SUVA, lundi 26 septembre 2011 (Flash d’Océanie) – Une mission institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie a annoncé pour cette semaine sa venue dans l’archipel voisin de Fidji afin d’y étudier, sur place, les systèmes en place en matière de gestion des affaires foncières, avec un accent particulier sur la pris en compte des intérêts coutumiers et le montage de projets de développement sur des terres indigènes.
Cette mission, conduite par le Président du Conseil économique et social de la Nouvelle-Calédonie (CES-NC) Yves Tissandier, devrait être composée de représentants de différentes institutions de la Nouvelle-Calédonie, comme des membres de la commission des affaires coutumières du CES-NC, du président du sénat coutumier de Nouvelle-Calédonie, Samuel Goromido, ainsi que de membres de ce Sénat créé à la fin des années 1990 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Nouméa.
Un ancien Président de ce Sénat coutumier, Julien Boanemoi, devrait aussi participer à cette mission au titre de représentant du Président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie précise un communiqué du CES-NC vendredi 23 septembre 2011.
Au cours de cette visite à Fidji, du 27 au 30 septembre 23011, la délégation néo-calédonienne a prévu de s’entretenir avec un large éventail d’autorités locales sur des sujets touchant aux questions foncière, coutumière, et de développement économique, mais aussi un certain nombre d’organismes régionaux et intergouvernementaux ayant des bases dans la capitale fidjienne, comme le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS) et son antenne dédiée à l’environnement et aux sciences de la terre, la SOPAC, l’Université du Pacifique Sud (USP) ou encore l’ambassade de France et la délégation régionale de l’Union Européenne.
Outre ces rencontres, des visites sur des sites de développement sont aussi annoncées « afin de mieux appréhender les conditions d’installation et de développement de projets économiques sur terres coutumières. »
À Fidji, le régime foncier et l’enregistrement des terres est catégorisé en plusieurs classes, allant des baux en pleine propriété à des terres « indigènes ».
Ce système est actuellement en phase de réformes, avec pour objectif affiché par les autorités locales (dirigées par le Contre-amiral Premier ministre Franck Bainimarama, au pouvoir depuis janvier 2007, après son putsch du 5 décembre 2006) d’optimiser l’exploitation des terres (dont une bonne partie était cultivée pour la canne à sucre par des métayers indo-fidjiens) dont les baux n’avaient pas été renouvelés par l’office national des terres indigènes et qui, depuis, se trouvaient en friches.
Cette mission, conduite par le Président du Conseil économique et social de la Nouvelle-Calédonie (CES-NC) Yves Tissandier, devrait être composée de représentants de différentes institutions de la Nouvelle-Calédonie, comme des membres de la commission des affaires coutumières du CES-NC, du président du sénat coutumier de Nouvelle-Calédonie, Samuel Goromido, ainsi que de membres de ce Sénat créé à la fin des années 1990 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Nouméa.
Un ancien Président de ce Sénat coutumier, Julien Boanemoi, devrait aussi participer à cette mission au titre de représentant du Président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie précise un communiqué du CES-NC vendredi 23 septembre 2011.
Au cours de cette visite à Fidji, du 27 au 30 septembre 23011, la délégation néo-calédonienne a prévu de s’entretenir avec un large éventail d’autorités locales sur des sujets touchant aux questions foncière, coutumière, et de développement économique, mais aussi un certain nombre d’organismes régionaux et intergouvernementaux ayant des bases dans la capitale fidjienne, comme le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS) et son antenne dédiée à l’environnement et aux sciences de la terre, la SOPAC, l’Université du Pacifique Sud (USP) ou encore l’ambassade de France et la délégation régionale de l’Union Européenne.
Outre ces rencontres, des visites sur des sites de développement sont aussi annoncées « afin de mieux appréhender les conditions d’installation et de développement de projets économiques sur terres coutumières. »
À Fidji, le régime foncier et l’enregistrement des terres est catégorisé en plusieurs classes, allant des baux en pleine propriété à des terres « indigènes ».
Ce système est actuellement en phase de réformes, avec pour objectif affiché par les autorités locales (dirigées par le Contre-amiral Premier ministre Franck Bainimarama, au pouvoir depuis janvier 2007, après son putsch du 5 décembre 2006) d’optimiser l’exploitation des terres (dont une bonne partie était cultivée pour la canne à sucre par des métayers indo-fidjiens) dont les baux n’avaient pas été renouvelés par l’office national des terres indigènes et qui, depuis, se trouvaient en friches.