Tahiti, le 22 avril 2024 – La sélection tahitienne de surf s'envolera ce mercredi pour le Salvador afin de participer au Championnat du monde junior ISA. Et à quelques jours du départ, les athlètes ont pu faire le point et prendre conseil auprès des champions Jérémy Flores, Hira Teriinatoofa et Michel Bourez. Sûrs de leurs forces, les 'aito espèrent décrocher l'or en individuel, mais aussi renouer avec le Top 10 mondial par équipe.
La tâche s'annonce difficile, mais la sélection tahitienne de surf croit en ses chances. En effet, du 3 au 12 mai prochain, au Salvador, les jeunes 'aito essayeront de ravir l'or au Championnat du monde junior ISA, un métal qui leur échappe malheureusement toujours. Mais cette année, la fédération compte bien rompre le sort, affichant des intentions claires : “Notre objectif, c'est le Top 10 mondial par équipe, le maximum de podiums possible, et pourquoi pas le titre en individuel, notamment chez les filles”, déclare Max Wasna, président de la Fédération tahitienne de surf (FTS). Et le président peut y croire, car dans les rangs de la sélection, le talent ne manque pas : Kiara Goold, Raipoe Chapelier, Miliani et Kahili Simon, Liam Sham Koua, Maunakea Hioe, Peio Charriaud, Keo Chabrier, Toaura et Haunui Haumani, le tout porté par Kohai Fierro, vice-championne du monde en titre.
Pour le head coach de la sélection, Steven Pierson, l'équipe est prête : “Les jeunes se sont bien entraînés, notamment avec la section surf du lycée de Papara ou les entraînements que l'on a pu organiser les week-ends. Les athlètes sont très motivés et pour certains, c'est leur deuxième participation au Championnat du monde au Salvador. Nous avons la chance d'avoir une équipe très équilibrée, c'est-à-dire que le niveau est bon à la fois chez les filles, mais aussi chez les garçons. C'est une chance pour Tahiti car lors de ce Championnat du monde, il y a un classement par équipe et notre objectif, c'est le Top 10. Évidemment, on aimerait atteindre les derniers carrés avec chaque athlète, mais la compétition, ce n'est, évidemment, pas si simple. En tous les cas, on pourra certainement compter sur Kohai Fierro qui est actuellement en forme, elle vient de remporter une compétition pro junior et puis elle est vice-championne du monde en titre. Mais comme je le disais juste avant, l'équipe est très équilibrée, ils peuvent tous aspirer à un très bon résultat.”
Réunis dimanche dernier au centre technique de Papara, les surfeurs ont eu la chance de rencontrer les pointures du surf local et français, Jérémy Flores, Hira Teriinatoofa et Michel Bourez, afin d'apprendre de leurs aînés. Discours inspirants, anecdotes de compétition, savoir-faire, les trois champions n'ont pas retenu leurs mots pour saisir leur auditoire : “Dès que vous arrivez, on veut vous voir partout sur les spots ! Il faut un Tahitien en haut, un en bas, un à gauche puis un autre à droite. On veut vous voir vous imposer dans l'eau, vous n'êtes pas là pour discuter ou dire bonjour à tout le monde. Il faut que tout le monde vous voit fracasser. La compétition, ça commence pendant les free-surf, c'est psychologique !” Le ton est donné.
La tâche s'annonce difficile, mais la sélection tahitienne de surf croit en ses chances. En effet, du 3 au 12 mai prochain, au Salvador, les jeunes 'aito essayeront de ravir l'or au Championnat du monde junior ISA, un métal qui leur échappe malheureusement toujours. Mais cette année, la fédération compte bien rompre le sort, affichant des intentions claires : “Notre objectif, c'est le Top 10 mondial par équipe, le maximum de podiums possible, et pourquoi pas le titre en individuel, notamment chez les filles”, déclare Max Wasna, président de la Fédération tahitienne de surf (FTS). Et le président peut y croire, car dans les rangs de la sélection, le talent ne manque pas : Kiara Goold, Raipoe Chapelier, Miliani et Kahili Simon, Liam Sham Koua, Maunakea Hioe, Peio Charriaud, Keo Chabrier, Toaura et Haunui Haumani, le tout porté par Kohai Fierro, vice-championne du monde en titre.
Pour le head coach de la sélection, Steven Pierson, l'équipe est prête : “Les jeunes se sont bien entraînés, notamment avec la section surf du lycée de Papara ou les entraînements que l'on a pu organiser les week-ends. Les athlètes sont très motivés et pour certains, c'est leur deuxième participation au Championnat du monde au Salvador. Nous avons la chance d'avoir une équipe très équilibrée, c'est-à-dire que le niveau est bon à la fois chez les filles, mais aussi chez les garçons. C'est une chance pour Tahiti car lors de ce Championnat du monde, il y a un classement par équipe et notre objectif, c'est le Top 10. Évidemment, on aimerait atteindre les derniers carrés avec chaque athlète, mais la compétition, ce n'est, évidemment, pas si simple. En tous les cas, on pourra certainement compter sur Kohai Fierro qui est actuellement en forme, elle vient de remporter une compétition pro junior et puis elle est vice-championne du monde en titre. Mais comme je le disais juste avant, l'équipe est très équilibrée, ils peuvent tous aspirer à un très bon résultat.”
