PAPEETE, vendredi 4 janvier 2013. Le mois de décembre 2012 a été marqué par une série de décisions concernant la station de télévision locale Tahiti Nui Télévision, TNTV étant une SEM du Pays, détenue à 85% par la Polynésie française. Des décisions qui semblent assurer son avenir au moins immédiat, grâce à des versements de diverses subventions. Exit donc le plan de redressement drastique de la chaîne locale, voire même la suppression prônée par le gouvernement Temaru à son arrivée au pouvoir au printemps 2011. 20 mois plus tard, TNTV a subi en interne un plan social et vient surtout de voir, le 4 décembre dernier, son Conseil d’administration revu totalement, en fermant la porte à la représentation des groupes d’opposition de l’assemblée de Polynésie. Ce qui a fait naître il y a quelques semaines, une polémique.
C’est en tout cas, seulement après le renouvellement des membres du Conseil d’administration de la chaîne que de nouveaux arrêtés ministériels, cette fois sous forme de subvention, ont été pris en faveur de la chaîne. Trois arrêtés se succèdent. Le 17 décembre dernier, une subvention d’investissement «en urgence» est accordée à TNTV, pour répondre à une demande en date du 17 août 2012. D’un montant de 70,8 millions de Fcfp, cette somme doit permettre «au titre de l’exercice 2012 l’acquisition de matériels techniques et le traitement de l’étanchéité». Deuxième acte, un arrêté du Conseil des ministres daté du 18 décembre 2012, qui accorde une autre subvention d’investissement à la SEM Tahiti Nui Télévision pour la rénovation du car régie de la chaîne. Il s’agit là aussi d’une demande initiale faite par TNTV mi août. 2 millions de Fcfp sont accordés.
Enfin, 3e arrêté ministériel concernant TNTV, il est en date du 20 décembre 2012 (et publié au Journal Officiel du 27 décembre dernier). Il s’agit cette fois d’attribuer à la chaîne, une subvention de fonctionnement pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre 2012. Soit un montant d’un peu plus de 251 millions de Fcfp. Une subvention de fonctionnement pour le dernier tiers de l’année 2012 qui répond à la demande de subvention de fonctionnement exprimée par la SEM, en janvier 2012 et réitérée en exprimant l’urgence de la situation le 22 novembre 2012. Cette subvention de fonctionnement pour les quatre derniers mois de l’année 2012 doit permettre à la chaîne d’assumer les charges suivantes : «Frais de transport, de réception et de diffusion du signal de ses émissions télévisuelles ; Charges d'exploitation, en ce compris les charges de structure (masse salariale et frais généraux) et ses charges d'antenne (frais de production, achats de programmes et droits divers)». La convention qui suit cette subvention de fonctionnement précise que le Pays a réservé pour l’exercice 2012 une enveloppe totale prévisionnelle de crédits de 800 millions de francs, «pour soutenir cette entreprise, porteuse par ailleurs de l’identité polynésienne et d’un développement en Polynésie française des métiers de l’audiovisuel et, plus largement, de la communication moderne, et l’aider à remplir sa mission d’intérêt général».
C’est en tout cas, seulement après le renouvellement des membres du Conseil d’administration de la chaîne que de nouveaux arrêtés ministériels, cette fois sous forme de subvention, ont été pris en faveur de la chaîne. Trois arrêtés se succèdent. Le 17 décembre dernier, une subvention d’investissement «en urgence» est accordée à TNTV, pour répondre à une demande en date du 17 août 2012. D’un montant de 70,8 millions de Fcfp, cette somme doit permettre «au titre de l’exercice 2012 l’acquisition de matériels techniques et le traitement de l’étanchéité». Deuxième acte, un arrêté du Conseil des ministres daté du 18 décembre 2012, qui accorde une autre subvention d’investissement à la SEM Tahiti Nui Télévision pour la rénovation du car régie de la chaîne. Il s’agit là aussi d’une demande initiale faite par TNTV mi août. 2 millions de Fcfp sont accordés.
Enfin, 3e arrêté ministériel concernant TNTV, il est en date du 20 décembre 2012 (et publié au Journal Officiel du 27 décembre dernier). Il s’agit cette fois d’attribuer à la chaîne, une subvention de fonctionnement pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre 2012. Soit un montant d’un peu plus de 251 millions de Fcfp. Une subvention de fonctionnement pour le dernier tiers de l’année 2012 qui répond à la demande de subvention de fonctionnement exprimée par la SEM, en janvier 2012 et réitérée en exprimant l’urgence de la situation le 22 novembre 2012. Cette subvention de fonctionnement pour les quatre derniers mois de l’année 2012 doit permettre à la chaîne d’assumer les charges suivantes : «Frais de transport, de réception et de diffusion du signal de ses émissions télévisuelles ; Charges d'exploitation, en ce compris les charges de structure (masse salariale et frais généraux) et ses charges d'antenne (frais de production, achats de programmes et droits divers)». La convention qui suit cette subvention de fonctionnement précise que le Pays a réservé pour l’exercice 2012 une enveloppe totale prévisionnelle de crédits de 800 millions de francs, «pour soutenir cette entreprise, porteuse par ailleurs de l’identité polynésienne et d’un développement en Polynésie française des métiers de l’audiovisuel et, plus largement, de la communication moderne, et l’aider à remplir sa mission d’intérêt général».
Extrait du Journal Officiel (voir en pièce jointe).
La subvention 2012 racle les fonds de tiroirs et reste incomplète !
La rédaction du dernier arrêté du Conseil des ministres pour l’approbation de cette subvention à TNTV révèle une perle comptable sur la trésorerie courante de la Polynésie française en cette fin d’année 2012. En effet, il est clairement indiqué dans la convention passée entre le Pays et la chaîne de télévision locale que le dernier versement à effectuer en décembre 2012, devait être de 266, 6 millions en faveur de la SEM. Mais, faute d’argent suffisant disponible à cette date 251 millions de Fcfp sont versés en 2012, et le reliquat de 15 millions de Fcfp au titre de cette subvention 2012 seront, en fait, inscrit au budget primitif de 2013. La rédaction de l’arrêté est la suivante : «Le dernier versement qui fait l'objet de cette convention, le montant à verser est de 266 666 667 F CFP. Or le pays ne dispose que de 251 047 772 F CFP au niveau des crédits disponibles. Ainsi, pour pallier à ce manque, i l a été décidé pour compléter la subvention de fonctionnement de l'année 2012 d'inscrire 15 6 l8 895 F CFP au budget primitif 2013».