PAPEETE, le 20 avril 2015 - Studio Poly3D sera la première école consacrée aux arts numériques de Polynésie. Animation, jeux vidéo ou effets spéciaux seront au programme. Elle sera aussi unique dans sa pédagogie : pas de cours mais des défis, pas de profs mais des coachs, et à la sortie un incubateur prêt à accueillir les start-up des étudiants.
"Studio Poly3D sera une école sans profs et sans cours" entame Christophe Gomez, qui dirigera la future école Studio Poly3D. "Par contre il y aura des coachs, qui seront des professionnels dans leurs enseignements et techniques, qui vont les accompagner tout au long des défis. Ils vont les cadrer, leur donner des orientations, leur raconter leurs expériences. La majorité sera sur place, mais certains travailleront avec les étudiants à distance. Il y aura aussi des mentors. Des professionnels venant des entreprises locales ayant donné des défis aux étudiants, qui écriront le cahier des charges du travail à réaliser et les accompagneront tout le long."
Car si les profs deviennent des coachs, c'est qu'il n'y aura pas de cours en amphi, pas de devoirs de maison, et surtout pas d'examens dans cette école. Chaque semestre, les 20 élèves, divisés en groupes de cinq, devront relever un "défi" : une vidéo d'animation à réaliser, un jeu à créer… "Des applications concrètes et évaluables, commandées et payées par des entreprises locales."
Expérience en auto-éducation
Pour les réaliser, les jeunes se formeront par plusieurs moyens. Seuls, avec des tutoriels, des cours en ligne, des MooC, des forums, des visites de musées, des conférences, et des ressources professionnelles fournies par l'école. Ensuite, "ils apprendront en transmettant leurs connaissances à leur équipe et avec le jeu des questions réponses. Et enfin ils apprendront en pratiquant beaucoup" nous énonce M. Gomez.
"Studio Poly3D sera une école sans profs et sans cours" entame Christophe Gomez, qui dirigera la future école Studio Poly3D. "Par contre il y aura des coachs, qui seront des professionnels dans leurs enseignements et techniques, qui vont les accompagner tout au long des défis. Ils vont les cadrer, leur donner des orientations, leur raconter leurs expériences. La majorité sera sur place, mais certains travailleront avec les étudiants à distance. Il y aura aussi des mentors. Des professionnels venant des entreprises locales ayant donné des défis aux étudiants, qui écriront le cahier des charges du travail à réaliser et les accompagneront tout le long."
Car si les profs deviennent des coachs, c'est qu'il n'y aura pas de cours en amphi, pas de devoirs de maison, et surtout pas d'examens dans cette école. Chaque semestre, les 20 élèves, divisés en groupes de cinq, devront relever un "défi" : une vidéo d'animation à réaliser, un jeu à créer… "Des applications concrètes et évaluables, commandées et payées par des entreprises locales."
Expérience en auto-éducation
Pour les réaliser, les jeunes se formeront par plusieurs moyens. Seuls, avec des tutoriels, des cours en ligne, des MooC, des forums, des visites de musées, des conférences, et des ressources professionnelles fournies par l'école. Ensuite, "ils apprendront en transmettant leurs connaissances à leur équipe et avec le jeu des questions réponses. Et enfin ils apprendront en pratiquant beaucoup" nous énonce M. Gomez.
Au programme, les étudiants aux multiples profils pourront s'essayer au dessin, la création 3D, le code, les modules intégrés (ex : Unreal Engine), l'écriture de scénarios et de story-boards… Comme tous les projets seront en équipe, les spécialités de chacun devraient vite émerger et être complémentaires.
Ces techniques éducatives se veulent à la pointe. Elles sont utilisées par exemple dans "l'Ecole 42" créée par Xavier Niel (le geek le plus riche de France, fondateur de Free). Le cursus de trois ans comprendra 6 mois de stages, mais "apportera finalement trois ans d'expérience en gestion de projet."
