"Tereva David à Teahupo"'
Mardi 1er octobre 2013. Nous avions rencontré Tereva à Ahonu lors du ‘Tamarii Surf tour’, il était venu ‘coacher’ son jeune cousin Haunui David, le dernier fils de son oncle Vetea David, légende vivante du surf tahitien et nous en avions profité pour discuter un peu avec lui.
Peu de temps après, il s’envolait pour la France, pour Hossegor plus précisément, pour aller ‘coacher’ cette fois-ci William Peckett lors la compétition internationale ‘King of the Grooms’, une compétition internationale pour les moins de 16 ans qui se déroule en marge de la Quicksilver Pro France, la huitième étape du tour pro ASP actuellement en période d’attente au stade du round 3. Le Tahitien Michel Bourez s’est qualifié suite à la série de repêchages.
Fils de Heifara David, Tereva est connu dans le monde du surf pour sa simplicité et sa gentillesse qui contraste avec le courage et le sang froid dont il fait preuve pour affronter les spots de récif tahitiens comme Taapuna ou Teahupo’o, en ‘backside’, c’est à dire dos à la vague, comme son oncle. En mai dernier il avait fait la ‘une’ des médias du monde entier avec une chute spectaculaire à Teahupo’o. Après une période passée en France en 2012 pour passer son diplôme de moniteur, il continue son chemin pour se faire un prénom dans cette famille David, une famille tournée vers l’océan et le surf.
Peu de temps après, il s’envolait pour la France, pour Hossegor plus précisément, pour aller ‘coacher’ cette fois-ci William Peckett lors la compétition internationale ‘King of the Grooms’, une compétition internationale pour les moins de 16 ans qui se déroule en marge de la Quicksilver Pro France, la huitième étape du tour pro ASP actuellement en période d’attente au stade du round 3. Le Tahitien Michel Bourez s’est qualifié suite à la série de repêchages.
Fils de Heifara David, Tereva est connu dans le monde du surf pour sa simplicité et sa gentillesse qui contraste avec le courage et le sang froid dont il fait preuve pour affronter les spots de récif tahitiens comme Taapuna ou Teahupo’o, en ‘backside’, c’est à dire dos à la vague, comme son oncle. En mai dernier il avait fait la ‘une’ des médias du monde entier avec une chute spectaculaire à Teahupo’o. Après une période passée en France en 2012 pour passer son diplôme de moniteur, il continue son chemin pour se faire un prénom dans cette famille David, une famille tournée vers l’océan et le surf.
Tereva David au micro de Tahiti Infos :
Haunui et Tereva David
« J’ai 24 ans et j’ai commencé à surfer vers 7-8 ans. J’ai eu la chance de participer aux championnats du monde avec la fédé tous les ans et en 2012 je suis parti en France pour passer mon diplôme de moniteur de surf. En même temps, j’ai pu lancer ma carrière de surfeur, j’ai pu faire des compets’ pro et avoir de nouveaux sponsors pour m’aider à voyager. »
« Cela fait 4 mois que je suis chez Thugy & Co, c’est une nouvelle marque locale, j’ai mon sponsor boisson Singapour, lunettes OZ, Hurricane Accessories pour le matériel pour les planches et Fcs pour les dérives. »
« Dans la famille, on a été habitués à être dans l’eau et à surfer tous les jours. On est énormément de cousins et on a pu pratiquer ensemble le skate, le surf…Le fait que l’on ait les plus belles vagues au monde et que l’on ait du potentiel, c’est sur que cela motive pour voyager et essayer de faire de bons résultats. »
« Taapuna c’est la ‘maison’, beaucoup de monde y vient surfer maintenant, c’est un peu dangereux parfois mais quand c’est joli, c’est une vague parfaite mais que ce soit sur la côte est ou la côte ouest, on a de superbes vagues à Tahiti. On peut être fiers de nos vagues, même si les vagues sur les compets’ pro sont difficiles, souvent petites, alors on essaie de faire de notre mieux. Il faut s’entraîner dur et profiter de pouvoir partir lorsque l’on en a l’occasion. »