Réunis dimanche dernier au centre technique de Papara, les surfeurs ont eu la chance de rencontrer les pointures du surf local et français, Jérémy Flores, Hira Teriinatoofa et Michel Bourez, afin d'apprendre de leurs aînés. Discours inspirants, anecdotes de compétition, savoir-faire, les trois champions n'ont pas retenu leurs mots pour saisir leur auditoire : “Dès que vous arrivez, on veut vous voir partout sur les spots ! Il faut un Tahitien en haut, un en bas, un à gauche puis un autre à droite. On veut vous voir vous imposer dans l'eau, vous n'êtes pas là pour discuter ou dire bonjour à tout le monde. Il faut que tout le monde vous voit fracasser. La compétition, ça commence pendant les free-surf, c'est psychologique !” Le ton est donné.
Réaction - Michel Bourez, surfeur professionnel : “Ils vont faire très mal au Championnat du monde”
“C'est important de venir voir ces jeunes, surtout quand tu sais qu'ils ont tous le potentiel pour remporter l'or. C'est une très, très belle équipe que l'on a. Ils vont faire très mal au Championnat du monde, je n'en ai aucun doute. Là, il s'agissait surtout pour nous, avec Jérémy Flores et Hira Teriinatoofa, de partager notre expérience avec eux, leur parler de nous, de ce qui a marché ou pas lorsque nous sommes partis à ce Championnat du monde. Une chose qui va énormément jouer une fois là-bas, c'est la cohésion de l'équipe. C'est une compétition où l'on part à plusieurs et c'est quelque chose de rare dans le milieu. Moi, quand je partais par exemple, j'étais tout seul, tout le temps. Là, ils ont la chance de partir en équipe, c'est une énergie qu'il faut utiliser à ton avantage. C'est ce qu'on leur a fait comprendre et ils ont bien reçu le message.”
“C'est important de venir voir ces jeunes, surtout quand tu sais qu'ils ont tous le potentiel pour remporter l'or. C'est une très, très belle équipe que l'on a. Ils vont faire très mal au Championnat du monde, je n'en ai aucun doute. Là, il s'agissait surtout pour nous, avec Jérémy Flores et Hira Teriinatoofa, de partager notre expérience avec eux, leur parler de nous, de ce qui a marché ou pas lorsque nous sommes partis à ce Championnat du monde. Une chose qui va énormément jouer une fois là-bas, c'est la cohésion de l'équipe. C'est une compétition où l'on part à plusieurs et c'est quelque chose de rare dans le milieu. Moi, quand je partais par exemple, j'étais tout seul, tout le temps. Là, ils ont la chance de partir en équipe, c'est une énergie qu'il faut utiliser à ton avantage. C'est ce qu'on leur a fait comprendre et ils ont bien reçu le message.”
Kohai Fierro, athlète U18 : “Il faut toujours engranger de l'expérience”
“Je suis contente car je me sens assez confiante avec les résultats que j'ai faits. Et puis j'adore ce genre de compétition car tu surfes beaucoup de séries, du coup, c'est beaucoup d'expérience aussi pour moi. Même si j'ai déjà fait beaucoup de compétitions, il faut toujours engranger de l'expérience. Et puis là, ça sera super fun car on part avec l'équipe, ça sera juste incroyable. J'ai envie d'y aller et de réussir à m'amuser, de faire de mon mieux. On a de la chance car les vagues seront probablement grosses et puissantes, ce sont des conditions que l'on a l'habitude de surfer et ça peut vraiment tourner à notre avantage. J'y étais il y a deux ans aussi donc je connais le spot, c'est aussi quelque chose qui peut jouer en notre faveur. Depuis, j'ai gagné en expérience aussi et mon surf est beaucoup plus adapté à la vague aujourd'hui qu'il ne l'était à l'époque.”
“Je suis contente car je me sens assez confiante avec les résultats que j'ai faits. Et puis j'adore ce genre de compétition car tu surfes beaucoup de séries, du coup, c'est beaucoup d'expérience aussi pour moi. Même si j'ai déjà fait beaucoup de compétitions, il faut toujours engranger de l'expérience. Et puis là, ça sera super fun car on part avec l'équipe, ça sera juste incroyable. J'ai envie d'y aller et de réussir à m'amuser, de faire de mon mieux. On a de la chance car les vagues seront probablement grosses et puissantes, ce sont des conditions que l'on a l'habitude de surfer et ça peut vraiment tourner à notre avantage. J'y étais il y a deux ans aussi donc je connais le spot, c'est aussi quelque chose qui peut jouer en notre faveur. Depuis, j'ai gagné en expérience aussi et mon surf est beaucoup plus adapté à la vague aujourd'hui qu'il ne l'était à l'époque.”