TAHITI LOVE SONG

Le jazz pour antidote, la musique comme vade-mecum, l'humour comme contrepoison


L’histoire débute le jour anniversaire du nouvel-an chinois de l’année du dragon 1988 à Papeete, toute la ville en liesse.
Roman des iles et d’amitié. Roman d’amour fou entre le narrateur et Etétéra.

Le décor de « Tahiti Love Song » est posé dans une Polynésie enchantée avec des personnages cultivant le jazz pour antidote, la musique comme vade-mecum, l’humour comme contrepoison. Leur dénominateur commun est d’avoir du talent, dans l’art comme dans la vie :

- Sam belle gueule, Sam le veinard, Sam le danseur.
Un homme au cœur brisé, aventurier, artiste. En cavale.
Il fuit une femme fatalement fatale, Miss.
- Etétéra, la belle des belles et rebelle, corps et âme.
Métisse tahitienne, chanteuse, musicienne, le personnage central du livre. Elle offre à Sam, nouveau venu dans l’ile, un pot-pourri de standards de jazz portant tous le mot chinois dans leur titre.
- Raymond l’encyclopédie, érudit autodidacte saugrenu, Frenchy, propriétaire du « Port des sept mers » et Henri Florens, pianiste : Le clan des marseillais de Tahiti.
- Toti la facétieuse, le couple Hiro et Terrii : Les fidèles amis tahitiens.
- Miss, ressurgie du passé de Sam comme une étoile éteinte qui continue de briller, obsède le héros.

Du pur romanesque, complexe, où se déploie toute la palette du sentiment, et la dimension subtile d’un féminisme exaucé, par et dans le langage et la musique, avec une écriture cinématographique. Chapitres en forme de plans séquence, conversations champ contre champ, paragraphes travellings, flashes-back, soulignent le récit.
Tahiti Love Song d'Yves André Delubac
roman
Collection Lettres du Pacifique
L'Harmattan

Rédigé par Anna Morfose le Lundi 5 Mars 2012 à 16:22 | Lu 987 fois