« On est fiers de notre tonton Poto, on essaie de faire pareil, on essaie de ‘reprendre le flambeau’ comme on dit. On est une bonne équipe dans la famille, avec cette passion en commun pour le surf, on prend beaucoup de plaisir à surfer, que ce soit avec les potes ou avec la famille. »
« Haunui David c’est mon petit cousin, c’est le petit dernier de Vetea, il est à fond dans le bodyboard, il commence a être à fond dans le surf aussi, j’essaie d’être là, quand je peux, pour le coacher et pour lui donner un peu de mon expérience pour qu’il puisse mieux surfer et s’amuser sur les vagues. »
« Je suis content car je partirai le 20 octobre pour Hawaii, c’est là que la saison commence, avec une compet’ pro à Sunset Beach. Cela va être dur car les meilleurs seront là pour gagner. Il y aura tous les hawaiiens mais c’est cool, j’ai beaucoup d’amis maintenant là bas, j’ai hâte de les voir et de leur montrer qu’ici aussi on s’entraîne et qu’on a un bon potentiel. J’espère que ça va marcher pour moi. »
« Lors des derniers trials à Teahupo’o, cela n’a pas trop marché pour moi, j’ai perdu contre Manoa Drollet et Antony Walsh qui est arrivé 2ème. C’était difficile, les conditions n’étaient pas au rendez-vous, les vagues c’était vraiment le hasard, il fallait trouver des petites vagues à manœuvres, pas comme d’habitude où l’on cherche le tube. Cela reste une bonne expérience. Il faut en passer par là. L’année dernière en Vendée j’ai fait 2ème à un ‘air show’ d’une compet’ pro, j’étais assez content, mais après j’ai enchainé deux compets’ où cela s’est mal passé. Cela reste de bonnes expériences pour la suite. »
« J’ai eu cette opportunité de partir avec William Peckett qui a été sélectionné pour la ‘King of the Grooms’ qui se déroule sur deux jours en même temps que la Quick Pro France qui se déroule du 26 septembre au 6 octobre à Hossegor. C’est un championnat du monde pour les moins de 16 ans donc c’est super cool que William ait eu cette chance d’être sélectionné pour représenter les couleurs de Tahiti. Je l’accompagne en tant que ‘coach’ à la demande de sa famille, vu que Pascal Massin son ‘coach’ habituel ne pouvait faire le déplacement. »
« Pour mon histoire de ‘wipe out’, j’ai pris une vague en ‘tow-in’, tracté par mon tonton Vetea, une bombe bien massive mais je n’ai pas bien géré le début de vague, je suis tombé en arrière et j’ai ‘bouffé’. Je me suis dit que ce n’étais pas bon, que je pouvais mourir, j’ai commencé à paniquer mais bon, je suis resté longtemps au fond et en remontant j’étais pile en face du bol ouest, pile en face de la deuxième bombe de la journée. »
« Là, je me suis dit ‘wow’, j’étais au pire endroit où l’on peut être. Suivant mon instinct j’ai commencé à nager pensant que cela allait casser sur moi, j’ai ramé trois-quatre coups et malgré le gilet de sauvetage, j’ai réussi à plonger. Sur la vidéo de Tim Bonython, on voit que la lèvre de la vague casse à quelques centimètres de mes doigts de pieds. »
« J’ai eu beaucoup de chance, j’ai frôlé la catastrophe, car si le ‘lip’ m’était tombé dessus, cela aurait été direct sur le récif. Je remercie le ciel, je sais que l’on me protège, ma famille et moi, donc on continue de surfer du mieux que l’on peut tous les jours. Il faut être humble, c’est l’océan qui choisit ta vague, il faut avoir le bon timing, je garde une super expérience de ce gros ‘wipe out.’ Je vais mieux me préparer pour les prochaines grosses houles, je suis content. » SB
« Cela fait 4 mois que je suis chez Thugy & Co, c’est une nouvelle marque locale, j’ai mon sponsor boisson Singapour, lunettes OZ, Hurricane Accessories pour le matériel pour les planches et Fcs pour les dérives. »
« Dans la famille, on a été habitués à être dans l’eau et à surfer tous les jours. On est énormément de cousins et on a pu pratiquer ensemble le skate, le surf…Le fait que l’on ait les plus belles vagues au monde et que l’on ait du potentiel, c’est sur que cela motive pour voyager et essayer de faire de bons résultats. »
