Paris, France | AFP | jeudi 16/12/2021 - Après l'Unsa ferroviaire la veille, la CGT-Cheminots et SUD-Rail ont levé jeudi leurs appels à faire grève ce week-end sur l'axe TGV Sud-Est, mais ces décisions sont "trop tardives" pour améliorer le trafic vendredi: seulement la moitié de ces trains circuleront au démarrage des départs en vacances de Noël.
Les appels à la grève ont été levés "trop tardivement sur le plan opérationnel pour assurer une remontée" du nombre de TGV Sud-Est en circulation vendredi, a expliqué la direction.
Pour dédommager les voyageurs sans train, la SNCF remboursera leur billet à 100% et leur offrira un "bon d'achat" de même valeur, valable "jusqu'à fin juin". Les enfants non accompagnés, pris en charge par des animateurs du groupe (service Junior et Cie), seront prioritaires pour obtenir des places dans les TGV en circulation.
Samedi et dimanche, le trafic des TGV Sud-Est sera "quasi normal". Pour les autres TGV, "Nord, Est et Atlantique", le trafic sera normal "durant tout le week-end", de vendredi à dimanche, a précisé le groupe, qui prévoyait auparavant un trafic "quasi normal" vendredi pour les TGV Atlantique.
Les trois syndicats avaient appelé à la grève sur l'axe TGV Sud-Est pour obtenir des améliorations des rémunérations et des conditions de travail.
"On sort (de la grève) en commun avec la CGT", a annoncé à l'AFP Érik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail. "La CGT-Cheminots lève ses préavis" de grève, a confirmé son porte-parole, Cédric Robert. Mercredi soir, l'autre syndicat qui avait déposé un préavis sur cet axe pour ce week-end, l'Unsa ferroviaire, avait décidé de "sortir de la grève", en raison d'"avancées significatives".
La direction de la société SNCF Voyageurs "prend note avec satisfaction de l'annonce par la CGT et SUD-Rail de leur décision (...), après la même annonce par l'Unsa", a-t-elle indiqué.
"Au bout du fusil"
"Cette levée intervient après que les organisations syndicales ont accepté la dernière proposition faite par la direction de l'axe TGV Sud-Est mardi soir", selon la direction.
S'il y a eu "des discussions non-stop" avec les syndicats, "la proposition de mardi soir" de primes de 600 euros pour les conducteurs et 300 euros pour les contrôleurs a été "l'ultime proposition", a souligné auprès de l'AFP un porte-parole de SNCF Voyageurs.
Dans un communiqué commun, la CGT-Cheminots et SUD-Rail expliquent avoir aussi "mené des discussions au niveau local qui permettent la victoire sur une partie des revendications et d'acter la suspension du préavis de grève". "Des emplois ont notamment été gagnés" localement, a signalé Cédric Robert.
Mais les deux syndicats "dénoncent la méthode" de la direction de SNCF Voyageurs, qui "préfère négocier par médias interposés plutôt que d'organiser une véritable négociation avec l'ensemble des acteurs autour de la table".
"On aurait pu sortir de la crise dès hier", si cette direction n'avait pas "voulu pourrir la situation" et fait "le choix délirant de mettre les cheminots au bout du fusil", a protesté Cédric Robert. "La communication de la direction nationale", qui avait jugé "scandaleux" les appels à la grève, mercredi devant la presse, "est très mal passée auprès des cheminots. Une fois les fêtes passées, ça ne va pas être la fleur au fusil", a commenté Érik Meyer.
Si le feu s'est éteint sur l'axe TGV Sud-Est, d'autres conflits secouent la SNCF, où des appels à la grève ont été lancés cette semaine par plusieurs syndicats dans différentes régions. Pour vendredi, le trafic des trains régionaux est par exemple annoncé "très perturbé" dans les Pays de la Loire et en Franche-Comté.
En Ile-de-France, déjà touchée par une grève sur son réseau régional (Transilien) la semaine dernière, le trafic était fortement perturbé par une nouvelle grève jeudi et le sera encore vendredi sur une douzaine de lignes, comme les RER B, C et D.
