Tahiti, le 28 mars 2022 – Très intéressé par le marché polynésien depuis deux ans, le Groupe CITY, basé à Paris, annonce trois projets immobiliers et hôteliers de grande ampleur au fenua pour près de 50 milliards de Fcfp d'investissement : l'ensemble immobilier Ocean Park avec 475 appartements en bord de mer à Punaauia, le réaménagement complet du site du Tahara'a avec commerces, restaurants et hôtel de 141 chambres, et enfin l'hôtel 5 étoiles de 182 chambres sur l'ancien site du Lagoon Resort de Bora Bora. Dans une interview exclusive accordée à Tahiti Infos, le président du Groupe CITY, Christophe Petit, détaille ces projets et expose la vision de son groupe au fenua.
Votre groupe affiche depuis 2020 un intérêt marqué pour des investissements et projets d'aménagement et d'hôtellerie au fenua, expliquez-nous la politique générale du Groupe CITY et vos ambitions en Polynésie française ?
"La volonté du groupe est de renforcer ses métiers historiques en développant de nouveaux territoires, c’est dans ce cadre que nous avons décidé d’ouvrir notre réflexion à la Polynésie en 2020. Nous souhaitons dans un premier temps accompagner le Pays dans les besoins de développement de nouveaux projets structurants à Tahiti et notamment dans l’offre de logements neufs."
Pouvez-vous nous présenter dans les grandes lignes l'historique et les activités de votre société ?
"Notre entreprise repose sur trois grands axes : l’activité historique du groupe est la promotion immobilière de logements résidentiels avec une spécificité d’être autant aménageur de territoires que promoteur immobilier, en travaillant à l’échelle de sites importants et stratégiques en relation étroite avec les acteurs locaux et les collectivités territoriales. Nous développons, dans la grande majorité des cas, des programmes mixtes réunissant logements, commerces, bureaux, services de loisir et hôtellerie. Notre deuxième activité consiste à développer et exploiter des hôtels de différentes catégories, essentiellement sur le territoire métropolitain mais également dans quelques autres zones stratégiques dont la Polynésie fait dorénavant partie. La troisième activité du groupe est une activité de construction générale, exclusivement en France métropolitaine."
Parmi les projets à court terme du Groupe CITY figure l'aménagement immobilier Ocean Park à Punaauia, pouvez-vous nous détailler les contours de ce projet et son échéance prévisionnelle ?
"Nous avons la chance de développer sur un terrain emblématique et extrêmement stratégique à Punaauia un programme de logements résidentiels de haut standing les pieds dans l’eau, sur un linéaire de plage de 400 mètres, et intégré à un parc luxuriant. Il s’agit d’un ensemble de 475 appartements, allant du studio au Penthouse, avec des vues imprenables sur Moorea. Il s’agit d’un ensemble immobilier comprenant de nombreux services dans les codes d’un hôtel 5 étoiles : spa de luxe, trois piscines dont une intérieure, salle de fitness, pool bar, salle de réception, kid’s room, conciergerie… Nous allons lancer la commercialisation dans les prochaines semaines et le démarrage des travaux est prévu pour le dernier trimestre 2022."
Votre groupe affiche depuis 2020 un intérêt marqué pour des investissements et projets d'aménagement et d'hôtellerie au fenua, expliquez-nous la politique générale du Groupe CITY et vos ambitions en Polynésie française ?
"La volonté du groupe est de renforcer ses métiers historiques en développant de nouveaux territoires, c’est dans ce cadre que nous avons décidé d’ouvrir notre réflexion à la Polynésie en 2020. Nous souhaitons dans un premier temps accompagner le Pays dans les besoins de développement de nouveaux projets structurants à Tahiti et notamment dans l’offre de logements neufs."
Pouvez-vous nous présenter dans les grandes lignes l'historique et les activités de votre société ?
