PAPEETE, le 17 novembre 2014 - Le premier "Tahiti Export Event" a été lancé ce matin et sera ouvert jusqu'à mercredi 19 novembre, dans le hall de la CCISM. Il est destiné aux entrepreneurs polynésiens impliqués ou intéressés par l'exportation.
Pour l'inauguration du salon des exportateurs ce matin, la CCISM, le ministère de l'Économie et le patronat étaient rassemblés en un grand élan pour appeler les exportateurs à l'action. Tous les "facilitateurs" de la place, douanes, entreprises de conseils, spécialistes du e-commerce, du transport, etc., sont là au "Tahiti Export Event "pour guider les chefs d'entreprises et les porteurs de projets.
Des conférences et des tables rondes ont lieu pour faire le point sur la situation de l'export polynésien, et des invités internationaux vont partager avec le public leur expérience sur les marchés nord-américains, japonais et européens.
L'un de ces experts est Elisabeth Leontieff-Hirshon, d'Ubifrance Amérique du Nord. Cette Tahitienne fait carrière dans cet établissement public français chargé d'accompagner les entreprises françaises à l'international, et elle a une grande confiance dans la capacité des entreprises polynésiennes à s'adapter aux marchés mondiaux, surtout avec l'aide d'Ubifrance."Il faut surtout avoir un produit, une offre qui sorte du lot, une valeur ajoutée qui permet de se différencier par rapport à ce qui se fait déjà en Amérique du Nord, et je pense que nous en avons la capacité ici en Polynésie."
Elle nous prête des atouts tels que la créativité, l'inventivité, la ténacité, et note la belle qualité de nos produits, allant de la perle à la création de mode. "Les difficultés en Amérique du Nord ce sont les moyens de financement, car il faut attaquer ce marché sur la durée. Et il faut savoir communiquer sur sa différence." Elle donnera tous les détails ce mardi à 15h lors d'une conférence.
Philippe Maunier, président de la commission export de la CCISM, ajoute de son côté que c'est que dans des marchés de niche que les exportateurs polynésiens tireront leur épingle du jeu. Il analyse aussi que "les exportations ont tendance à stagner. On aurait intérêt à leur donner un petit coup de boost pour pouvoir vendre à l'export. Il faut donc s'adapter aux normes et régulations de certains pays pour pouvoir y vendre. L'Europe qui est très contraignante sur les normes, et les Etats-Unis également."
Pour lui, l'autonomie économique de la Polynésie ne sera possible qu'en développant les exportations.
Pour l'inauguration du salon des exportateurs ce matin, la CCISM, le ministère de l'Économie et le patronat étaient rassemblés en un grand élan pour appeler les exportateurs à l'action. Tous les "facilitateurs" de la place, douanes, entreprises de conseils, spécialistes du e-commerce, du transport, etc., sont là au "Tahiti Export Event "pour guider les chefs d'entreprises et les porteurs de projets.
Des conférences et des tables rondes ont lieu pour faire le point sur la situation de l'export polynésien, et des invités internationaux vont partager avec le public leur expérience sur les marchés nord-américains, japonais et européens.
L'un de ces experts est Elisabeth Leontieff-Hirshon, d'Ubifrance Amérique du Nord. Cette Tahitienne fait carrière dans cet établissement public français chargé d'accompagner les entreprises françaises à l'international, et elle a une grande confiance dans la capacité des entreprises polynésiennes à s'adapter aux marchés mondiaux, surtout avec l'aide d'Ubifrance."Il faut surtout avoir un produit, une offre qui sorte du lot, une valeur ajoutée qui permet de se différencier par rapport à ce qui se fait déjà en Amérique du Nord, et je pense que nous en avons la capacité ici en Polynésie."
Elle nous prête des atouts tels que la créativité, l'inventivité, la ténacité, et note la belle qualité de nos produits, allant de la perle à la création de mode. "Les difficultés en Amérique du Nord ce sont les moyens de financement, car il faut attaquer ce marché sur la durée. Et il faut savoir communiquer sur sa différence." Elle donnera tous les détails ce mardi à 15h lors d'une conférence.
Philippe Maunier, président de la commission export de la CCISM, ajoute de son côté que c'est que dans des marchés de niche que les exportateurs polynésiens tireront leur épingle du jeu. Il analyse aussi que "les exportations ont tendance à stagner. On aurait intérêt à leur donner un petit coup de boost pour pouvoir vendre à l'export. Il faut donc s'adapter aux normes et régulations de certains pays pour pouvoir y vendre. L'Europe qui est très contraignante sur les normes, et les Etats-Unis également."
Pour lui, l'autonomie économique de la Polynésie ne sera possible qu'en développant les exportations.
Elisabeth Leontieff-Hirshon, avec Philippe Maunier en arrière-plan