À son échelle, Tahiri contribue à la préservation de l’environnement avec une alternative originale (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 5 septembre 2024 – Artisane de Papara adepte de l’upcycling, Tahiri s’est lancée dans la confection de parures à base de capsules de café en aluminium. Avec d’autres exposantes du marché, elle anime actuellement des ateliers à destination du grand public.
Parmi la quarantaine d’exposants réunis au marché communal de Papara, Tahiri, ou Éliane, de son deuxième prénom usuel, détonne. Sa source d’inspiration ? Les déchets. “Je suis revenue au Fenua depuis cinq ans. J’étais à Nouméa pour mes études et ma formation d’art. Ça fait huit mois que je suis au marché. Mon stand, c’est un mélange d’artisanat et d’upcycling. Ça consiste à récupérer des choses qui sont destinées à être jetées, pour les transformer”, explique la jeune femme de 37 ans.
Parmi ses dernières créations en date, on retrouve des pinces à cheveux surmontées d’une fleur, dont les pétales sont constitués de capsules de café en aluminium. Si des solutions de recyclage sont proposées localement, notamment par une enseigne commercialisant les fameuses capsules, elles sont encore trop nombreuses à finir leur vie au fond d’un sac-poubelle.
Parmi la quarantaine d’exposants réunis au marché communal de Papara, Tahiri, ou Éliane, de son deuxième prénom usuel, détonne. Sa source d’inspiration ? Les déchets. “Je suis revenue au Fenua depuis cinq ans. J’étais à Nouméa pour mes études et ma formation d’art. Ça fait huit mois que je suis au marché. Mon stand, c’est un mélange d’artisanat et d’upcycling. Ça consiste à récupérer des choses qui sont destinées à être jetées, pour les transformer”, explique la jeune femme de 37 ans.
Parmi ses dernières créations en date, on retrouve des pinces à cheveux surmontées d’une fleur, dont les pétales sont constitués de capsules de café en aluminium. Si des solutions de recyclage sont proposées localement, notamment par une enseigne commercialisant les fameuses capsules, elles sont encore trop nombreuses à finir leur vie au fond d’un sac-poubelle.
Troc et créativité
À son échelle, Tahiri contribue à la préservation de l’environnement en offrant une alternative originale. “Je fais du troc : des consommateurs me donnent des capsules, je m’occupe de les vider et de les nettoyer, et en échange, j’offre une création. Je me suis lancée depuis deux semaines et j’entame déjà ma cinquième série. Les gens sont agréablement surpris par le résultat, avec une perle au centre pour la touche locale”, remarque-t-elle.
L’artisane joue avec les couleurs et la souplesse du métal, qui se froisse, se tord et se plie comme un origami, ce qui lui permet de réaliser de plus petites pièces, dont des boucles d’oreille. Après Nouméa, elle envisage de monter une association pour proposer des animations mêlant art et recyclage dans les écoles de Papara.
Des ateliers au marché de Papara
Tahiri fait partie des six artisanes qui animent des ateliers tous publics, du mercredi 4 au samedi 7 septembre, au marché de Papara. Chapeaux, paniers, éventails, colliers, pendentifs et kumuhei, moyennant 500 à 1.000 francs, la formation permet de repartir avec sa création. “Ça permet d’animer le marché autour du partage de connaissances”, invite Tumata Teriitahi, conseillère municipale en charge du marché et du tourisme.