Le dernier trimestre de la formation, les 20 étudiants de la promotion collaboreront d'ailleurs pour un projet qui leur sera propre, qui sera un défi pour tout le studio Poly3d : "l'objectif sera de créer un grand succès, un jeu vendu à l'international" ambitionne Christophe Gomez. Et à l'issue de la formation, sanctionnée d'un diplôme professionnel, le dirigeant de la future école assure que les étudiants pourront intégrer l'incubateur de start-up que le Pays veut mettre en place, et créer ainsi les premiers studios de création de jeux vidéo ou d'animation 3D de Polynésie.
Ces techniques éducatives se veulent à la pointe. Elles sont utilisées par exemple dans "l'Ecole 42" créée par Xavier Niel (le geek le plus riche de France, fondateur de Free). Le cursus de trois ans comprendra 6 mois de stages, mais "apportera finalement trois ans d'expérience en gestion de projet."
Le dernier trimestre de la formation, les 20 étudiants de la promotion collaboreront d'ailleurs pour un projet qui leur sera propre, qui sera un défi pour tout le studio Poly3d : "l'objectif sera de créer un grand succès, un jeu vendu à l'international" ambitionne Christophe Gomez. Et à l'issue de la formation, sanctionnée d'un diplôme professionnel, le dirigeant de la future école assure que les étudiants pourront intégrer l'incubateur de start-up que le Pays veut mettre en place, et créer ainsi les premiers studios de création de jeux vidéo ou d'animation 3D de Polynésie.
Une école de la CCISM
Le prix de la scolarité sera de 490 000 Fcfp par an dans cette école privée initiée par la CCISM. Ces frais seront payables par versements mensuels de 41 000 Fcfp. Des aides pourraient être annoncées.
Le prix de la scolarité sera de 490 000 Fcfp par an dans cette école privée initiée par la CCISM. Ces frais seront payables par versements mensuels de 41 000 Fcfp. Des aides pourraient être annoncées.
Un concours d'entrée sous forme de quête interactive
Cette école d'un nouveau genre innove aussi pour son concours d'entrée. Les aspirants participeront à un "défi" en quatre étapes, organisées comme un grand jeu vidéo. Elles se dérouleront en ligne, sur la plate-forme collaborative de l'école, du mercredi 29 avril au jeudi 21 mai. En tout, une vingtaine de jours, avec les parties les plus intenses pendant les week-ends prolongés.
Attention, l'inscription au "défi d'intégration" ne sera ouverte que 5 jours : du vendredi 24 avril à midi au mercredi 29 avril à 10h, heure où commencera la première épreuve. Un délai très cours, mais voulu : "c'est un premier test sur la capacité des candidats à s'adapter aux changements de dernière minute" assure le futur directeur de l'école, Christophe Gomez.
Les séquences alterneront épreuves individuelles et défis collectifs, et mettront à l'épreuve les talents des candidats et leur capacité pour le travail en équipe. Le tout se terminera par la sélection des 20 gagnants, qui pourront intégrer l'école à la rentrée de septembre.
Le "défi" est réservé à des postulants de 17 à 30 ans, résidant "principalement" en Polynésie et titulaires du Bac ou équivalent (mais des exceptions seront faites selon le profil, la motivation et le classement final).
Cette école d'un nouveau genre innove aussi pour son concours d'entrée. Les aspirants participeront à un "défi" en quatre étapes, organisées comme un grand jeu vidéo. Elles se dérouleront en ligne, sur la plate-forme collaborative de l'école, du mercredi 29 avril au jeudi 21 mai. En tout, une vingtaine de jours, avec les parties les plus intenses pendant les week-ends prolongés.
Attention, l'inscription au "défi d'intégration" ne sera ouverte que 5 jours : du vendredi 24 avril à midi au mercredi 29 avril à 10h, heure où commencera la première épreuve. Un délai très cours, mais voulu : "c'est un premier test sur la capacité des candidats à s'adapter aux changements de dernière minute" assure le futur directeur de l'école, Christophe Gomez.
Les séquences alterneront épreuves individuelles et défis collectifs, et mettront à l'épreuve les talents des candidats et leur capacité pour le travail en équipe. Le tout se terminera par la sélection des 20 gagnants, qui pourront intégrer l'école à la rentrée de septembre.
Le "défi" est réservé à des postulants de 17 à 30 ans, résidant "principalement" en Polynésie et titulaires du Bac ou équivalent (mais des exceptions seront faites selon le profil, la motivation et le classement final).