Le ministre de l’Education a réagi fermement, mercredi 29 février, à l’annonce la semaine dernière, par le vice-recteur de la suppression de 170 postes d’enseignant et de 7 Conseillers principaux d’éducation (CPE) pour la rentrée prochaine. Cela concerne la diminution de 4.5% de l'offre d’enseignants du public en Polynésie. Une diminution d’effectif que le ministre juge drastique et assez inadaptée au contexte de dispersion géographique et à la réalité démographique du Pays. Le ministre fustige également l’attitude de « colon » de Jean-Claude Cirioni, le vice-recteur, avec lequel il déclare que ni lui, ni son ministère, n’ont de communication.
Pour l’heure, Tauhiti Nena en appelle au Haut Commissaire et réclame la tenue au plus tôt d’un Comité de suivi Etat-Pays à propos de cette réduction de l’effectif d’enseignants du public. En outre, il refuse catégoriquement toutes ces suppressions de poste qui entraîneraient selon lui « une augmentation des effectifs par classe ; un accroissement des heures supplémentaires pour les enseignants ; une baisse de l’offre de formations ; une diminution de l’encadrement en surveillants ».
Dans le cadre de restriction budgétaire le ministère de l’Education nationale avait envisagé la suppression de 250 postes d’enseignants, concernant la Polynésie française, pour la rentrée 2012. Cet effectif a été reconsidéré pour tenir compte de la dispersion géographique territoriale. Tauhiti Nena explique, « Lors de ma mission en octobre dernier, on avait évoqué la suppression d’une centaine de postes, avec le ministère de l’Education nationale. On a anticipé, on s’est organisé (…) Aujourd’hui le vice-recteur nous apprend la suppression de 170 postes et de 7 CPE. C’est une catastrophe ».
L’enseignement public secondaire compte 36 établissements en Polynésie française, qui accueillent 24.410 élèves pour 1.899 postes d’enseignants. Dans le primaire public, on recense 2.049 postes d’enseignant, pour 32.549 élèves répartis dans 233 établissements.
Pour l’heure, Tauhiti Nena en appelle au Haut Commissaire et réclame la tenue au plus tôt d’un Comité de suivi Etat-Pays à propos de cette réduction de l’effectif d’enseignants du public. En outre, il refuse catégoriquement toutes ces suppressions de poste qui entraîneraient selon lui « une augmentation des effectifs par classe ; un accroissement des heures supplémentaires pour les enseignants ; une baisse de l’offre de formations ; une diminution de l’encadrement en surveillants ».
Dans le cadre de restriction budgétaire le ministère de l’Education nationale avait envisagé la suppression de 250 postes d’enseignants, concernant la Polynésie française, pour la rentrée 2012. Cet effectif a été reconsidéré pour tenir compte de la dispersion géographique territoriale. Tauhiti Nena explique, « Lors de ma mission en octobre dernier, on avait évoqué la suppression d’une centaine de postes, avec le ministère de l’Education nationale. On a anticipé, on s’est organisé (…) Aujourd’hui le vice-recteur nous apprend la suppression de 170 postes et de 7 CPE. C’est une catastrophe ».
L’enseignement public secondaire compte 36 établissements en Polynésie française, qui accueillent 24.410 élèves pour 1.899 postes d’enseignants. Dans le primaire public, on recense 2.049 postes d’enseignant, pour 32.549 élèves répartis dans 233 établissements.