PAPARA, le 30 janvier 2018. Après les fortes pluies qui avaient touché Tahiti en janvier 2017, le ministre de l'Equipement avait pris deux arrêtés pour autoriser l'extraction de matériaux dans le cadre du curage de la rivière de la Taharu'u, située à Papara.
En mars, des surfeurs avaient manifesté contre ces travaux. Les deux sociétés qui avaient obtenu l'autorisation d'extraire des matériaux n'ont finalement jamais entrepris les travaux. Le rapporteur public du tribunal administratif a estimé ce mardi que les autorisations étaient, un an après, caduques. Un avis qui réjouit l'association Ia Ora Taharu'u qui avait demandé au tribunal administratif d'annuler ces arrêtés. Une représentante de l'association a souligné devant les membres du tribunal administratif "qu'extraire davantage de matériaux seraient dangereux". "Un gros volume a déjà été extrait", a-t-elle souligné.
"Les extractions aggravent l'érosion, fragilisent les enrochements et les berges non protégés encore plus", explique l'association. "Les curages visant à dégager la rivière pour rétablir un écoulement normal sont nécessaires. Mais les matériaux doivent au maximum servir à reprotéger les berges pour ne pas perturber l'érosion et ne doivent être extraits seulement exceptionnellement."
Le tribunal administratif a mis sa décision en délibéré. C'est lui qui dira si les autorisations sont valables encore ou non.
En mars, des surfeurs avaient manifesté contre ces travaux. Les deux sociétés qui avaient obtenu l'autorisation d'extraire des matériaux n'ont finalement jamais entrepris les travaux. Le rapporteur public du tribunal administratif a estimé ce mardi que les autorisations étaient, un an après, caduques. Un avis qui réjouit l'association Ia Ora Taharu'u qui avait demandé au tribunal administratif d'annuler ces arrêtés. Une représentante de l'association a souligné devant les membres du tribunal administratif "qu'extraire davantage de matériaux seraient dangereux". "Un gros volume a déjà été extrait", a-t-elle souligné.
"Les extractions aggravent l'érosion, fragilisent les enrochements et les berges non protégés encore plus", explique l'association. "Les curages visant à dégager la rivière pour rétablir un écoulement normal sont nécessaires. Mais les matériaux doivent au maximum servir à reprotéger les berges pour ne pas perturber l'érosion et ne doivent être extraits seulement exceptionnellement."
Le tribunal administratif a mis sa décision en délibéré. C'est lui qui dira si les autorisations sont valables encore ou non.