Un festival organisé pour les jeunes, par des jeunes !
PAPEETE, le 24 avril 2018 - Deux jeunes étudiants polynésiens organisent le premier Tahiti Move Festival. Le vendredi 4 mai à 17h, le plateau de Outumaoro deviendra une gigantesque piste de danse où les jeunes artistes montants du Fenua se succéderont pour faire vibrer un public attendu en milliers de personnes. Au programme : une nuit de concerts, de danse, de musique et de feux d'artifices qui se terminera tard dans la nuit.
Le Tahiti Move Festival (TMF) est le rêve de deux jeunes étudiants qui voulaient créer un grand festival musical à Tahiti, à l'image de l'exubérant Tomorrowland en Belgique ou de l'Ultra Music Festival de Miami. Et leur rêve va devenir réalité le vendredi 4 mai sur le plateau de Outumaoro. Au programme : deux heures de concerts en live avec des groupes locaux, puis la scène sera occupée pendant quatre heures par des DJ et producteurs tahitiens, dont la nouvelle génération qui commence à se faire un nom (voir interviews).
Les organisateurs du festival sont Teariki Taata et Wilfred Johnston, deux étudiants dans leur vingtaine. Ils espèrent entre 4000 et 6000 personnes pour une soirée de folie où l'accent sera mis sur la fête. Avec quatre millions de francs de budget, ils ont prévu une scène pour les groupes, un grand espace pour laisser le public danser, des murs d'enceintes pour du gros son (ils seront tournés vers la mer, pour les voisins), des jeux de lumière avancés et de nombreuses surprises dont... des feux d'artifice ! Tout pour la fête et pour mettre en valeur les artistes locaux qui vont participer. Jusqu'à 23h la soirée sera sans alcool, mais les fêtards pourront ensuite poursuivre la fête lors d'un grand after au Helios, où les artistes du festival assureront l'animation.
Les deux organisateurs voulaient pouvoir vivre cette sensation de festival même dans leur fenua, et espèrent que le public sera nombreux pour partager leur rêve : "Si le 4 mai se passe très bien, on essayera de faire une édition tous les trois mois" nous assure Wilfred. Nous leur souhaitons donc un franc succès !
Le Tahiti Move Festival (TMF) est le rêve de deux jeunes étudiants qui voulaient créer un grand festival musical à Tahiti, à l'image de l'exubérant Tomorrowland en Belgique ou de l'Ultra Music Festival de Miami. Et leur rêve va devenir réalité le vendredi 4 mai sur le plateau de Outumaoro. Au programme : deux heures de concerts en live avec des groupes locaux, puis la scène sera occupée pendant quatre heures par des DJ et producteurs tahitiens, dont la nouvelle génération qui commence à se faire un nom (voir interviews).
Les organisateurs du festival sont Teariki Taata et Wilfred Johnston, deux étudiants dans leur vingtaine. Ils espèrent entre 4000 et 6000 personnes pour une soirée de folie où l'accent sera mis sur la fête. Avec quatre millions de francs de budget, ils ont prévu une scène pour les groupes, un grand espace pour laisser le public danser, des murs d'enceintes pour du gros son (ils seront tournés vers la mer, pour les voisins), des jeux de lumière avancés et de nombreuses surprises dont... des feux d'artifice ! Tout pour la fête et pour mettre en valeur les artistes locaux qui vont participer. Jusqu'à 23h la soirée sera sans alcool, mais les fêtards pourront ensuite poursuivre la fête lors d'un grand after au Helios, où les artistes du festival assureront l'animation.
Les deux organisateurs voulaient pouvoir vivre cette sensation de festival même dans leur fenua, et espèrent que le public sera nombreux pour partager leur rêve : "Si le 4 mai se passe très bien, on essayera de faire une édition tous les trois mois" nous assure Wilfred. Nous leur souhaitons donc un franc succès !
