Samedi 21 septembre 2013. Après sa belle 2ème place aux Canaries la semaine dernière le jeune tahitien de 17 ans récidive en montant cette fois ci sur la première marche du podium de cette compétition deux étoiles du tour junior Europe organisé par l’ASP, l’association du surf professionnel. La compétition se déroulait en Galicie, en Espagne. Il gagne cette finale avec un score de 15.90 contre 10.70 pour le second, le réunionnais Pablo Goncalves. Mihimana Braye se fait également remarquer en atteignant les quarts de finale.
A l’issue de cette compétition qui s’est déroulée dans des vagues correctes de 1m50, Mateia termine à la 2ème place de ce championnat européen, derrière l’italien âgé de 15 ans Léonardo Fioravanti. Mateia a fait preuve de régularité dans ses dernières compétitions, c’est ce qui lui permet aujourd’hui d’en recueillir les fruits et de satisfaire ses parents, ses amis et ses sponsors.
Il est soutenu par Billabong depuis 2008 et son contrat avait évolué dans le bon sens en 2012 avec une nouvelle mouture plus consistante. Il est également sponsorisé par la marque de planches de surf ‘Flanagan Surfboards’ ainsi que Von Zipper. Il est surtout soutenu par sa famille, son père Tara Hiquily est bien connu à Tahiti puisqu’il travaille au Musée de Tahiti et des îles. Ses parents ont toujours tout fait pour que Mateia puisse vivre sa passion, notamment en lui faisant prendre des cours par correspondance avec le Cned pour lui permettre de s’entraîner plus facilement.
Mateia est également le petit fils de Philippe Hiquily, le sculpteur émérite malheureusement disparu le 27 mars 2013, on peut dire que le talent est donc bien présent dans la famille.
Il faudra donc compter sur lui, il n’est pas entré dans le monde du surf de compétition pour faire de la figuration et a toutes ses chances pour continuer à briller au plus haut niveau du surf européen voire mondial.
Mateia Hiquily en interview ASP :
« Je suis tellement content ! Aux Canaries j’avais fini 2ème et j’ai vraiment senti que je pouvais gagner ici. J’ai été patient et j’ai eu les 2 vagues dont j’avais besoin et j’ai pu gagner, je suis trop content. Ce sont des conditions de vagues qui me conviennent, j’ai du lutter dans les premières séries mais aujourd’hui je me sentais super bien. L’année prochaine je serai en compétition pour être le plus haut possible au classement européen pour me qualifier pour les championnats du monde junior en tant qu’européen et on verra bien. »
Tara Hiquily a pu également s’adresser à Tahiti Infos :
Tu es content de la régularité de Mateia dans ses derniers résultats ?
« On ne s’attendait pas du tout à ça puisqu’il a raté deux compétitions européennes, je crois, avant de se déplacer en France. Ensuite à chaque compétition qu’il a faite, pro junior ou WQS, il a réussi a passer pas mal de tour à chaque fois, jusqu’à atteindre des quarts ou des demi-finales. C’est bien, je trouve qu’il est dans une bonne lancée. »
Quels sont les objectifs ?
« D’après ce que Pascal Luciani m’expliquait les 4 premiers européens auront 4 ‘wild cards’ pour les championnats du monde pro junior au Brésil, donc logiquement avec cette 2ème place il partirait là bas, c’est formidable. L’année dernière il n’était pas parti et je crois que cette année il avait très envie d’y être. Il n’arrêtait pas de me parler de ça au téléphone, il était hyper motivé et voulait absolument y aller. » SB
A l’issue de cette compétition qui s’est déroulée dans des vagues correctes de 1m50, Mateia termine à la 2ème place de ce championnat européen, derrière l’italien âgé de 15 ans Léonardo Fioravanti. Mateia a fait preuve de régularité dans ses dernières compétitions, c’est ce qui lui permet aujourd’hui d’en recueillir les fruits et de satisfaire ses parents, ses amis et ses sponsors.
Il est soutenu par Billabong depuis 2008 et son contrat avait évolué dans le bon sens en 2012 avec une nouvelle mouture plus consistante. Il est également sponsorisé par la marque de planches de surf ‘Flanagan Surfboards’ ainsi que Von Zipper. Il est surtout soutenu par sa famille, son père Tara Hiquily est bien connu à Tahiti puisqu’il travaille au Musée de Tahiti et des îles. Ses parents ont toujours tout fait pour que Mateia puisse vivre sa passion, notamment en lui faisant prendre des cours par correspondance avec le Cned pour lui permettre de s’entraîner plus facilement.
Mateia est également le petit fils de Philippe Hiquily, le sculpteur émérite malheureusement disparu le 27 mars 2013, on peut dire que le talent est donc bien présent dans la famille.
Il faudra donc compter sur lui, il n’est pas entré dans le monde du surf de compétition pour faire de la figuration et a toutes ses chances pour continuer à briller au plus haut niveau du surf européen voire mondial.
Mateia Hiquily en interview ASP :
« Je suis tellement content ! Aux Canaries j’avais fini 2ème et j’ai vraiment senti que je pouvais gagner ici. J’ai été patient et j’ai eu les 2 vagues dont j’avais besoin et j’ai pu gagner, je suis trop content. Ce sont des conditions de vagues qui me conviennent, j’ai du lutter dans les premières séries mais aujourd’hui je me sentais super bien. L’année prochaine je serai en compétition pour être le plus haut possible au classement européen pour me qualifier pour les championnats du monde junior en tant qu’européen et on verra bien. »
Tara Hiquily a pu également s’adresser à Tahiti Infos :
Tu es content de la régularité de Mateia dans ses derniers résultats ?
« On ne s’attendait pas du tout à ça puisqu’il a raté deux compétitions européennes, je crois, avant de se déplacer en France. Ensuite à chaque compétition qu’il a faite, pro junior ou WQS, il a réussi a passer pas mal de tour à chaque fois, jusqu’à atteindre des quarts ou des demi-finales. C’est bien, je trouve qu’il est dans une bonne lancée. »
Quels sont les objectifs ?
« D’après ce que Pascal Luciani m’expliquait les 4 premiers européens auront 4 ‘wild cards’ pour les championnats du monde pro junior au Brésil, donc logiquement avec cette 2ème place il partirait là bas, c’est formidable. L’année dernière il n’était pas parti et je crois que cette année il avait très envie d’y être. Il n’arrêtait pas de me parler de ça au téléphone, il était hyper motivé et voulait absolument y aller. » SB