"Notre entreprise repose sur trois grands axes : l’activité historique du groupe est la promotion immobilière de logements résidentiels avec une spécificité d’être autant aménageur de territoires que promoteur immobilier, en travaillant à l’échelle de sites importants et stratégiques en relation étroite avec les acteurs locaux et les collectivités territoriales. Nous développons, dans la grande majorité des cas, des programmes mixtes réunissant logements, commerces, bureaux, services de loisir et hôtellerie. Notre deuxième activité consiste à développer et exploiter des hôtels de différentes catégories, essentiellement sur le territoire métropolitain mais également dans quelques autres zones stratégiques dont la Polynésie fait dorénavant partie. La troisième activité du groupe est une activité de construction générale, exclusivement en France métropolitaine."
Parmi les projets à court terme du Groupe CITY figure l'aménagement immobilier Ocean Park à Punaauia, pouvez-vous nous détailler les contours de ce projet et son échéance prévisionnelle ?
"Nous avons la chance de développer sur un terrain emblématique et extrêmement stratégique à Punaauia un programme de logements résidentiels de haut standing les pieds dans l’eau, sur un linéaire de plage de 400 mètres, et intégré à un parc luxuriant. Il s’agit d’un ensemble de 475 appartements, allant du studio au Penthouse, avec des vues imprenables sur Moorea. Il s’agit d’un ensemble immobilier comprenant de nombreux services dans les codes d’un hôtel 5 étoiles : spa de luxe, trois piscines dont une intérieure, salle de fitness, pool bar, salle de réception, kid’s room, conciergerie… Nous allons lancer la commercialisation dans les prochaines semaines et le démarrage des travaux est prévu pour le dernier trimestre 2022."
De la même façon, vous avez entrepris de racheter et de réaménager le fameux site de l'ancien hôtel du Tahara'a à Arue, qu'ambitionnez-vous de développer sur place et avec quel calendrier ?
"Il s’agit en réalité du premier projet sur lequel nous avons souhaité investir en Polynésie, ce site emblématique dans le cœur de tous les Polynésiens. Nous voulons faire renaitre le mythe du Tahara’a et redonner aux Tahitiens la possibilité de vivre des expériences au quotidien dans ce site exceptionnel. Nous avons conçu un programme mixte de commerces et d’une offre très variée de restauration allant de la roulotte à différents concepts de restaurants, dans le parc comme en bord de plage. Nous allons démolir la friche de l’hôtel existant pour ouvrir un nouvel hôtel 5 étoiles de 141 chambres. Nous avons choisi le groupe Accor et la marque Pullman pour exploiter ce nouvel hôtel et nous aurons une offre variée de logements de haut standing nichés dans différents secteurs de ce site au bord de l’eau."
Plus récemment, nous avons appris que le Groupe CITY portait également un projet hôtelier à Bora Bora sous le nom Luxury 5-star hôtel motu Toopa, en quoi consiste exactement cet autre investissement ?
"Il est difficile d’investir en Polynésie et notamment dans l’hôtellerie sans prendre en compte le trésor que constitue Bora Bora. Dans cette optique, notre choix s’est porté sur l’ancien hôtel BBLR [Bora Bora Lagoon Resort, ndlr] pour sa singularité, ses vues époustouflantes depuis la colline sur le lagon et vers l’île principale mais également pour sa plage, l’une des plus belles de l’île et qui ne manquera pas de séduire nos futurs clients. Il s’agit d’un hôtel 5 étoiles, de 182 chambres, suites sur plage et sur pilotis, doté d’une multitude de services et de plusieurs restaurants de spécialités. L’hôtel sera exploité par le Groupe Accor et la marque Fairmont."
"Il s’agit en réalité du premier projet sur lequel nous avons souhaité investir en Polynésie, ce site emblématique dans le cœur de tous les Polynésiens. Nous voulons faire renaitre le mythe du Tahara’a et redonner aux Tahitiens la possibilité de vivre des expériences au quotidien dans ce site exceptionnel. Nous avons conçu un programme mixte de commerces et d’une offre très variée de restauration allant de la roulotte à différents concepts de restaurants, dans le parc comme en bord de plage. Nous allons démolir la friche de l’hôtel existant pour ouvrir un nouvel hôtel 5 étoiles de 141 chambres. Nous avons choisi le groupe Accor et la marque Pullman pour exploiter ce nouvel hôtel et nous aurons une offre variée de logements de haut standing nichés dans différents secteurs de ce site au bord de l’eau."