Le programme
Le premier Tahiti Move Festival rassemblera une partie de la nouvelle scène musicale de Tahiti le 4 mai sur le plateau de Outumaoro
16h30 : ouverture des portes
17h : Fred et Biggie
17h40 : Eto
18h20 : Irie Locals
19h00 : DJ Nasty et Deejay Crose
20h00 : DJ Mazek et DJ Mackom
21h00 : Tommy Driker et DJ Seckom
23h00 : Fermeture du festival, début de l'After au Helios
17h : Fred et Biggie
17h40 : Eto
18h20 : Irie Locals
19h00 : DJ Nasty et Deejay Crose
20h00 : DJ Mazek et DJ Mackom
21h00 : Tommy Driker et DJ Seckom
23h00 : Fermeture du festival, début de l'After au Helios
En pratique
Quand : vendredi 4 mai à partir de 17h
Où : Plateau de Outumaoro, accès par la route du lycée hôtelier. After au Helios dès 23h.
Combien :
Tahiti Move Festival : 2000 Fcfp
Festival + After : 3000 Fcfp
Préventes uniquement (pas de vente sur place) à Marama Surf et Shop 2000
Où : Plateau de Outumaoro, accès par la route du lycée hôtelier. After au Helios dès 23h.
Combien :
Tahiti Move Festival : 2000 Fcfp
Festival + After : 3000 Fcfp
Préventes uniquement (pas de vente sur place) à Marama Surf et Shop 2000
Teariki Taata, co-organisateur du Tahiti Move Festival, étudiant à l'UPF
Teariki et Wilfred, les deux étudiants qui organisent le TMF
"On essaie de se rapprocher au maximum de l'ambiance de l'Ultra Music Festival de Miami"
Comment est née l'idée du Tahiti Move Festival ?
Et bien j'ai toujours trouvé qu'à Tahiti on manque d'événements pour la jeunesse, et c'est de là que l'idée est venue. Je suis fan des grands événements qui s'organisent dans le monde, comme l'Ultra Music Festival de Miami. Donc je me suis lancé dans l'organisation d'un festival avec la même ambiance, mais à Tahiti et à notre échelle. C'est un événement vraiment dédié à la jeunesse, et c'est aussi un défi personnel d'organiser tout ça. On se souvient de la Tahiti Music Land organisé par Tommy Dricker en 2014 à Toata. Ensuite il n'y a plus rien eu... Donc j'ai voulu relancer un événement du même type, une grande soirée avec plein de jeunes artistes différents.
Comment s'est passée l'organisation ?
J'ai lancé l'organisation en novembre 2017, j'ai pu trouver un investisseur, un grand collègue à moi qui a cru au projet. J'ai commencé les démarches administratives en décembre et les demandes d'autorisation en janvier/février. En février Isabelle, experte en sécurité, a rejoint l'organisation. Finalement ça a été d'avoir les autorisations le plus long, puisque qu'elles sont arrivées il y a trois semaines seulement, ce qui nous a permis de lancer la communication.
Qu'as-tu prévu pour le festival ?
On voulait proposer de tout. Ça commence à 17h avec une série de concerts live par de jeunes artistes polynésiens : Irie Locals avec leur style reggae-roots, Eto qui est parti à la Nouvelle Star et Fred and Biggie, Fred qui a participé à la Nescafé Star. Ensuite la place sera prise par les jeunes DJ et producteurs du moment. Ce sera de l'électro, du moombahton et de la musique pour danser jusqu'à 23 heures. Comme l'évènement est ouvert à tous même aux mineurs, il n'y aura pas d'alcool au festival. Mais pour les majeurs, à partir de 23h on délocalisera tous les artistes du TMF au Helios.
Notre plus gros budget sera pour la scène, le son, la lumière et l'ambiance. On a prévu huit écrans, il y aura plusieurs feux d'artifices... On essaie de se rapprocher au maximum de l'ambiance de l'Ultra Music Festival de Miami !
Comment est née l'idée du Tahiti Move Festival ?
Et bien j'ai toujours trouvé qu'à Tahiti on manque d'événements pour la jeunesse, et c'est de là que l'idée est venue. Je suis fan des grands événements qui s'organisent dans le monde, comme l'Ultra Music Festival de Miami. Donc je me suis lancé dans l'organisation d'un festival avec la même ambiance, mais à Tahiti et à notre échelle. C'est un événement vraiment dédié à la jeunesse, et c'est aussi un défi personnel d'organiser tout ça. On se souvient de la Tahiti Music Land organisé par Tommy Dricker en 2014 à Toata. Ensuite il n'y a plus rien eu... Donc j'ai voulu relancer un événement du même type, une grande soirée avec plein de jeunes artistes différents.
