Callan O'Reilly a su gérer son stress pendant toute la compétition
PAPARA, le 30 juin 2015. L’événement golfique de l’année s’est terminé dimanche après midi par la victoire de l’Australien Callan O’Reilly qui s’impose devant le Néozélandais Fraser Wilkin et Edward Stedman, un autre Australien. Trois compétitions étaient au programme entre le 21 et le 28 juin, l’open junior, le Pro Am et le Tahiti Golf Open International.
C’est Matahiapo Wohler qui s’est imposé dans la compétition Pro Am devant Jean François Cazaux et Jim Cholet alors que chez les femmes c’est Coraline Petras qui s’est imposée devant Vaea Nauta et Mélody Marret. Chez les juniors, rappelons que Nauriki Dury et Yann Lucas avaient remporté la compétition.
C’est la première fois que le golfeur professionnel Australien de New South Wales Callan O’reilly venait se mesurer aux autres pros sur le parcours de Atimaono. Il avait démarré la dernière journée en tant que favori, avec une bonne avance sur ses concurrents. Il a su maintenir cet écart, ce qui lui a assuré la victoire.
On a pu le voir détendu et concentré pendant toute la compétition, qui s’est déroulée sous un soleil beau et chaud, enchaînant les coups avec aisance et réussite. Il a reçu le trophée humblement, lors de la remise des prix qui s’est déroulée au Méridien, partenaire de l’événement.
C’est Matahiapo Wohler qui s’est imposé dans la compétition Pro Am devant Jean François Cazaux et Jim Cholet alors que chez les femmes c’est Coraline Petras qui s’est imposée devant Vaea Nauta et Mélody Marret. Chez les juniors, rappelons que Nauriki Dury et Yann Lucas avaient remporté la compétition.
C’est la première fois que le golfeur professionnel Australien de New South Wales Callan O’reilly venait se mesurer aux autres pros sur le parcours de Atimaono. Il avait démarré la dernière journée en tant que favori, avec une bonne avance sur ses concurrents. Il a su maintenir cet écart, ce qui lui a assuré la victoire.
On a pu le voir détendu et concentré pendant toute la compétition, qui s’est déroulée sous un soleil beau et chaud, enchaînant les coups avec aisance et réussite. Il a reçu le trophée humblement, lors de la remise des prix qui s’est déroulée au Méridien, partenaire de l’événement.
Kaha Brown, directrice de Tahiti Expert Events :
Quel est le bilan de cette 31e édition ?
« Cela fait 4 ans que nous accompagnons la fédération tahitienne de golf pour l’organisation de l’open international. Pour cette année encore, cela a été un succès. Nous avons enregistré le même nombre de professionnels que l’année dernière, avec un peu plus d’amateurs pour l’Open. »
« On a eu un petit bémol pour le Pro Am avec un peu moins d’inscrits, je pense que c’est dû au fait que nous avons fait le Pro Am en milieu de semaine, contrairement à l’année dernière. Néanmoins, on est content de cette année car on a eu d’excellentes conditions météo avec un temps magnifique. L’Egatt, avec Mr Wohler, a mis en place un parcours magnifique, les ‘greens’ étaient beaux, la PGA (ndlr Pro Golfers’ Association) a remarqué l’évolution du parcours, tous les joueurs ont pu apprécier de belles conditions de jeu. »
Il y a eu pour la première fois une retransmission en direct sur internet ?
« Oui, c’était une première, nous en sommes très contents. Le premier jour le ‘live’ n’a pas bien fonctionné parce qu’on ne pouvait pas deviner qu’à certains endroits du parcours, malgré les tests effectués au préalable, la couverture n’allait pas être optimale. On a eu quand même une bonne journée de direct pour le dernier jour, la PGA l’a même diffusée sur son site internet, le standard a donc été atteint. Je pense que c’est une première qui sera renouvelée l’année prochaine, ce qui permettra à plus de monde de suivre la compétition. »
La maîtrise de soi est primordiale pour la pratique du golf ?
« Tout à fait. Le revers des bonnes conditions météo a été la chaleur. Certains sont habitués à ces conditions climatiques, d’autres moins. En plus des 4 jours d’efforts, il a fallu maîtriser son stress. Coraline Petras vient de me dire qu’elle a mis deux jours à faire retomber le stress de l’évènement. C’est difficile, car lors de la dernière journée de jeu, les meilleurs sont mis ensemble, ce sont des adversaires de qualité avec qui l’on joue les 18 trous, il faut réussir à rester calme et réussir à se dire que c’est contre soi même que l’on joue et pas contre ses adversaires. La gestion du stress est primordiale. »
C’est un moment fort pour le golf à Tahiti ?
