TE MANA O TE MAU MOTU s'exprime à propos du plan de redressement


Dans un communiqué, le groupe TE MANA O TE MAU MOTU revient sur le plan de redressement et les conditions selon lesquelles il est indispensable, selon lui, de le mener à bien:

Objet : Plan de redressement.
Le groupe Te Mana o Te Mau Motu souhaite clarifier sa position sur le plan de redressement. Pour le groupe ce plan est une nécessité absolue.
Comme l’a souligné le Haut commissaire « C'est un travail très compliqué à faire… [pour lequel] il n’y a pas d’urgence absolue » et qu’aucun autre Président n’a eu le courage de prendre à bras le corps.
Les élus de l’opposition ont bon dos de fustiger le report de son vote, eux qui n’ont jamais eu le courage de défaire la gabegie qu’ils ont des années durant contribuer à mettre en place aux coté de Gaston Flosse. En effet, la quasi-totalité des établissements mis en cause ont été créés sous le règne du sénateur.
De notre coté, nous n’avons pas hésité à accepter la suppression du FDA alors même que cette structure est dédiée aux résidents des archipels dont nous sommes élus. Ce qui est important ce n’est pas la suppression de tel ou tel établissement mais la pérennité de leur mission.
Nous apportons donc notre pierre au nouvel édifice qui nous engagera sur au moins une décennie.
Comme tout plan de cette nature il suscite inquiétude et mécontentement. C’est naturel.
Comme l’a souligné Antony Géros, le gouvernement actuel a satisfait aux premières exigences. Une seconde phase doit être mise en oeuvre. Il faut maintenant expliquer, préciser et éventuellement ici et là amender. Cela fait, comme le précise Richard Didier, « partie du jeu habituel ».
Néanmoins à trop tarder, nous courons le risque de devoir prendre des décisions brutales qui auraient pour conséquences de déplacer le débat de l’assemblée à la rue. En ce sens le précédent Président porte une lourde responsabilité que nous saurons lui rappeler à l’occasion.
Il ne faut donc pas tarder tout en s’assurant d’une consultation assez large de l’ensemble des partenaires sociaux pour leur expliquer la voie à tracer pour ancrer la Polynésie dans la modernité. Le passage en force serait, en revanche, une erreur.

Rédigé par communiqué TMOTMM le Mardi 12 Juillet 2011 à 14:38 | Lu 331 fois