STRASBOURG, 9 mai 2011 (AFP) - La municipalité de Strasbourg a tiré lundi un bilan très positif après un an de test de 70 véhicules hybrides rechargeables (VHR) dans l'agglomération, avec notamment une diminution notable de la consommation de carburant (-40%) pour ces voitures.
Soixante-dix Toyota Prius hybrides, associant propulsion à essence et moteur électrique rechargeable, sont testées par les services de la mairie et de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) ainsi que par différentes entreprises partenaires.
Après une année d'un test grandeur nature qui doit durer trois ans, le constructeur japonais a tiré les premiers enseignements de son expérience après avoir questionné les utilisateurs.
"La consommation de carburant est inférieure de 40% à un véhicule de même taille: les meilleurs utilisateurs ont réussi à avoir une consommation inférieure à 2 litres aux 100 kilomètres", a souligné Michel Gardel, vice-président de Toyota Motor Europe.
Les dirigeants du constructeur nippon n'ont pas relevé de problèmes importants dans l'utilisation de leurs VHR, dont l'autonomie électrique est de 20 kilomètres. Le moteur à essence prend ensuite le relais lorsque les batteries sont vides.
Les utilisateurs souhaiteraient pouvoir disposer d'une autonomie électrique plus importante mais les résultats de l'étude ont montré que les utilisateurs effectuaient des trajets de 13,9 kilomètres en moyenne. Recharger la voiture chaque jour permet ainsi d'optimiser son potentiel.
Il faut compter 2 euros d'électricité pour 100 kilomètres en mode tout électrique.
Un autre bénéfice inattendu est que 93% des conducteurs de VHR adoptent une conduite plus "éco-responsable". Le bilan carbone moyen des VHR est de 59 grammes de CO2 émis au kilomètre, moitié moins qu'une voiture neuve normale.
Le maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), s'est dit quant à lui très satisfait du statut de pionnier en la matière de la capitale européenne. L'expérience strasbourgeoise va d'ailleurs être élargie côté allemand avec d'autres constructeurs (BMW, PSA, Porsche et Toyota) avec un total de 200 VHR.
bdx/gl/ei
Soixante-dix Toyota Prius hybrides, associant propulsion à essence et moteur électrique rechargeable, sont testées par les services de la mairie et de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) ainsi que par différentes entreprises partenaires.
Après une année d'un test grandeur nature qui doit durer trois ans, le constructeur japonais a tiré les premiers enseignements de son expérience après avoir questionné les utilisateurs.
"La consommation de carburant est inférieure de 40% à un véhicule de même taille: les meilleurs utilisateurs ont réussi à avoir une consommation inférieure à 2 litres aux 100 kilomètres", a souligné Michel Gardel, vice-président de Toyota Motor Europe.
Les dirigeants du constructeur nippon n'ont pas relevé de problèmes importants dans l'utilisation de leurs VHR, dont l'autonomie électrique est de 20 kilomètres. Le moteur à essence prend ensuite le relais lorsque les batteries sont vides.
Les utilisateurs souhaiteraient pouvoir disposer d'une autonomie électrique plus importante mais les résultats de l'étude ont montré que les utilisateurs effectuaient des trajets de 13,9 kilomètres en moyenne. Recharger la voiture chaque jour permet ainsi d'optimiser son potentiel.
Il faut compter 2 euros d'électricité pour 100 kilomètres en mode tout électrique.
Un autre bénéfice inattendu est que 93% des conducteurs de VHR adoptent une conduite plus "éco-responsable". Le bilan carbone moyen des VHR est de 59 grammes de CO2 émis au kilomètre, moitié moins qu'une voiture neuve normale.
Le maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), s'est dit quant à lui très satisfait du statut de pionnier en la matière de la capitale européenne. L'expérience strasbourgeoise va d'ailleurs être élargie côté allemand avec d'autres constructeurs (BMW, PSA, Porsche et Toyota) avec un total de 200 VHR.
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