Comment s'est passée l'organisation ?
J'ai lancé l'organisation en novembre 2017, j'ai pu trouver un investisseur, un grand collègue à moi qui a cru au projet. J'ai commencé les démarches administratives en décembre et les demandes d'autorisation en janvier/février. En février Isabelle, experte en sécurité, a rejoint l'organisation. Finalement ça a été d'avoir les autorisations le plus long, puisque qu'elles sont arrivées il y a trois semaines seulement, ce qui nous a permis de lancer la communication.
Qu'as-tu prévu pour le festival ?
On voulait proposer de tout. Ça commence à 17h avec une série de concerts live par de jeunes artistes polynésiens : Irie Locals avec leur style reggae-roots, Eto qui est parti à la Nouvelle Star et Fred and Biggie, Fred qui a participé à la Nescafé Star. Ensuite la place sera prise par les jeunes DJ et producteurs du moment. Ce sera de l'électro, du moombahton et de la musique pour danser jusqu'à 23 heures. Comme l'évènement est ouvert à tous même aux mineurs, il n'y aura pas d'alcool au festival. Mais pour les majeurs, à partir de 23h on délocalisera tous les artistes du TMF au Helios.
Notre plus gros budget sera pour la scène, le son, la lumière et l'ambiance. On a prévu huit écrans, il y aura plusieurs feux d'artifices... On essaie de se rapprocher au maximum de l'ambiance de l'Ultra Music Festival de Miami !
Deejay Crose : "Ce qu'on fait, on ne peut pas vraiment dire que c'est un style qui existe. Il a été inventé dans les quartiers de Tahiti"
Peux-tu te présenter au public ?
Je m'appelle Teanuanua, j'ai 21 ans, j'habite à Paea. Ça fait huit ans que je compose, j'ai commencé au collège avec des DJ plus âgés que moi, et je ne me suis jamais arrêté depuis. Je créer sur ordinateur, c'est une vraie passion. Au départ j'écoutais beaucoup toutes ces musiques dans mon quartier à Paea, j'ai grandi dedans et ça m'a donné envie de le faire. Le premier pas, ça a été quand ma cousine m'a présenté DJ Vista, qui était déjà lancé, et il m'a présenté tout ce qui est logiciels et technique, et avec ça je me suis lancé.
Comment définis-tu ton style ?
Je reste polyvalent. Ma première musique qui a fait beaucoup de vues s'appelait Angela, il y en a eu autre depuis. Ce qu'on fait, on ne peut pas vraiment dire que c'est un style qui existe. Il a été inventé dans les quartiers de Tahiti... C'est un mélange de local, tropical, moombahton, un peu de reggaeton... C'est un beat typique !
Si tu ne pouvais écouter que du local ou de l'électro, lequel choisirais-tu ?
Perso, le local. Ce que j'aime c'est mélanger ces sons locaux avec des styles internationaux. Quand je crée de la musique, j'aime quand les gens aiment ce que je fais. C'est comme de la cuisine : tu cuisines pour toi, mais tu aimes que ton plat soit mangé et apprécié par tout le monde.
Comment t'es-tu fait connaitre ?
Par internet. La plupart de mes morceaux sont sur SoundCloud. Pour ceux qui veulent découvrir toute cette scène locale, je recommande d'aller voir Tahiti SoundCloud. Même si en ce moment on ne publie plus vraiment en public, on envoie plus nos morceaux à des amis en mode privé... On peut dire qu'on se fait un peu désirer ! J'avoue qu'on est un peu dans notre délire sur notre petite île...
Ce festival sera votre première grosse scène ?
C'est la première fois qu'on participe à un événement aussi gros, mais ça fait plusieurs dates qu'on enchaine avec Nasty depuis qu'on s'est lancés à fond dans la musique il y a deux mois. Donc finalement pas trop de stress, ça n'est qu'une date de plus. Je mixe en boite, dans les salles omnisport, pour les anniversaires...
