Tahiti, le 9 mai 2024 – Actuellement au Salvador pour les championnats du monde junior ISA, la sélection tahitienne peine à s'imposer face aux autres nations. Tous les surfeurs encore en course étant relégués aux tours des repêchages, les jeunes 'aito n'ont plus droit à l'erreur s'ils veulent atteindre les podiums.
Les objectifs de la Fédération tahitienne de surf sont pourtant clairs : accrocher les podiums et entrer dans le Top 10 du classement par nation aux championnats du monde junior ISA qui ont actuellement lieu au Salvador. Hélas, la tâche semble bien plus difficile que prévu. En effet, ce jeudi 9 mai, à la moitié de la compétition, la sélection accuse de grosses pertes au sein de son effectif. Les jeunes Liam Sham Koua et Raipoe Chapelier étant sortis de la compétition la veille, c'est au tour de Peio Charriaud, Keo Chabrier et Kohai Fierro d'abdiquer. Un coup dur pour la sélection tahitienne qui misait énormément sur ces athlètes pour atteindre le carré final de leur catégorie respective. Encore en lice : Toaura et Haunui Haumani, Maunakea Hioe, Kahili et Miliani Simon, ainsi que Kiara Goold, portent désormais les dernières chances de médaille pour la Polynésie à cette compétition.
Une guerre des nerfs difficile pour les Polynésiens
Si les surfeurs tahitiens ont définitivement les armes techniques pour rivaliser avec les autres nations, d'un point de vue tactique et mental, la sélection tahitienne a montré une certaine fébrilité depuis le début de la compétition. En effet, les séries ne durant que 20 minutes sur le tableau principal et 15 minutes sur celui des repêchages, les occasions de s'exprimer sont très limitées et ne laissent aucune place à l'erreur. Hélas, des erreurs, les Polynésiens en ont beaucoup fait : mauvais choix de vagues, chutes, et surtout, une certaine nonchalance en début de série qui contraste avec la hargne et la pression omniprésente des autres nations. Une guerre des nerfs que les jeunes 'aito n'ont eu que très peu l'occasion de mener durant leurs brèves carrières, souvent limitées à l'île de Tahiti.
Maunakea Hioe, Kahili Simon et Kiara Goold à la charge
Le tableau n'est pas, pour autant, tout noir. Bien au contraire. La sélection tahitienne possède ses propres qualités et elle devra désormais capitaliser sur ces forces afin de garder ses rêves de titre mondial à portée de main. Auteur d'un magnifique parcours jusque là, le jeune cadet Maunakea Hioe a, à de nombreuses reprises durant ses séries, su faire parler la foudre. Le surfeur de Punaauia, actif en série et incisif dans sa lecture de vague, semble avoir trouvé le rythme sur le spot de La Bocana et les scores s'en ressentent. Le jeune homme ne s'est incliné qu'une fois au Round 4 et aura l'occasion de se rattraper à l'occasion de son repêchage.
Tout aussi impressionnante depuis le début de la compétition, la jeune Kahili Simon semble être en mission. Que ce soit sur le spot capricieux de La Bocana ou sur les longues droites d'El Sunzal, la surfeuse de Papara fait preuve d'une ténacité exemplaire en série. Seule athlète tahitienne engagée dans deux catégories au début de la compétition, U16 et U18, Kahili Simon reste en course chez les cadettes où, tout comme Maunakea, elle ne s'est inclinée qu'une fois au Round 4. Les choses sérieuses vont commencer lors de son prochain tour de repêchage.
Très attendue pour sa première participation aux championnats du monde ISA junior, la jeune Kiara Goold ne déçoit pas. Si elle s'est effectivement inclinée une fois depuis le début de la compétition, elle n'a plus baissé en régime depuis et enchaîne désormais les victoires en série. Bénéficiant d'un surf frontside complet et varié, la surfeuse de Teahupo'o s'épanouie sur les longues droites d'El Sunzal. De bon augure pour la suite de la compétition.
Les objectifs de la Fédération tahitienne de surf sont pourtant clairs : accrocher les podiums et entrer dans le Top 10 du classement par nation aux championnats du monde junior ISA qui ont actuellement lieu au Salvador. Hélas, la tâche semble bien plus difficile que prévu. En effet, ce jeudi 9 mai, à la moitié de la compétition, la sélection accuse de grosses pertes au sein de son effectif. Les jeunes Liam Sham Koua et Raipoe Chapelier étant sortis de la compétition la veille, c'est au tour de Peio Charriaud, Keo Chabrier et Kohai Fierro d'abdiquer. Un coup dur pour la sélection tahitienne qui misait énormément sur ces athlètes pour atteindre le carré final de leur catégorie respective. Encore en lice : Toaura et Haunui Haumani, Maunakea Hioe, Kahili et Miliani Simon, ainsi que Kiara Goold, portent désormais les dernières chances de médaille pour la Polynésie à cette compétition.
Une guerre des nerfs difficile pour les Polynésiens
Si les surfeurs tahitiens ont définitivement les armes techniques pour rivaliser avec les autres nations, d'un point de vue tactique et mental, la sélection tahitienne a montré une certaine fébrilité depuis le début de la compétition. En effet, les séries ne durant que 20 minutes sur le tableau principal et 15 minutes sur celui des repêchages, les occasions de s'exprimer sont très limitées et ne laissent aucune place à l'erreur. Hélas, des erreurs, les Polynésiens en ont beaucoup fait : mauvais choix de vagues, chutes, et surtout, une certaine nonchalance en début de série qui contraste avec la hargne et la pression omniprésente des autres nations. Une guerre des nerfs que les jeunes 'aito n'ont eu que très peu l'occasion de mener durant leurs brèves carrières, souvent limitées à l'île de Tahiti.
Maunakea Hioe, Kahili Simon et Kiara Goold à la charge
Le tableau n'est pas, pour autant, tout noir. Bien au contraire. La sélection tahitienne possède ses propres qualités et elle devra désormais capitaliser sur ces forces afin de garder ses rêves de titre mondial à portée de main. Auteur d'un magnifique parcours jusque là, le jeune cadet Maunakea Hioe a, à de nombreuses reprises durant ses séries, su faire parler la foudre. Le surfeur de Punaauia, actif en série et incisif dans sa lecture de vague, semble avoir trouvé le rythme sur le spot de La Bocana et les scores s'en ressentent. Le jeune homme ne s'est incliné qu'une fois au Round 4 et aura l'occasion de se rattraper à l'occasion de son repêchage.
Tout aussi impressionnante depuis le début de la compétition, la jeune Kahili Simon semble être en mission. Que ce soit sur le spot capricieux de La Bocana ou sur les longues droites d'El Sunzal, la surfeuse de Papara fait preuve d'une ténacité exemplaire en série. Seule athlète tahitienne engagée dans deux catégories au début de la compétition, U16 et U18, Kahili Simon reste en course chez les cadettes où, tout comme Maunakea, elle ne s'est inclinée qu'une fois au Round 4. Les choses sérieuses vont commencer lors de son prochain tour de repêchage.
Très attendue pour sa première participation aux championnats du monde ISA junior, la jeune Kiara Goold ne déçoit pas. Si elle s'est effectivement inclinée une fois depuis le début de la compétition, elle n'a plus baissé en régime depuis et enchaîne désormais les victoires en série. Bénéficiant d'un surf frontside complet et varié, la surfeuse de Teahupo'o s'épanouie sur les longues droites d'El Sunzal. De bon augure pour la suite de la compétition.