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Tahiti Fashion Week : la grande fête de la mode et de la création locale se prépare !


Pendant trois jours, la mode et les créateurs locaux seront mis en lumière ! Ici, le mannequin Nina pour Nel’s L., créatrice de vêtements.
Pendant trois jours, la mode et les créateurs locaux seront mis en lumière ! Ici, le mannequin Nina pour Nel’s L., créatrice de vêtements.
PAPEETE, le 23 mai 2016 - La troisième édition de la Tahiti Fashion Week aura lieu les 8, 9 et 10 juin, dans les jardins de l'assemblée, puis au Méridien Tahiti. Dédié à la mode et à la création locale, cet "événement unique a pour vocation de fédérer et de promouvoir la culture polynésienne", explique le comité organisateur, piloté notamment par Alberto Vivian et Laurence Joutain.


La mode et les créateurs du fenua seront de nouveau à l'honneur pendant trois jours lors de la Tahiti Fashion Week. Ce rendez-vous devenu incontournable permet de mettre en lumière nos richesses culturelles, le savoir-faire de nos artisans et de nos artistes locaux, mais aussi de créer des rencontres uniques entre les professionnels du monde de la beauté. Après Londres, Paris, New York, Milan, Sydney, c'est donc Tahiti qui deviendra la capitale du glamour les 8, 9 et 10 juin. "Ce sont en effet des dates calées sur le calendrier international", confirme Alberto Vivian, le directeur artistique de l'événement. Et d'expliquer : "Notre souhait est de fédérer tous les créateurs locaux et de les rassembler sur la même période, en associant les acteurs de la mode."

Après le fameux concours Marilyn Agency, Alberto Vivian poursuit l’aventure grâce au partenariat avec l'agence Brave Model Management, située à Milan et dirigée par Bruno Pauletta. Ce découvreur de talents réputé mondialement sera d'ailleurs présent pour l'occasion, ainsi que la célèbre Marilyn Gauthier, fondatrice de l’agence Marilyn Agency, et Auro Varani, l'inventeur de la carte de visite en composite pour les mannequins. Productrice de la Tahiti Fashion Week, en collaboration avec Alberto, Laurence Joutain se focalise, quant à elle, sur la gestion des opérations. Agnès Genefort, responsable des créateurs, fait également partie du comité organisateur, qui s'entoure encore cette année d'une belle équipe de bénévoles, chargés des photos, de la déco, du maquillage, des coiffures, etc.

Le comité organisateur avec Alberto Vivian, directeur artistique, Laurence Joutain, directrice des opérations, et Agnès Genefort, responsable des créateurs.
Le comité organisateur avec Alberto Vivian, directeur artistique, Laurence Joutain, directrice des opérations, et Agnès Genefort, responsable des créateurs.
LA PROMOTION DE LA CULTURE POLYNÉSIENNE

Depuis neuf mois, les organisateurs s'affairent pour préparer au mieux cette fête qui a pour vocation à mettre en avant les talents polynésiens. Perles de Tahiti, nacres, mono'i, tissus, paréos, tapas, tressages… les influences de styles seront très variées et il y en aura pour tous les goûts. Le comité précise : "Nous sommes ouverts par rapport à la mode, l'important est que les créations aient un rapport avec le Pacifique. Elles peuvent avoir une inspiration internationale, mais elles doivent être dotées d'une histoire, d'une aspiration et d'un esprit propres au fenua. L'âme polynésienne doit être présente, car notre culture est bien vivante !"

Unis sous l'association "Pito pito", les organisateurs peuvent œuvrer en s'appuyant sur les subventions apportées par les ministères de la Culture, de l'Artisanat, du Tourisme et de l'Économie, ainsi que sur l'aide de Tahiti Tourisme et Air Tahiti Nui. Ce projet possède de multiples objectifs : "La Tahiti Fashion Week permet la promotion de la culture polynésienne, le développement économique des créateurs-entrepreneurs et artisans locaux, la mise en avant de l'éducation avec le partenariat des métiers de l'esthétique, de la coiffure et de la couture, sans oublier une sensibilisation à la nutrition et au bien-être."

Défilé de mannequins pour Sandryne Marere, créatrice de chapeaux.
Défilé de mannequins pour Sandryne Marere, créatrice de chapeaux.
UN CONCOURS DE MANNEQUINS

Lors des deux premières soirées, qui seront gratuites et se dérouleront dans les jardins de l'assemblée, une vingtaine de créateurs dévoileront textiles, bijoux et autres accessoires. Puis place à la soirée prestige dans le cadre du Méridien Tahiti, qui accueillera une cinquantaine d'intervenants de tous horizons. Un grand show entièrement dédié à la mode, ponctué d'interludes, qui présentera des collections privées et sera marqué par un concours de mannequins.

Onze jeunes femmes ont commencé les répétitions depuis lundi dernier et défileront pour tenter de décrocher un contrat au sein de l’agence Brave Model Management. Trois d'entre elles pourront être sélectionnées, et la grande gagnante remportera des tests photos et un billet d'avion Papeete-Milan. "Le mannequinat est un vrai métier ; il n'y a pas que des paillettes, c'est un travail intense", rappelle par ailleurs le comité. La Polynésie sera en outre sous les feux des projecteurs avec une couverture médiatique assurée par la presse internationale. Quoi qu'il en soit, votre quotidien Tahiti Infos et votre magazine Hine, tous deux partenaires de la Tahiti Fashion Week, suivront de près cet événement haut en couleur.

Bruno Pauletta, directeur de l’agence Brave Models Management, Marilyn Gauthier, fondatrice de l’agence Marilyn Agency, Auro Varani, inventeur du composite, et Maria Masci de l’agence BMM. (Photo : Angélo Yee Kin Choi)
Bruno Pauletta, directeur de l’agence Brave Models Management, Marilyn Gauthier, fondatrice de l’agence Marilyn Agency, Auro Varani, inventeur du composite, et Maria Masci de l’agence BMM. (Photo : Angélo Yee Kin Choi)
Infos pratiques

Mercredi 8 juin : Fashion shows, Day 1
Ouverture des portes à partir de 17 heures
Entrée libre
Jardins de l’assemblée

Jeudi 9 juin : Fashion shows, Day 2
Ouverture des portes à partir de 17 heures
Entrée libre
Jardins de l’assemblée

Vendredi 10 juin : soirée prestige
Cocktail dînatoire à partir de 18 heures
Grand show à partir de 19 heures
Tarif : 9 500 Fcfp
Hôtel Le Méridien

Rédigé par Dominique Schmitt le Lundi 23 Mai 2016 à 09:09 | Lu 3661 fois