Plus récemment, nous avons appris que le Groupe CITY portait également un projet hôtelier à Bora Bora sous le nom Luxury 5-star hôtel motu Toopa, en quoi consiste exactement cet autre investissement ?
"Il est difficile d’investir en Polynésie et notamment dans l’hôtellerie sans prendre en compte le trésor que constitue Bora Bora. Dans cette optique, notre choix s’est porté sur l’ancien hôtel BBLR [Bora Bora Lagoon Resort, ndlr] pour sa singularité, ses vues époustouflantes depuis la colline sur le lagon et vers l’île principale mais également pour sa plage, l’une des plus belles de l’île et qui ne manquera pas de séduire nos futurs clients. Il s’agit d’un hôtel 5 étoiles, de 182 chambres, suites sur plage et sur pilotis, doté d’une multitude de services et de plusieurs restaurants de spécialités. L’hôtel sera exploité par le Groupe Accor et la marque Fairmont."
Sur ces trois projets les plus avancés du Groupe CITY en Polynésie française, quels sont les montants des différents investissements prévus ?
"Il est complexe de comparer et d’additionner l’investissement dans les projets de promotion immobilière, qui correspondent à des ventes sur plan d’appartements, aux projets d’hôtels et de commerces qui sont eux des investissements du groupe sur le long terme. Le montant global de l’investissement correspond à environ 50 milliards de Fcfp, dont le principal investissement correspond au marché de travaux."
Pouvez-vous garantir que la construction et l'aménagement de ces projets passera par une main-d'œuvre locale et aura des retombées économiques à court terme dans ces secteurs pour l'économie locale ?
"Nous avons d’ores et déjà noué d’excellentes relations avec les principaux acteurs locaux de la construction, nous sommes conscients du volume très important que ces chantiers simultanés vont représenter pour le marché de la construction en Polynésie. Nous souhaitons que ce challenge puisse contribuer à former, accompagner et développer de nouvelles perspectives d’emplois et de professionnalisation de la main d’œuvre polynésienne. Notre ambition est de pouvoir construire ces chantiers en faisant appel à la main d’œuvre locale autant que possible. Les retombées économiques que l’on peut considérer à court terme résident dans la construction des projets, et à moyen et long terme, dans la création de plusieurs centaines d’emplois sur chaque site et dans la nécessité de former et d’accompagner de nouveaux employés dans chacun des métiers que nous allons exercer. Nous souhaitons travailler main dans la main avec le Pays pour trouver en amont les meilleures solutions et inciter les Polynésiens à travailler dans nos projets."
Le Groupe City dispose depuis peu d'une agence en Polynésie française, qui va devenir le second marché de votre société après la métropole. Pourquoi avoir choisi d'investir au fenua ?
"Nous avons été convaincus tant par l’accueil des Polynésiens et des autorités polynésiennes que par les besoins de développement de projets touristiques structurants. Nous avons donc ouvert une agence à Papeete qui compte sept collaborateurs aujourd’hui, et une quinzaine de personnes d’ici la fin de l’année.
Nous souhaitons en effet que la Polynésie devienne le second marché en volume d’affaires après la métropole. C’est dans cette optique que nous avons ciblé plusieurs opérations simultanées afin de se garantir un stock d’appartements à construire et de projets à développer."
À plus long terme, doit-on s'attendre à d'autres projets d'investissements de votre part à Tahiti ou dans les îles de la Polynésie ?
"Oui sans aucun doute, nous n’avons pas décidé d’investir au fenua par opportunités ou à court terme, nous avons une logique d’investissement sur du très long terme et souhaitons développer nos activités sur d’autres sites stratégiques ou pourquoi pas sur d’autres îles."
"Il est complexe de comparer et d’additionner l’investissement dans les projets de promotion immobilière, qui correspondent à des ventes sur plan d’appartements, aux projets d’hôtels et de commerces qui sont eux des investissements du groupe sur le long terme. Le montant global de l’investissement correspond à environ 50 milliards de Fcfp, dont le principal investissement correspond au marché de travaux."
