Photo Fred Jacq
RAIATEA, le 2 mai 2014- La onzième édition de la Tahiti Pearl Regatta est entrée dans le vif du sujet ce jeudi 1er mai avec les premières courses comptant pour les classements de chaque catégorie.
Après un prologue plutôt mouvementé hier, animé par 20 nœuds de vent, partant et arrivant devant Uturoa pour le grand plaisir de la population, mais occasionnant quelques avaries, et la nécessité pour chaque équipage de bien régler son navire pour les jours suivants. Le départ de la première banane comptant pour la catégorie « racing » a été donné à 8h00 du matin avec un vent de Sud-Est variant de 14 à 17 nœuds, pour 21 voiliers venus pour l’aspect sportif de la TPR avec le podium comme objectif.
Le parcours banane est très technique et tactique, il impose un bon esprit d’équipe et une parfaite coordination dans l’équipage à cause de la multiplication des manœuvres et des allures, mais c’est aussi le plaisir des équipiers de pouvoir exceller dans cette épreuve.
Seconde manche de la journée, départ devant la Marina Apooiti de Raiatea, pour un ralliement jusqu’à Bora Bora de 27 miles nautiques, sous un ciel bas et un vent faiblissant. Il y avait deux options, en route directe ou par le sud, il s’avère que cette fois passer par le nord s’est révéler un choix payant, puisqu’au sud la pétole a ralenti les bateaux à 3 nœuds pendant près d’une heure. C’est le cas de Gizmo, un catamaran 60 pieds carbone venu spécialement pour la TPR de Nouvelle-Zélande, qui a montré tout son potentiel sur le début du parcours dans le lagon. Il finit loin derrière le peloton de tête.
Parmi les internationaux, 17 équipages dont 11 venant du World Arc Rallye, arborent des pavillons et nationalités du monde entier : Allemagne, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, France, Suisse, Belgique, Afrique du Sud… Parmi les équipiers, la présence de Laura Dekker, qui a effectué, en 2011-12, le tour du monde en voilier en solitaire à seulement 16 ans : un record mondial toujours valable à ce jour.
Dans la catégorie du « challenge entreprise », très convoitée, car chaque voilier recherche une exposition médiatique maximale, ce sont les équipiers de EDT, qui fait une de ses plus belles courses après 3 ans de participation, de Pearl Romance Moorea, et de Banque de Polynésie qui finit premier sur la ligne en temps réel. Notons que l’équipage féminin de Raiatea Yacht Broker après avoir déchiré sa grand voile pendant le prologue a su mener son bateau à bon port aujourd’hui.
En tant que Président du Comité du Course, Georges Korhel, juge international, et par ailleurs Principal Race Officer des Voiles de St Tropez, a continué d’apporter son expérience et son expertise, comme il le fait depuis 4 ans, pour permettre à la Tahiti Pearl Regatta d’accéder à un niveau sportif toujours plus élevé, toujours plus exigeant. Il est accompagné d’Isabelle Barbeau, juge national diplômée et multiple championne de voile. Ils auront eu à gérer quelques réclamations, comme les équipages les plus engagés aiment à en déposer auprès du jury. L’implication du Ministère des Sports, de l’Institut Jeunesse et Sport de Polynésie française et de la Fédération Tahitienne de Voile s’inscrivent dans cette volonté de faire évoluer le niveau des régatiers locaux vers toujours plus d’exigence, afin qu’ils puissent rivaliser avec les meilleurs mondiaux.
Après un prologue plutôt mouvementé hier, animé par 20 nœuds de vent, partant et arrivant devant Uturoa pour le grand plaisir de la population, mais occasionnant quelques avaries, et la nécessité pour chaque équipage de bien régler son navire pour les jours suivants. Le départ de la première banane comptant pour la catégorie « racing » a été donné à 8h00 du matin avec un vent de Sud-Est variant de 14 à 17 nœuds, pour 21 voiliers venus pour l’aspect sportif de la TPR avec le podium comme objectif.
Le parcours banane est très technique et tactique, il impose un bon esprit d’équipe et une parfaite coordination dans l’équipage à cause de la multiplication des manœuvres et des allures, mais c’est aussi le plaisir des équipiers de pouvoir exceller dans cette épreuve.
Seconde manche de la journée, départ devant la Marina Apooiti de Raiatea, pour un ralliement jusqu’à Bora Bora de 27 miles nautiques, sous un ciel bas et un vent faiblissant. Il y avait deux options, en route directe ou par le sud, il s’avère que cette fois passer par le nord s’est révéler un choix payant, puisqu’au sud la pétole a ralenti les bateaux à 3 nœuds pendant près d’une heure. C’est le cas de Gizmo, un catamaran 60 pieds carbone venu spécialement pour la TPR de Nouvelle-Zélande, qui a montré tout son potentiel sur le début du parcours dans le lagon. Il finit loin derrière le peloton de tête.
Parmi les internationaux, 17 équipages dont 11 venant du World Arc Rallye, arborent des pavillons et nationalités du monde entier : Allemagne, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, France, Suisse, Belgique, Afrique du Sud… Parmi les équipiers, la présence de Laura Dekker, qui a effectué, en 2011-12, le tour du monde en voilier en solitaire à seulement 16 ans : un record mondial toujours valable à ce jour.