« Effectivement, le Tahiti Golf Open International est la compétition la plus prestigieuse de l’année mais il y a des compétitions quasiment chaque week end à Atimaono, c’est un sport qui se démocratise de plus en plus, l’école de golf compte de plus en plus d’élèves, on a un handicapé qui viens régulièrement, on essaye également d’intégrer la discipline dans la pratique scolaire. Il ne faut pas hésiter à se renseigner pour faire de l’initiation. »
« On entend parler du rachat du golf de Moorea, de l’ouverture d’un parcours sur Faa’a, on sent qu’il y a une évolution autour de cette discipline. L’open permet de donner une visibilité à la Polynésie à l’international. C’est dans ce sens que l’on essaye, chaque année, d’améliorer la promotion de l’événement, pour avoir pendant une semaine un ‘zoom’ sur la Polynésie, pour montrer au monde que l’on peut jouer au golf en Polynésie. » SB
Quel est le bilan de cette 31e édition ?
« Cela fait 4 ans que nous accompagnons la fédération tahitienne de golf pour l’organisation de l’open international. Pour cette année encore, cela a été un succès. Nous avons enregistré le même nombre de professionnels que l’année dernière, avec un peu plus d’amateurs pour l’Open. »
« On a eu un petit bémol pour le Pro Am avec un peu moins d’inscrits, je pense que c’est dû au fait que nous avons fait le Pro Am en milieu de semaine, contrairement à l’année dernière. Néanmoins, on est content de cette année car on a eu d’excellentes conditions météo avec un temps magnifique. L’Egatt, avec Mr Wohler, a mis en place un parcours magnifique, les ‘greens’ étaient beaux, la PGA (ndlr Pro Golfers’ Association) a remarqué l’évolution du parcours, tous les joueurs ont pu apprécier de belles conditions de jeu. »
Il y a eu pour la première fois une retransmission en direct sur internet ?
« Oui, c’était une première, nous en sommes très contents. Le premier jour le ‘live’ n’a pas bien fonctionné parce qu’on ne pouvait pas deviner qu’à certains endroits du parcours, malgré les tests effectués au préalable, la couverture n’allait pas être optimale. On a eu quand même une bonne journée de direct pour le dernier jour, la PGA l’a même diffusée sur son site internet, le standard a donc été atteint. Je pense que c’est une première qui sera renouvelée l’année prochaine, ce qui permettra à plus de monde de suivre la compétition. »
La maîtrise de soi est primordiale pour la pratique du golf ?
« Tout à fait. Le revers des bonnes conditions météo a été la chaleur. Certains sont habitués à ces conditions climatiques, d’autres moins. En plus des 4 jours d’efforts, il a fallu maîtriser son stress. Coraline Petras vient de me dire qu’elle a mis deux jours à faire retomber le stress de l’évènement. C’est difficile, car lors de la dernière journée de jeu, les meilleurs sont mis ensemble, ce sont des adversaires de qualité avec qui l’on joue les 18 trous, il faut réussir à rester calme et réussir à se dire que c’est contre soi même que l’on joue et pas contre ses adversaires. La gestion du stress est primordiale. »
C’est un moment fort pour le golf à Tahiti ?
« Effectivement, le Tahiti Golf Open International est la compétition la plus prestigieuse de l’année mais il y a des compétitions quasiment chaque week end à Atimaono, c’est un sport qui se démocratise de plus en plus, l’école de golf compte de plus en plus d’élèves, on a un handicapé qui viens régulièrement, on essaye également d’intégrer la discipline dans la pratique scolaire. Il ne faut pas hésiter à se renseigner pour faire de l’initiation. »
« On entend parler du rachat du golf de Moorea, de l’ouverture d’un parcours sur Faa’a, on sent qu’il y a une évolution autour de cette discipline. L’open permet de donner une visibilité à la Polynésie à l’international. C’est dans ce sens que l’on essaye, chaque année, d’améliorer la promotion de l’événement, pour avoir pendant une semaine un ‘zoom’ sur la Polynésie, pour montrer au monde que l’on peut jouer au golf en Polynésie. » SB
'Il faut se dire que c'est contre soi-même que loin joue'