Raihau Chin à Rio
Raihau Chin, 22 ans, a eu un parcours difficile puisqu’il a enchainé les blessures avant de parvenir à décrocher le titre de champion de France Elite 2016 dans la catégorie – de 74 kg. Il a pu se rétablir tout juste pour obtenir le titre mais pas assez tôt pour pouvoir faire partie des sélectionnés, qui se préparent bien avant l’échéance des Jeux Olympiques. Il a tout de même pu faire partie de l’aventure en tant que préparateur.
Les Jeux Olympiques de Rio se sont déroulés du 5 au 21 août, le bilan de l’équipe de France de taekwondo a été mitigé avec une seule médaille d’argent obtenue par Haby Niaré contre les deux médailles obtenues à Londres en 2012 par Marlène Harnois et Anne Caroline Graffe. La Tahitienne n’a pas combattu cette fois-ci puisque la titulaire Gladys Epangue était présente. SB
Les Jeux Olympiques de Rio se sont déroulés du 5 au 21 août, le bilan de l’équipe de France de taekwondo a été mitigé avec une seule médaille d’argent obtenue par Haby Niaré contre les deux médailles obtenues à Londres en 2012 par Marlène Harnois et Anne Caroline Graffe. La Tahitienne n’a pas combattu cette fois-ci puisque la titulaire Gladys Epangue était présente. SB
Raihau Chin et Anne Caroline Graffe
Raihau Chin, 22 ans, en interview exclusive :
Comment as-tu pu faire partie de l’aventure ?
« Avant mes blessures de 2014, je faisais déjà partie du collectif olympique car moi aussi j’avais mes chances pour RIO. J’étais bien lancé, mais les blessures m’ont définitivement stoppé dans ma course à la qualification. En janvier, j’ai fait mon retour sur les tatamis, avec quelques lacunes mais j’ai très vite retrouvé mon niveau, gagné les championnats de France et j’ai pu être sélectionné pour les championnats d’Europe dans la foulée. »
« Mon panel technique étant quasi complet, je fus un candidat idéal pour la préparation des sélectionnés olympiques car je pouvais à la fois travailler avec la plus légère comme avec le plus lourd et j’avais une certaine facilité à mimer les potentiels adversaires qu’ils allaient rencontrer à Rio. »
Comment s’est passé le quotidien ?
« Le quotidien pendant les JO n’a pas été facile car en tant que partenaire, il faut être capable d’accepter de prendre des coups sans pouvoir vraiment en rendre mais surtout il faut gérer la frustration de se sentir si proche du rêve olympique, sans pouvoir réellement avoir l’opportunité de le concrétiser. J’ai tout de même beaucoup appris car en simulant le jeu des adversaires, j’appliquais l’ensemble de leurs points forts/faibles ; je pouvais donc m’en inspirer et compléter le mien. »
Représenter Tahiti à travers la France et l’Insep ?
« Représenter toute une nation, y compris nos îles, est quelque chose de grandiose. C’est une grande fierté pour moi de porter les couleurs de la France et aussi celles du Fenua lors de chaque compétition auxquelles je participe. Mon rêve serait de faire le tour de l’aire de combat à Tokyo en 2020 avec le drapeau tahitien et le drapeau français, après ma victoire en finale. »
Le bilan de la délégation française de taekwondo ?
« Nous sommes quand même déçus du résultat car on s’est durement préparés et nous visions tous l’Or Olympique qui manque encore au taekwondo français. Nos ambitions étaient de revenir avec quatre médailles d’or, nous revenons aujourd’hui avec une d’argent. Ce n’est pas ce que l’on espérait mais cela reste une très belle médaille olympique. Félicitations à Haby Niaré, à nos trois sélectionnés, mais aussi à tous les athlètes français qui nous ont fait vibrer pendant ces Jeux. »
Partager l’aventure Olympique avec Anne Caroline a été enrichissant ?
« Anne Caroline m’avait beaucoup parlé de son expérience à Londres mais c’est en voyant de mes propres yeux les enjeux de l’événement que j’ai réellement réalisé l’impact de cette compétition dans l’esprit d’un athlète. Même si je n’ai pas eu la chance d’y participer, je suis très fier d’avoir pu m’y rendre. Cela me donne encore plus l’envie d’y retourner et de ramener cette médaille d’or tant convoitée. »
Quelques mots pour les lecteurs de Tahiti Infos ?