Pouvez-vous garantir que la construction et l'aménagement de ces projets passera par une main-d'œuvre locale et aura des retombées économiques à court terme dans ces secteurs pour l'économie locale ?
"Nous avons d’ores et déjà noué d’excellentes relations avec les principaux acteurs locaux de la construction, nous sommes conscients du volume très important que ces chantiers simultanés vont représenter pour le marché de la construction en Polynésie. Nous souhaitons que ce challenge puisse contribuer à former, accompagner et développer de nouvelles perspectives d’emplois et de professionnalisation de la main d’œuvre polynésienne. Notre ambition est de pouvoir construire ces chantiers en faisant appel à la main d’œuvre locale autant que possible. Les retombées économiques que l’on peut considérer à court terme résident dans la construction des projets, et à moyen et long terme, dans la création de plusieurs centaines d’emplois sur chaque site et dans la nécessité de former et d’accompagner de nouveaux employés dans chacun des métiers que nous allons exercer. Nous souhaitons travailler main dans la main avec le Pays pour trouver en amont les meilleures solutions et inciter les Polynésiens à travailler dans nos projets."
Le Groupe City dispose depuis peu d'une agence en Polynésie française, qui va devenir le second marché de votre société après la métropole. Pourquoi avoir choisi d'investir au fenua ?
"Nous avons été convaincus tant par l’accueil des Polynésiens et des autorités polynésiennes que par les besoins de développement de projets touristiques structurants. Nous avons donc ouvert une agence à Papeete qui compte sept collaborateurs aujourd’hui, et une quinzaine de personnes d’ici la fin de l’année.
Nous souhaitons en effet que la Polynésie devienne le second marché en volume d’affaires après la métropole. C’est dans cette optique que nous avons ciblé plusieurs opérations simultanées afin de se garantir un stock d’appartements à construire et de projets à développer."
À plus long terme, doit-on s'attendre à d'autres projets d'investissements de votre part à Tahiti ou dans les îles de la Polynésie ?
"Oui sans aucun doute, nous n’avons pas décidé d’investir au fenua par opportunités ou à court terme, nous avons une logique d’investissement sur du très long terme et souhaitons développer nos activités sur d’autres sites stratégiques ou pourquoi pas sur d’autres îles."
Le groupe CITY, c'est qui ?
Promoteur immobilier, aménageur urbain, constructeur et investisseur, le Groupe CITY basé en France métropolitaine dispose de 276 collaborateurs répartis sur six sites à Paris, Lille, Versailles, Miami, Casablanca et Papeete. Le Groupe au capital de 6 milliards de Fcfp annonce un stock de 4 000 logements, 15 000 mètres carrés de commerces et 1 200 chambres d'hôtels, pour un volume d'affaire consolidé de 36 milliards de Fcfp et un carnet de commande pour la seule partie construction de 84 milliards de Fcfp.
C'est au début des années 2020 que le Groupe CITY s'est intéressé à la Polynésie française, après le début de la crise Covid, mais à une période où le fenua restait l'un des rares territoires du monde encore ouvert au tourisme malgré la pandémie. Aujourd'hui doté d'une agence à Papeete, le groupe a surtout fait parler de lui en signant le compromis de rachat du site de l'ancien hôtel du Tahara'a à Arue. Ses programmes de logements ou d'aménagements immobiliers étant principalement établis aujourd'hui en France métropolitaine, le groupe entend faire de la Polynésie française son second marché après l'Hexagone avec la réalisation des trois programmes à Punaauia, Arue et Bora Bora.
C'est au début des années 2020 que le Groupe CITY s'est intéressé à la Polynésie française, après le début de la crise Covid, mais à une période où le fenua restait l'un des rares territoires du monde encore ouvert au tourisme malgré la pandémie. Aujourd'hui doté d'une agence à Papeete, le groupe a surtout fait parler de lui en signant le compromis de rachat du site de l'ancien hôtel du Tahara'a à Arue. Ses programmes de logements ou d'aménagements immobiliers étant principalement établis aujourd'hui en France métropolitaine, le groupe entend faire de la Polynésie française son second marché après l'Hexagone avec la réalisation des trois programmes à Punaauia, Arue et Bora Bora.