Je m'appelle Teanuanua, j'ai 21 ans, j'habite à Paea. Ça fait huit ans que je compose, j'ai commencé au collège avec des DJ plus âgés que moi, et je ne me suis jamais arrêté depuis. Je créer sur ordinateur, c'est une vraie passion. Au départ j'écoutais beaucoup toutes ces musiques dans mon quartier à Paea, j'ai grandi dedans et ça m'a donné envie de le faire. Le premier pas, ça a été quand ma cousine m'a présenté DJ Vista, qui était déjà lancé, et il m'a présenté tout ce qui est logiciels et technique, et avec ça je me suis lancé.
Comment définis-tu ton style ?
Je reste polyvalent. Ma première musique qui a fait beaucoup de vues s'appelait Angela, il y en a eu autre depuis. Ce qu'on fait, on ne peut pas vraiment dire que c'est un style qui existe. Il a été inventé dans les quartiers de Tahiti... C'est un mélange de local, tropical, moombahton, un peu de reggaeton... C'est un beat typique !
Si tu ne pouvais écouter que du local ou de l'électro, lequel choisirais-tu ?
Perso, le local. Ce que j'aime c'est mélanger ces sons locaux avec des styles internationaux. Quand je crée de la musique, j'aime quand les gens aiment ce que je fais. C'est comme de la cuisine : tu cuisines pour toi, mais tu aimes que ton plat soit mangé et apprécié par tout le monde.
Comment t'es-tu fait connaitre ?
Par internet. La plupart de mes morceaux sont sur SoundCloud. Pour ceux qui veulent découvrir toute cette scène locale, je recommande d'aller voir Tahiti SoundCloud. Même si en ce moment on ne publie plus vraiment en public, on envoie plus nos morceaux à des amis en mode privé... On peut dire qu'on se fait un peu désirer ! J'avoue qu'on est un peu dans notre délire sur notre petite île...
Ce festival sera votre première grosse scène ?
C'est la première fois qu'on participe à un événement aussi gros, mais ça fait plusieurs dates qu'on enchaine avec Nasty depuis qu'on s'est lancés à fond dans la musique il y a deux mois. Donc finalement pas trop de stress, ça n'est qu'une date de plus. Je mixe en boite, dans les salles omnisport, pour les anniversaires...
DJ Nasty : "Si on fait vraiment de la musique internationale, ça ne touche plus vraiment les gens ici"
Peux-tu te présenter ?
J'ai 19 ans, je m'appelle Kaehai et ça fait quatre ans que je suis dans la musique. En fait je suis un grand fan de musique depuis mon enfance, j'écoute tout le temps de la musique et c'est de là qu'est partie l'idée de me lancer dans la création. Je crée aussi sur l'ordinateur, on est amis avec Deejay Crose et on travaille parfois ensembles.
Quelle est la grande difficulté quand on créé de la musique sans instrument ?
Il faut avoir de l'inspiration, ça demande beaucoup d'idées. Il faut écouter beaucoup de musique, trouver plusieurs morceaux qui nous plaisent et les transformer à sa sauce.
C'est important de s'inspirer de la musique locale quand on crée de la musique électronique ?
A oui. Si on fait vraiment de la musique internationale, ça ne touche plus vraiment les gens d'ici... Autant écouter des ziks sur YouTube. Il y en a qui le font, de la musique purement internationale, mais ça ne marche pas vraiment. Ici les gens préfèrent les musiques un peu kaina, et nous on arrive à mélanger tout ça.
J'ai 19 ans, je m'appelle Kaehai et ça fait quatre ans que je suis dans la musique. En fait je suis un grand fan de musique depuis mon enfance, j'écoute tout le temps de la musique et c'est de là qu'est partie l'idée de me lancer dans la création. Je crée aussi sur l'ordinateur, on est amis avec Deejay Crose et on travaille parfois ensembles.
Quelle est la grande difficulté quand on créé de la musique sans instrument ?
Il faut avoir de l'inspiration, ça demande beaucoup d'idées. Il faut écouter beaucoup de musique, trouver plusieurs morceaux qui nous plaisent et les transformer à sa sauce.
C'est important de s'inspirer de la musique locale quand on crée de la musique électronique ?
A oui. Si on fait vraiment de la musique internationale, ça ne touche plus vraiment les gens d'ici... Autant écouter des ziks sur YouTube. Il y en a qui le font, de la musique purement internationale, mais ça ne marche pas vraiment. Ici les gens préfèrent les musiques un peu kaina, et nous on arrive à mélanger tout ça.