Tahiti, le 13 novembre 2024 - Du 13 au 16 novembre a lieu la 4e édition du festival culturel Ta’upiti ‘Arioi. Un événement porté par le centre culturel ‘Arioi qui cherche à faire vivre diverses pratiques culturelles et notamment la fabrique du tapa. Le programme a été pensé pour les scolaires, les associations et les publics dits “exclus et vulnérables”, mais également le grand public.
Une poignée d’élèves de 5e du collège de Arue sont assis ce mercredi matin, jambes croisées et en demi-cercle, dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles. Ils participent au festival Ta’upiti ‘Arioi. Munis d’un maillet en bois, ils frappent en cadence un morceau d’écorce pour (re)trouver les gestes de fabrication du tapa. “Ce n’est pas si facile, enfin pas autant qu’on peut l’imaginer en regardant les autres faire”, découvrent-ils. L’animateur confirme, il faut trouver l’équilibre : “C’est entre la baffe et la caresse”, plaisante-t-il.
Florian Prévost, le professeur d’histoire-géographie, suit de près les opérations en cours. Il précise que toutes les classes de 5e de l’établissement sont là et qu’elles suivent, par petits groupes, les ateliers tapa, chant et teinture naturelle. “On est venu dans le cadre du programme adapté d’histoire qui traite de la Polynésie des temps anciens.” La participation au festival est un bon moyen de passer à la pratique, de s’imprégner des gestes, “de se reconnecter avec des éléments de la culture”.
Initier, sensibiliser et faire découvrir
Le Ta’upiti ‘Arioi est un rendez-vous annuel, créé par le centre culturel ‘Arioi de Hinatea Colombani et Moeava Meder, en partenariat avec la mission aux affaires culturelles du haut-commissariat. Il a d’abord eu lieu à Huahine pendant deux années de suite. “Parce que nous y avons des terres familiales et ancestrales”, explique Hinatea Colombani, “et parce que c’est là qu’en 1880 a eu lieu une dernière cérémonie de deuilleur”. À cette occasion, du tapa a été fabriqué. Puis le festival a été organisé à Tahiti. “Parce que nous sommes aussi de cette île.”
Le Ta’upiti ‘Arioi célèbre les pratiques traditionnelles. Artistes, artisans et référents culturels rencontrent différents publics pour les initier, les sensibiliser et leur faire découvrir la richesse des arts traditionnels, les savoir-faire mais également les matériaux, ressources et outils. L’édition 2024, qui se déroule sur quatre jours – “un challenge !” –, tourne autour du tapa, un art et une thématique au cœur des recherches de Hinatea Colombani et Moeava Meder.
Les fondateurs du centre culturel ‘Arioi rencontrent les “tapa makers” du monde, fouillent les archives et auscultent les artefacts des musées aux quatre coins de la planète. Ils insistent : “Le tapa existe tout au long de la ligne équatoriale”. Il est en Océanie, mais aussi en Amazonie, à Taiwan ou bien encore en Ouganda, où il est d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco. En 2025, ils poursuivront leurs recherches. Ils se lanceront également dans la construction de leur centre à Papara, mettant en stand-by pour quelque temps le Ta’upiti ‘Arioi.
Ateliers, visites et temps fort
En attendant, ils profitent de l’édition en cours. Elle va durer jusqu’à samedi soir. Le programme est prévu pour accueillir différents publics : les scolaires, les associations et les publics dits “exclus et vulnérables”, mais également le grand public. Des visites “spécial tapa” auront lieu dans la salle du musée, des projections de reportages d’archive et de films documentaires relatifs à l’art du tapa ainsi que des conférences et démonstrations de préparation de matières premières utilisées en artisanat traditionnel seront proposées.
Un temps fort est annoncé : la présentation vendredi après-midi des résultats de l’étude de préfaisabilité portant sur l’élaboration d’une filière dédiée au tapa en Polynésie sous le prisme de l’économie sociale et solidaire.
Une poignée d’élèves de 5e du collège de Arue sont assis ce mercredi matin, jambes croisées et en demi-cercle, dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles. Ils participent au festival Ta’upiti ‘Arioi. Munis d’un maillet en bois, ils frappent en cadence un morceau d’écorce pour (re)trouver les gestes de fabrication du tapa. “Ce n’est pas si facile, enfin pas autant qu’on peut l’imaginer en regardant les autres faire”, découvrent-ils. L’animateur confirme, il faut trouver l’équilibre : “C’est entre la baffe et la caresse”, plaisante-t-il.
Florian Prévost, le professeur d’histoire-géographie, suit de près les opérations en cours. Il précise que toutes les classes de 5e de l’établissement sont là et qu’elles suivent, par petits groupes, les ateliers tapa, chant et teinture naturelle. “On est venu dans le cadre du programme adapté d’histoire qui traite de la Polynésie des temps anciens.” La participation au festival est un bon moyen de passer à la pratique, de s’imprégner des gestes, “de se reconnecter avec des éléments de la culture”.
Initier, sensibiliser et faire découvrir
Le Ta’upiti ‘Arioi est un rendez-vous annuel, créé par le centre culturel ‘Arioi de Hinatea Colombani et Moeava Meder, en partenariat avec la mission aux affaires culturelles du haut-commissariat. Il a d’abord eu lieu à Huahine pendant deux années de suite. “Parce que nous y avons des terres familiales et ancestrales”, explique Hinatea Colombani, “et parce que c’est là qu’en 1880 a eu lieu une dernière cérémonie de deuilleur”. À cette occasion, du tapa a été fabriqué. Puis le festival a été organisé à Tahiti. “Parce que nous sommes aussi de cette île.”
Le Ta’upiti ‘Arioi célèbre les pratiques traditionnelles. Artistes, artisans et référents culturels rencontrent différents publics pour les initier, les sensibiliser et leur faire découvrir la richesse des arts traditionnels, les savoir-faire mais également les matériaux, ressources et outils. L’édition 2024, qui se déroule sur quatre jours – “un challenge !” –, tourne autour du tapa, un art et une thématique au cœur des recherches de Hinatea Colombani et Moeava Meder.
Les fondateurs du centre culturel ‘Arioi rencontrent les “tapa makers” du monde, fouillent les archives et auscultent les artefacts des musées aux quatre coins de la planète. Ils insistent : “Le tapa existe tout au long de la ligne équatoriale”. Il est en Océanie, mais aussi en Amazonie, à Taiwan ou bien encore en Ouganda, où il est d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco. En 2025, ils poursuivront leurs recherches. Ils se lanceront également dans la construction de leur centre à Papara, mettant en stand-by pour quelque temps le Ta’upiti ‘Arioi.
Ateliers, visites et temps fort
En attendant, ils profitent de l’édition en cours. Elle va durer jusqu’à samedi soir. Le programme est prévu pour accueillir différents publics : les scolaires, les associations et les publics dits “exclus et vulnérables”, mais également le grand public. Des visites “spécial tapa” auront lieu dans la salle du musée, des projections de reportages d’archive et de films documentaires relatifs à l’art du tapa ainsi que des conférences et démonstrations de préparation de matières premières utilisées en artisanat traditionnel seront proposées.
Un temps fort est annoncé : la présentation vendredi après-midi des résultats de l’étude de préfaisabilité portant sur l’élaboration d’une filière dédiée au tapa en Polynésie sous le prisme de l’économie sociale et solidaire.