Il n'y "pas du tout" de négociations avec la direction de Transilien, a déploré auprès de l'AFP Fabien Dumas, secrétaire fédéral de SUD-Rail. Mais "on garde à l'esprit de frapper plus fort, sans doute après les fêtes"
Les appels à la grève ont été levés "trop tardivement sur le plan opérationnel pour assurer une remontée" du nombre de TGV Sud-Est en circulation vendredi, a expliqué la direction.
Pour dédommager les voyageurs sans train, la SNCF remboursera leur billet à 100% et leur offrira un "bon d'achat" de même valeur, valable "jusqu'à fin juin". Les enfants non accompagnés, pris en charge par des animateurs du groupe (service Junior et Cie), seront prioritaires pour obtenir des places dans les TGV en circulation.
Samedi et dimanche, le trafic des TGV Sud-Est sera "quasi normal". Pour les autres TGV, "Nord, Est et Atlantique", le trafic sera normal "durant tout le week-end", de vendredi à dimanche, a précisé le groupe, qui prévoyait auparavant un trafic "quasi normal" vendredi pour les TGV Atlantique.
Les trois syndicats avaient appelé à la grève sur l'axe TGV Sud-Est pour obtenir des améliorations des rémunérations et des conditions de travail.
"On sort (de la grève) en commun avec la CGT", a annoncé à l'AFP Érik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail. "La CGT-Cheminots lève ses préavis" de grève, a confirmé son porte-parole, Cédric Robert. Mercredi soir, l'autre syndicat qui avait déposé un préavis sur cet axe pour ce week-end, l'Unsa ferroviaire, avait décidé de "sortir de la grève", en raison d'"avancées significatives".
La direction de la société SNCF Voyageurs "prend note avec satisfaction de l'annonce par la CGT et SUD-Rail de leur décision (...), après la même annonce par l'Unsa", a-t-elle indiqué.
"Au bout du fusil"
"Cette levée intervient après que les organisations syndicales ont accepté la dernière proposition faite par la direction de l'axe TGV Sud-Est mardi soir", selon la direction.
S'il y a eu "des discussions non-stop" avec les syndicats, "la proposition de mardi soir" de primes de 600 euros pour les conducteurs et 300 euros pour les contrôleurs a été "l'ultime proposition", a souligné auprès de l'AFP un porte-parole de SNCF Voyageurs.
Dans un communiqué commun, la CGT-Cheminots et SUD-Rail expliquent avoir aussi "mené des discussions au niveau local qui permettent la victoire sur une partie des revendications et d'acter la suspension du préavis de grève". "Des emplois ont notamment été gagnés" localement, a signalé Cédric Robert.
Mais les deux syndicats "dénoncent la méthode" de la direction de SNCF Voyageurs, qui "préfère négocier par médias interposés plutôt que d'organiser une véritable négociation avec l'ensemble des acteurs autour de la table".
"On aurait pu sortir de la crise dès hier", si cette direction n'avait pas "voulu pourrir la situation" et fait "le choix délirant de mettre les cheminots au bout du fusil", a protesté Cédric Robert. "La communication de la direction nationale", qui avait jugé "scandaleux" les appels à la grève, mercredi devant la presse, "est très mal passée auprès des cheminots. Une fois les fêtes passées, ça ne va pas être la fleur au fusil", a commenté Érik Meyer.
Si le feu s'est éteint sur l'axe TGV Sud-Est, d'autres conflits secouent la SNCF, où des appels à la grève ont été lancés cette semaine par plusieurs syndicats dans différentes régions. Pour vendredi, le trafic des trains régionaux est par exemple annoncé "très perturbé" dans les Pays de la Loire et en Franche-Comté.
En Ile-de-France, déjà touchée par une grève sur son réseau régional (Transilien) la semaine dernière, le trafic était fortement perturbé par une nouvelle grève jeudi et le sera encore vendredi sur une douzaine de lignes, comme les RER B, C et D.
Il n'y "pas du tout" de négociations avec la direction de Transilien, a déploré auprès de l'AFP Fabien Dumas, secrétaire fédéral de SUD-Rail. Mais "on garde à l'esprit de frapper plus fort, sans doute après les fêtes"