaua en 1907
Le belvédère de Pirae dans les années 60 - 70
La route du Belvédère de Pirae est un agréable chemin de promenade très fréquenté par les promeneurs et les sportifs. Ce chemin est l’une des très rares promenades ombragées de Tahiti. Dans les années 60-70, l’accès était par contre bien plus délicat : « La route était à sens unique avec des horaires de montée et de descente : dans mes souvenirs, de H à H+20 : montée, puis 10 minutes d’attente, de H+30 à H + 50, descente puis de nouveau 10 minutes d’attente, cela étant signalé par de grands panneaux en bas et en haut de la route. Un après midi, ma femme et moi décidons d’aller prendre un pot au Belvédère et nous attendons sagement l’heure de la montée devant le panneau.
A l’heure dite, nous nous engageons sur la route et, au 2ème virage, une Ford Capri avec des marins que je connaissais de vue, déboule dans la descente ! Crash inévitable, et la Ford Capri de location des pauvres marins se retrouve explosée sur le bas côté, moteur sur la route et roues éclatées. Nous, nous n’avions pratiquement rien, car notre Audi 80 était un vrai tank! Heureusement pas de blessés mais l’explication des marins était savoureuse : « comme on a vu qu’on était en retard, on a foncé dans la descente! ». On les a ramené en ville ou on a bu un pot ensemble et notre escapade au Belvédère fut remise à un autre jour ! »
A l’heure dite, nous nous engageons sur la route et, au 2ème virage, une Ford Capri avec des marins que je connaissais de vue, déboule dans la descente ! Crash inévitable, et la Ford Capri de location des pauvres marins se retrouve explosée sur le bas côté, moteur sur la route et roues éclatées. Nous, nous n’avions pratiquement rien, car notre Audi 80 était un vrai tank! Heureusement pas de blessés mais l’explication des marins était savoureuse : « comme on a vu qu’on était en retard, on a foncé dans la descente! ». On les a ramené en ville ou on a bu un pot ensemble et notre escapade au Belvédère fut remise à un autre jour ! »
Vue du belvédère Pirae dans les années 60. Les collines étaient encore vierges de toute construction. Photo Francis Moeva Peltier
Le centre de repos de Fare rau ape (belvédère) dans les années 60
La piste d’accès au belvédère de Pirae en 1963. Photo Pierre Carabasse
Le Marché de Pirae en 1969
Le marché de Pirae a été construit en 1969. Dans le journal à l’époque on lisait :
« Pirae va avoir son marché municipal couvert. C’est au début du mois de janvier que seront lancés les appels d’offres pour la construction d’un marché municipal de 1400 m2 en bordure de la future avenue du Prince Hinoï, prolongée à côté du Taaone militaire. Il faudra environ douze mois pour terminer ce marché d’une conception aussi rationnelle qu’originale due à Rodolphe Weimann, architecte de la Setil, qui représentera, à l’échelle raisonnable de la commune, la surface couverte de l’actuel-marché de Papeete.
Edifié sur un terrain acheté à la famille Coppenrath, le marché de Pirae comprendra 33 étals de légumes, fruits, poisson, viande, charcuterie, deux chambres froides dont l’une pour le poisson et l’autre pour la viande, deux magasins de denrées complémentaires (épices, huile, savon) et un restaurant. »
Photos 9 et 10 Le marché de Pirae en 1969 avec au fond la cocoteraie. Photos Rodolphe Weimann
« Pirae va avoir son marché municipal couvert. C’est au début du mois de janvier que seront lancés les appels d’offres pour la construction d’un marché municipal de 1400 m2 en bordure de la future avenue du Prince Hinoï, prolongée à côté du Taaone militaire. Il faudra environ douze mois pour terminer ce marché d’une conception aussi rationnelle qu’originale due à Rodolphe Weimann, architecte de la Setil, qui représentera, à l’échelle raisonnable de la commune, la surface couverte de l’actuel-marché de Papeete.
Edifié sur un terrain acheté à la famille Coppenrath, le marché de Pirae comprendra 33 étals de légumes, fruits, poisson, viande, charcuterie, deux chambres froides dont l’une pour le poisson et l’autre pour la viande, deux magasins de denrées complémentaires (épices, huile, savon) et un restaurant. »
Photos 9 et 10 Le marché de Pirae en 1969 avec au fond la cocoteraie. Photos Rodolphe Weimann
Le marché de Pirae en 1969 avec au fond la cocoteraie. Photos Rodolphe Weimann
Le marché de Pirae en 1969 avec au fond la cocoteraie. Photos Rodolphe Weimann