« Taapuna c’est la ‘maison’, beaucoup de monde y vient surfer maintenant, c’est un peu dangereux parfois mais quand c’est joli, c’est une vague parfaite mais que ce soit sur la côte est ou la côte ouest, on a de superbes vagues à Tahiti. On peut être fiers de nos vagues, même si les vagues sur les compets’ pro sont difficiles, souvent petites, alors on essaie de faire de notre mieux. Il faut s’entraîner dur et profiter de pouvoir partir lorsque l’on en a l’occasion. »
« On est fiers de notre tonton Poto, on essaie de faire pareil, on essaie de ‘reprendre le flambeau’ comme on dit. On est une bonne équipe dans la famille, avec cette passion en commun pour le surf, on prend beaucoup de plaisir à surfer, que ce soit avec les potes ou avec la famille. »
« Haunui David c’est mon petit cousin, c’est le petit dernier de Vetea, il est à fond dans le bodyboard, il commence a être à fond dans le surf aussi, j’essaie d’être là, quand je peux, pour le coacher et pour lui donner un peu de mon expérience pour qu’il puisse mieux surfer et s’amuser sur les vagues. »
« Je suis content car je partirai le 20 octobre pour Hawaii, c’est là que la saison commence, avec une compet’ pro à Sunset Beach. Cela va être dur car les meilleurs seront là pour gagner. Il y aura tous les hawaiiens mais c’est cool, j’ai beaucoup d’amis maintenant là bas, j’ai hâte de les voir et de leur montrer qu’ici aussi on s’entraîne et qu’on a un bon potentiel. J’espère que ça va marcher pour moi. »
« Lors des derniers trials à Teahupo’o, cela n’a pas trop marché pour moi, j’ai perdu contre Manoa Drollet et Antony Walsh qui est arrivé 2ème. C’était difficile, les conditions n’étaient pas au rendez-vous, les vagues c’était vraiment le hasard, il fallait trouver des petites vagues à manœuvres, pas comme d’habitude où l’on cherche le tube. Cela reste une bonne expérience. Il faut en passer par là. L’année dernière en Vendée j’ai fait 2ème à un ‘air show’ d’une compet’ pro, j’étais assez content, mais après j’ai enchainé deux compets’ où cela s’est mal passé. Cela reste de bonnes expériences pour la suite. »
« J’ai eu cette opportunité de partir avec William Peckett qui a été sélectionné pour la ‘King of the Grooms’ qui se déroule sur deux jours en même temps que la Quick Pro France qui se déroule du 26 septembre au 6 octobre à Hossegor. C’est un championnat du monde pour les moins de 16 ans donc c’est super cool que William ait eu cette chance d’être sélectionné pour représenter les couleurs de Tahiti. Je l’accompagne en tant que ‘coach’ à la demande de sa famille, vu que Pascal Massin son ‘coach’ habituel ne pouvait faire le déplacement. »
« Pour mon histoire de ‘wipe out’, j’ai pris une vague en ‘tow-in’, tracté par mon tonton Vetea, une bombe bien massive mais je n’ai pas bien géré le début de vague, je suis tombé en arrière et j’ai ‘bouffé’. Je me suis dit que ce n’étais pas bon, que je pouvais mourir, j’ai commencé à paniquer mais bon, je suis resté longtemps au fond et en remontant j’étais pile en face du bol ouest, pile en face de la deuxième bombe de la journée. »
« Là, je me suis dit ‘wow’, j’étais au pire endroit où l’on peut être. Suivant mon instinct j’ai commencé à nager pensant que cela allait casser sur moi, j’ai ramé trois-quatre coups et malgré le gilet de sauvetage, j’ai réussi à plonger. Sur la vidéo de Tim Bonython, on voit que la lèvre de la vague casse à quelques centimètres de mes doigts de pieds. »
« J’ai eu beaucoup de chance, j’ai frôlé la catastrophe, car si le ‘lip’ m’était tombé dessus, cela aurait été direct sur le récif. Je remercie le ciel, je sais que l’on me protège, ma famille et moi, donc on continue de surfer du mieux que l’on peut tous les jours. Il faut être humble, c’est l’océan qui choisit ta vague, il faut avoir le bon timing, je garde une super expérience de ce gros ‘wipe out.’ Je vais mieux me préparer pour les prochaines grosses houles, je suis content. » SB
A Papenoo