Le 19 décembre 2015, le président du Pays Edouard Fritch signait avec Ivan Ko, le mandataire du consortium chinois et Claude Drago, le directeur général de TNAD, maître d'ouvrage du Tahiti Mahana Beach, le protocole d'accord pour l'investissement à venir du projet Tahiti Mahana Beach.
PAPEETE, le 23 mars 2016. Le 19 décembre 2015, le protocole d’accord pour la réalisation du Tahiti Mahana Beach était signé par le Pays avec un groupement chinois composé de Recas Glogal Limited, China Railway international et R&F Properties. Depuis, ce vaste projet de complexe touristique est en phase de contractualisation. TNAD qui agit comme maître d'ouvrage pour le Pays vient de recevoir une nouvelle subvention.
Avec un investissement prévu de 270 milliards de Fcfp pour ce projet de complexe touristique à Punaauia, le Tahiti Mahana Beach nécessite un travail colossal de préparation. Après la signature du protocole d'accord avec le groupement d'investisseurs chinois à la fin de l'année 2015, le Pays espère bien finaliser un contrat de réalisation en bonne et due forme d'ici la fin du mois de juin prochain. Six mois peuvent paraitre longs, mais quand il s'agit d'un investissement d'une telle envergure, les phases préparatoires de ce genre de contrat, à l'international, exigent une expertise juridique pointue. Le 14 mars dernier, par un arrêté en conseil des ministres, le gouvernement a approuvé l'attribution d'une subvention d'investissement en faveur de Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD) de 192 millions de Fcfp. Cette somme servira à "financer d'une part, la poursuite du dialogue compétitif avec les investisseurs avec l'assistance d'experts au niveau juridique et économique, et d'autre part, la libération des emprises encore occupées dans le cadre du projet Tahiti Mahana Beach".
Il s'agit cette fois de la phase 4 du projet. En phase 3, en juillet 2015, l'établissement public TNAD avait déjà reçu une subvention de 186 millions de Fcfp "pour financer la consultation d'investisseurs, l'assistance d'experts au niveau juridique et économique et une étude d'impact sur l'environnement dans le cadre du projet Tahiti Mahana Beach". Précédemment encore, le 21 mai 2014, TNAD avait été attributaire d'une subvention de 554 millions de Fcfp pour les travaux d'aménagement, les acquisitions foncières liées aux projets "Ainapare", "Tahiti Mahana Beach" et le site de Mamao, sans que l'on sache la répartition de cette subvention aux trois projets visés.
Au final, il est ardu pour l'instant de se faire une idée des sommes débloquées par le Pays pour promouvoir son projet de complexe touristique à Tahiti. On peut néanmoins ajouter aux subventions précédentes versées à TNAD pour suivre les différentes opérations avant le début des travaux sur place, non seulement le coût d'achat de l'ancien hôtel Sofitel Maeava Beach (950 millions de Fcfp) et de destruction de cet ancien hôtel (200 millions de Fcfp). Des sommes déboursées par le Pays, importantes bien entendu, mais à comparer à l'investissement total prévu sur le site par ces promoteurs chinois. Le contrat définitif avec les investisseurs chinois sera signé pour une durée de 70 ans. Le titulaire devra recourir prioritairement à la main d’œuvre locale, en période de construction de même qu’en phase d’exploitation. L’achèvement et l’ouverture au public du complexe devra intervenir au plus tard six ans après la signature du contrat définitif : la date avancée jusqu'à présent, l'année 2022.
Avec un investissement prévu de 270 milliards de Fcfp pour ce projet de complexe touristique à Punaauia, le Tahiti Mahana Beach nécessite un travail colossal de préparation. Après la signature du protocole d'accord avec le groupement d'investisseurs chinois à la fin de l'année 2015, le Pays espère bien finaliser un contrat de réalisation en bonne et due forme d'ici la fin du mois de juin prochain. Six mois peuvent paraitre longs, mais quand il s'agit d'un investissement d'une telle envergure, les phases préparatoires de ce genre de contrat, à l'international, exigent une expertise juridique pointue. Le 14 mars dernier, par un arrêté en conseil des ministres, le gouvernement a approuvé l'attribution d'une subvention d'investissement en faveur de Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD) de 192 millions de Fcfp. Cette somme servira à "financer d'une part, la poursuite du dialogue compétitif avec les investisseurs avec l'assistance d'experts au niveau juridique et économique, et d'autre part, la libération des emprises encore occupées dans le cadre du projet Tahiti Mahana Beach".
Il s'agit cette fois de la phase 4 du projet. En phase 3, en juillet 2015, l'établissement public TNAD avait déjà reçu une subvention de 186 millions de Fcfp "pour financer la consultation d'investisseurs, l'assistance d'experts au niveau juridique et économique et une étude d'impact sur l'environnement dans le cadre du projet Tahiti Mahana Beach". Précédemment encore, le 21 mai 2014, TNAD avait été attributaire d'une subvention de 554 millions de Fcfp pour les travaux d'aménagement, les acquisitions foncières liées aux projets "Ainapare", "Tahiti Mahana Beach" et le site de Mamao, sans que l'on sache la répartition de cette subvention aux trois projets visés.
Au final, il est ardu pour l'instant de se faire une idée des sommes débloquées par le Pays pour promouvoir son projet de complexe touristique à Tahiti. On peut néanmoins ajouter aux subventions précédentes versées à TNAD pour suivre les différentes opérations avant le début des travaux sur place, non seulement le coût d'achat de l'ancien hôtel Sofitel Maeava Beach (950 millions de Fcfp) et de destruction de cet ancien hôtel (200 millions de Fcfp). Des sommes déboursées par le Pays, importantes bien entendu, mais à comparer à l'investissement total prévu sur le site par ces promoteurs chinois. Le contrat définitif avec les investisseurs chinois sera signé pour une durée de 70 ans. Le titulaire devra recourir prioritairement à la main d’œuvre locale, en période de construction de même qu’en phase d’exploitation. L’achèvement et l’ouverture au public du complexe devra intervenir au plus tard six ans après la signature du contrat définitif : la date avancée jusqu'à présent, l'année 2022.