Lors du débat sur la Présidentielle de dimanche soir, M. Minardi, représentant du Front national, a interrogé le sénateur Richard Tuheiava sur la démarche souverainiste du Tavini Huitraatira et de l’UPLD. Hélas, les bavardages des invités autonomistes n’ont pas permis au sénateur Tuheiava de poursuivre.
Notre fenua est une création classique de la colonisation. Protectorat, Annexion, Établissements Français de l’Océanie, Polynésie française.
Tous les pays de la région ont été des colonies, aujourd’hui tous souverains, à l’exception des territoires francophones. Tout le Pacifique océanien, toutes les églises du Pacifique, ont affirmé que cette démarche doit se poursuivre pour les territoires français. Le Tavini Huiraatira est dans cette logique depuis sa création en 1977 : la décolonisation dans la paix et par la voie démocratique.
Aujourd’hui, le mouvement autonomiste voudrait bloquer notre évolution, parle d’aventure, de mère patrie, oubliant les navigateurs intrépides qu’ont été nos ancêtres. Devenir souverain demain sera bien moins aventureux que ce qu’ont accompli nos Tupuna ! Parce que, si nous suivons le modèle de la Kanaky - les morts en moins - les Polynésiens pourront accéder à leur souveraineté avec la participation active et bienveillante de l’État.
La souveraineté débutera donc avec la mise en place d’un contrat de développement établi en fonction des priorités définies par les Polynésiens avec l’État sur une quinzaine d’années au moins. Cet intervalle de temps correspond à 3 mandats présidentiels. Rien ne garantit que le successeur de M. Hollande soit aussi attaché à poursuivre fidèlement le contrat original. C’est la raison pour laquelle le mouvement souverainiste estime nécessaire la garantie de l’ONU. Le Comité des 24 ne fera que suivre la bonne progression et le respect du projet bâti par l’État et le Pays.
Lorsque les Polynésiens estimeront le moment venu, un ou plusieurs référendums d’autodétermination seront organisés comme c’est le cas pour la Nouvelle Calédonie. Dans ce projet où les 2 parties ont été prises en considération, il n’y aura pas d’aventure, de racisme, ou de rejet de la France. L’exemple du Pacifique anglo-saxon est à considérer, il y a bien une poursuite positive des relations avec l’ancien colonisateur. Aujourd’hui, les Français ont voulu le changement incarné par M. François Hollande. C’est le moment pour les Polynésiens de construire leur futur.
À partir d’une centaine d’îles éparpillées sur 5 millions de km2, la France a construit une entité très prometteuse, sans doute l’un des effets les plus positifs de la colonisation, à préserver à tout prix. À nous de bâtir un développement nouveau, construit sur la formation de notre jeunesse, le respect de l’environnement, l’exploitation raisonnée de nos richesses naturelles, des produits de notre Fenua, nos lagons, notre océan et la conquête des fonds marins. Restaurons l’esprit des Tupuna !
Voilà les réponses que l’on peut vous apporter. Ce n’est pas un rêve, c’est un projet réfléchi qui doit nous unir. La France est le partenaire du devenir de la Nouvelle-Calédonie. Elle saura l’être aussi avec nous.
Notre fenua est une création classique de la colonisation. Protectorat, Annexion, Établissements Français de l’Océanie, Polynésie française.
Tous les pays de la région ont été des colonies, aujourd’hui tous souverains, à l’exception des territoires francophones. Tout le Pacifique océanien, toutes les églises du Pacifique, ont affirmé que cette démarche doit se poursuivre pour les territoires français. Le Tavini Huiraatira est dans cette logique depuis sa création en 1977 : la décolonisation dans la paix et par la voie démocratique.
Aujourd’hui, le mouvement autonomiste voudrait bloquer notre évolution, parle d’aventure, de mère patrie, oubliant les navigateurs intrépides qu’ont été nos ancêtres. Devenir souverain demain sera bien moins aventureux que ce qu’ont accompli nos Tupuna ! Parce que, si nous suivons le modèle de la Kanaky - les morts en moins - les Polynésiens pourront accéder à leur souveraineté avec la participation active et bienveillante de l’État.
La souveraineté débutera donc avec la mise en place d’un contrat de développement établi en fonction des priorités définies par les Polynésiens avec l’État sur une quinzaine d’années au moins. Cet intervalle de temps correspond à 3 mandats présidentiels. Rien ne garantit que le successeur de M. Hollande soit aussi attaché à poursuivre fidèlement le contrat original. C’est la raison pour laquelle le mouvement souverainiste estime nécessaire la garantie de l’ONU. Le Comité des 24 ne fera que suivre la bonne progression et le respect du projet bâti par l’État et le Pays.
Lorsque les Polynésiens estimeront le moment venu, un ou plusieurs référendums d’autodétermination seront organisés comme c’est le cas pour la Nouvelle Calédonie. Dans ce projet où les 2 parties ont été prises en considération, il n’y aura pas d’aventure, de racisme, ou de rejet de la France. L’exemple du Pacifique anglo-saxon est à considérer, il y a bien une poursuite positive des relations avec l’ancien colonisateur. Aujourd’hui, les Français ont voulu le changement incarné par M. François Hollande. C’est le moment pour les Polynésiens de construire leur futur.
À partir d’une centaine d’îles éparpillées sur 5 millions de km2, la France a construit une entité très prometteuse, sans doute l’un des effets les plus positifs de la colonisation, à préserver à tout prix. À nous de bâtir un développement nouveau, construit sur la formation de notre jeunesse, le respect de l’environnement, l’exploitation raisonnée de nos richesses naturelles, des produits de notre Fenua, nos lagons, notre océan et la conquête des fonds marins. Restaurons l’esprit des Tupuna !
Voilà les réponses que l’on peut vous apporter. Ce n’est pas un rêve, c’est un projet réfléchi qui doit nous unir. La France est le partenaire du devenir de la Nouvelle-Calédonie. Elle saura l’être aussi avec nous.