Le jeudi 10 octobre 2013. Nous avons rencontré Olivier Napias, un passionné de surf qui possède sa propre école et qui participe à une initiative originale : pour la 2ème rentrée consécutive, un ‘embryon’ de sport-études a été mis en place au lycée de Papara, un lycée qui se trouve près la vague réputée qui déroule face à l’embouchure de la Taharu’u.
Plusieurs champions de surf se sont formés sur ce ‘spot’, comme Hira Teriinatoofa ou Steven Pierson pour ne citer qu’eux. Pour développer son projet, Olivier recherche des partenaires. On connaît le potentiel des surfeurs tahitiens mais pour certains d’entre eux, il est difficile de gérer les études avec un entraînement adéquat.
Olivier Napias au micro de Tahiti Infos :
« Depuis la rentrée en 2012-2013, on a monté la section ‘surf espoir’, un genre de sport-études qui a été monté en partenariat avec la fédération tahitienne de surf, le ministère de la jeunesse et des sports et le lycée de Papara. Cette section permet aux élèves rentrant en seconde, d’avoir des horaires aménagés pour pouvoir s’entraîner deux fois par semaine, le mardi après-midi et le jeudi après-midi, avec en plus une préparation physique appropriée le lundi soir. C’est dédié uniquement au haut niveau, ils étaient 5 l’année dernière, ils sont passés en première, et on en a repris 4 cette année en seconde. »
« Les critères d’intégration sont qu’ils doivent avoir un bon niveau en surf et un bon dossier scolaire puisqu’il faut rentrer en seconde, donc cela ne court pas les rues malheureusement. L’objectif c’est de les emmener jusqu’au bac avec ces horaires aménagés leur permettant de progresser. Dans 90% des cas, ils ont un super niveau en surf et veulent intégrer le circuit professionnel, cela leur permet de s’entrainer sans massacrer leurs études et d’assurer jusqu’au bac. Ils essayent ensuite d’intégrer le circuit pro mais si cela ne marche pas, ils peuvent toujours reprendre leurs études en ayant leur bac en poche. »
« C’est une initiative d’Eric Lavis, inspecteur à la DES (Direction Enseignement Secondaire) qui a contacté la fédé et m’a contacté ensuite pour mettre le projet sur papier. »
« Avec un vrai sport-études, ils auraient un entraînement quotidien, ce qui est difficile à mettre en place ici au niveau des horaires, en fait c’est un intermédiaire. Ce sont quand même des enfants privilégiés car lorsque leurs copains restent en cours, il vont s’entraîner au surf, mais ce n’est pas pour cela qu’ils ne doivent pas suivre le programme scolaire comme les autres, donc ils doivent s’organiser. »
« Ce qui est bien, c’est qu’il y a une grosse équipe pédagogique qui les suit au niveau des devoirs pour ne pas que cela parte en ‘sucette’. On a choisi Papara car il y a cette vague très technique, idéale pour préparer la compétition qui est à 5 minutes à pied du lycée, donc au niveau du timing c’est parfait. »
« Il y a également un super internat, pour les filles qui viennent de Huahine notamment, c’est pas mal aussi, ou pour d’autre jeunes de Mahina qui veulent intégrer la section pour qui c’est difficile de rentrer tous les soirs. C’était le site idéal. »
« Les objectifs ? On cherche des partenaires pour monter en puissance au niveau des préparations physiques qui vont avec, la fédé n’a pas grand chose malheureusement comme subvention, on est donc limités. On voudrait mieux aider les jeunes à se déplacer pour les compétitions internationales, car ce n’est pas facile. On voudrait aussi les prendre en stage de perfectionnement pendant les vacances scolaires, pour arriver par la suite à quelque chose qui ressemble à un vrai sport étude. C’est une question de coût, c’est difficile. » SB
Plusieurs champions de surf se sont formés sur ce ‘spot’, comme Hira Teriinatoofa ou Steven Pierson pour ne citer qu’eux. Pour développer son projet, Olivier recherche des partenaires. On connaît le potentiel des surfeurs tahitiens mais pour certains d’entre eux, il est difficile de gérer les études avec un entraînement adéquat.
Olivier Napias au micro de Tahiti Infos :
« Depuis la rentrée en 2012-2013, on a monté la section ‘surf espoir’, un genre de sport-études qui a été monté en partenariat avec la fédération tahitienne de surf, le ministère de la jeunesse et des sports et le lycée de Papara. Cette section permet aux élèves rentrant en seconde, d’avoir des horaires aménagés pour pouvoir s’entraîner deux fois par semaine, le mardi après-midi et le jeudi après-midi, avec en plus une préparation physique appropriée le lundi soir. C’est dédié uniquement au haut niveau, ils étaient 5 l’année dernière, ils sont passés en première, et on en a repris 4 cette année en seconde. »
« Les critères d’intégration sont qu’ils doivent avoir un bon niveau en surf et un bon dossier scolaire puisqu’il faut rentrer en seconde, donc cela ne court pas les rues malheureusement. L’objectif c’est de les emmener jusqu’au bac avec ces horaires aménagés leur permettant de progresser. Dans 90% des cas, ils ont un super niveau en surf et veulent intégrer le circuit professionnel, cela leur permet de s’entrainer sans massacrer leurs études et d’assurer jusqu’au bac. Ils essayent ensuite d’intégrer le circuit pro mais si cela ne marche pas, ils peuvent toujours reprendre leurs études en ayant leur bac en poche. »
« C’est une initiative d’Eric Lavis, inspecteur à la DES (Direction Enseignement Secondaire) qui a contacté la fédé et m’a contacté ensuite pour mettre le projet sur papier. »
« Avec un vrai sport-études, ils auraient un entraînement quotidien, ce qui est difficile à mettre en place ici au niveau des horaires, en fait c’est un intermédiaire. Ce sont quand même des enfants privilégiés car lorsque leurs copains restent en cours, il vont s’entraîner au surf, mais ce n’est pas pour cela qu’ils ne doivent pas suivre le programme scolaire comme les autres, donc ils doivent s’organiser. »
« Ce qui est bien, c’est qu’il y a une grosse équipe pédagogique qui les suit au niveau des devoirs pour ne pas que cela parte en ‘sucette’. On a choisi Papara car il y a cette vague très technique, idéale pour préparer la compétition qui est à 5 minutes à pied du lycée, donc au niveau du timing c’est parfait. »
« Il y a également un super internat, pour les filles qui viennent de Huahine notamment, c’est pas mal aussi, ou pour d’autre jeunes de Mahina qui veulent intégrer la section pour qui c’est difficile de rentrer tous les soirs. C’était le site idéal. »
« Les objectifs ? On cherche des partenaires pour monter en puissance au niveau des préparations physiques qui vont avec, la fédé n’a pas grand chose malheureusement comme subvention, on est donc limités. On voudrait mieux aider les jeunes à se déplacer pour les compétitions internationales, car ce n’est pas facile. On voudrait aussi les prendre en stage de perfectionnement pendant les vacances scolaires, pour arriver par la suite à quelque chose qui ressemble à un vrai sport étude. C’est une question de coût, c’est difficile. » SB