Dans la catégorie du « challenge entreprise », très convoitée, car chaque voilier recherche une exposition médiatique maximale, ce sont les équipiers de EDT, qui fait une de ses plus belles courses après 3 ans de participation, de Pearl Romance Moorea, et de Banque de Polynésie qui finit premier sur la ligne en temps réel. Notons que l’équipage féminin de Raiatea Yacht Broker après avoir déchiré sa grand voile pendant le prologue a su mener son bateau à bon port aujourd’hui.
En tant que Président du Comité du Course, Georges Korhel, juge international, et par ailleurs Principal Race Officer des Voiles de St Tropez, a continué d’apporter son expérience et son expertise, comme il le fait depuis 4 ans, pour permettre à la Tahiti Pearl Regatta d’accéder à un niveau sportif toujours plus élevé, toujours plus exigeant. Il est accompagné d’Isabelle Barbeau, juge national diplômée et multiple championne de voile. Ils auront eu à gérer quelques réclamations, comme les équipages les plus engagés aiment à en déposer auprès du jury. L’implication du Ministère des Sports, de l’Institut Jeunesse et Sport de Polynésie française et de la Fédération Tahitienne de Voile s’inscrivent dans cette volonté de faire évoluer le niveau des régatiers locaux vers toujours plus d’exigence, afin qu’ils puissent rivaliser avec les meilleurs mondiaux.
Une ambiance qui retrouve ses marques
Photo Fred Jacq
Une des atouts originaux de la Tahiti Pearl Regatta, c’est aussi l’ambiance très particulière qu’elle parvient à installer, favorisant la rencontre et l’échange entre des équipages venus du monde entier. Il n’aura pas fallu très longtemps après 2 jours de village en plein cœur d’Uturoa, pour retrouver les réflexes des années précédentes et cette saveur particulière bien connue des équipages habitués. Un concert gratuit offert à la population, avec les groupes Manino et Guitaristik (M. Poroi/A. Doucet), un groupe de danse et 3 danseurs de feu venus de Tahaa, ont enflammé le port d’Uturoa, tandis qu’un « Maeva Apéro » offert par Damoiseau et Kim-Fa, après la parade des équipages, permettait aux concurrents de se présenter les uns aux autres.
A la croisée d’une expérience sportive, touristique et festive, la TPR est également un événement médiatique important. Anne-Sophie Lesur, Directrice Générale du Gie Tahiti Tourisme, rappelle que « Le GIE Tahiti Tourisme accompagne chaque année de manière engagée la Tahiti Pearl Regatta initiée en 2003. Cet événement est l’occasion de promouvoir les activités nautiques à l’international comme la voile, le charter nautique et la plaisance. A cet égard, le groupement soutient financièrement, à chaque édition, la venue de journalistes notoires, de photographes célèbres, de caméramans pour couvrir l’événement et véhiculer les plus belles images et les valeurs profondes de la destination dans la perspective de retombées touristiques positives. Cette édition est aussi l’occasion pour le GIE Tahiti Tourisme d’alimenter sa banque iconographique en termes de photographies et de films avec notamment des prises de vues aériennes inédites depuis un hélicoptère. »
A la croisée d’une expérience sportive, touristique et festive, la TPR est également un événement médiatique important. Anne-Sophie Lesur, Directrice Générale du Gie Tahiti Tourisme, rappelle que « Le GIE Tahiti Tourisme accompagne chaque année de manière engagée la Tahiti Pearl Regatta initiée en 2003. Cet événement est l’occasion de promouvoir les activités nautiques à l’international comme la voile, le charter nautique et la plaisance. A cet égard, le groupement soutient financièrement, à chaque édition, la venue de journalistes notoires, de photographes célèbres, de caméramans pour couvrir l’événement et véhiculer les plus belles images et les valeurs profondes de la destination dans la perspective de retombées touristiques positives. Cette édition est aussi l’occasion pour le GIE Tahiti Tourisme d’alimenter sa banque iconographique en termes de photographies et de films avec notamment des prises de vues aériennes inédites depuis un hélicoptère. »
Ils ont dit :
Photo Fred Jacq
Jean-Pierre Basse, skipper de Banque de Polynésie, un Archambault 40, « les parcours banane sont trop rapide et d’une distance aussi courte, nous avons peu de chance de contrebalancer notre handicap de jauge, mais c’est un beau moment pour valoriser la compétence des équipages. Pour le ralliement, nous avons « tricoté » autour de la route directe, permettant de jolis bords et de belles manœuvres. Et un joli final au contact avec Pearl Romance Moorea, un catamaran de 45’. On remercie notre sponsor, qui nous permet de développer Ensemble, l’esprit d’équipe ».
Gaël Lamisse, skipper de Oro Oro, un Speedfeet 18, « J’ai choisi l’option sud car j’avais une écoute coincée dans le safran et je ne pouvais plus empanner. Les 2 autres Speedfeet font une très belle course en longeant la barrière, qui après 27 miles nautiques de course en 3 heures de haute mer, n’arrivent qu’à 30 secondes l’un de l’autre ».
©Photos : Fred Jacq/TPR 2014
Gaël Lamisse, skipper de Oro Oro, un Speedfeet 18, « J’ai choisi l’option sud car j’avais une écoute coincée dans le safran et je ne pouvais plus empanner. Les 2 autres Speedfeet font une très belle course en longeant la barrière, qui après 27 miles nautiques de course en 3 heures de haute mer, n’arrivent qu’à 30 secondes l’un de l’autre ».
©Photos : Fred Jacq/TPR 2014