« Je donne rendez-vous à tous les Tahitiens en 2020 à Tokyo en espérant que je puisse me qualifier. Je voudrais remercier mon premier entraineur Joe Kiihapaa et son frère Jean qui m’ont permis d’être à ce niveau aujourd’hui, sans oublier mes parents qui ont toujours cru en moi, la fédération française de Taekwondo et mes coéquipiers d’entraînements. Un grand merci à Air Tahiti Nui qui m’offre la possibilité de rentrer au Fenua refaire le plein d’énergie. » Propos recueillis par SB
Comment as-tu pu faire partie de l’aventure ?
« Avant mes blessures de 2014, je faisais déjà partie du collectif olympique car moi aussi j’avais mes chances pour RIO. J’étais bien lancé, mais les blessures m’ont définitivement stoppé dans ma course à la qualification. En janvier, j’ai fait mon retour sur les tatamis, avec quelques lacunes mais j’ai très vite retrouvé mon niveau, gagné les championnats de France et j’ai pu être sélectionné pour les championnats d’Europe dans la foulée. »
« Mon panel technique étant quasi complet, je fus un candidat idéal pour la préparation des sélectionnés olympiques car je pouvais à la fois travailler avec la plus légère comme avec le plus lourd et j’avais une certaine facilité à mimer les potentiels adversaires qu’ils allaient rencontrer à Rio. »
Comment s’est passé le quotidien ?
« Le quotidien pendant les JO n’a pas été facile car en tant que partenaire, il faut être capable d’accepter de prendre des coups sans pouvoir vraiment en rendre mais surtout il faut gérer la frustration de se sentir si proche du rêve olympique, sans pouvoir réellement avoir l’opportunité de le concrétiser. J’ai tout de même beaucoup appris car en simulant le jeu des adversaires, j’appliquais l’ensemble de leurs points forts/faibles ; je pouvais donc m’en inspirer et compléter le mien. »
Représenter Tahiti à travers la France et l’Insep ?
« Représenter toute une nation, y compris nos îles, est quelque chose de grandiose. C’est une grande fierté pour moi de porter les couleurs de la France et aussi celles du Fenua lors de chaque compétition auxquelles je participe. Mon rêve serait de faire le tour de l’aire de combat à Tokyo en 2020 avec le drapeau tahitien et le drapeau français, après ma victoire en finale. »
Le bilan de la délégation française de taekwondo ?
« Nous sommes quand même déçus du résultat car on s’est durement préparés et nous visions tous l’Or Olympique qui manque encore au taekwondo français. Nos ambitions étaient de revenir avec quatre médailles d’or, nous revenons aujourd’hui avec une d’argent. Ce n’est pas ce que l’on espérait mais cela reste une très belle médaille olympique. Félicitations à Haby Niaré, à nos trois sélectionnés, mais aussi à tous les athlètes français qui nous ont fait vibrer pendant ces Jeux. »
Partager l’aventure Olympique avec Anne Caroline a été enrichissant ?
« Anne Caroline m’avait beaucoup parlé de son expérience à Londres mais c’est en voyant de mes propres yeux les enjeux de l’événement que j’ai réellement réalisé l’impact de cette compétition dans l’esprit d’un athlète. Même si je n’ai pas eu la chance d’y participer, je suis très fier d’avoir pu m’y rendre. Cela me donne encore plus l’envie d’y retourner et de ramener cette médaille d’or tant convoitée. »
Quelques mots pour les lecteurs de Tahiti Infos ?
« Je donne rendez-vous à tous les Tahitiens en 2020 à Tokyo en espérant que je puisse me qualifier. Je voudrais remercier mon premier entraineur Joe Kiihapaa et son frère Jean qui m’ont permis d’être à ce niveau aujourd’hui, sans oublier mes parents qui ont toujours cru en moi, la fédération française de Taekwondo et mes coéquipiers d’entraînements. Un grand merci à Air Tahiti Nui qui m’offre la possibilité de rentrer au Fenua refaire le plein d’énergie. » Propos recueillis par SB