Paris, France | AFP | mercredi 05/01/2022 - Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mercredi un partenariat majeur avec Amazon pour connecter ses véhicules, en utilisant notamment les serveurs AWS du géant américain et son système de commande vocale Alexa.
En marge du CES, la grand-messe électronique de Las Vegas, les deux groupes ont annoncé une série d'accords qui les fera collaborer dans le développement de logiciels pour l'habitacle ou dans le stockage de données.
Les groupes automobiles ont multiplié les alliances similaires avec des entreprises de technologie pour équiper leurs véhicules, de plus en plus électriques et connectés. Ford a annoncé début 2021 un partenariat avec Google, pour son cloud et ses voitures. Renault s'est aussi allié à Google. Microsoft a, de son côté, des partenariats avec Volkswagen et avec GM pour des projets de conduite autonome.
Stellantis, né en 2021 de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, va transférer sur les serveurs AWS d'Amazon toutes les données de ses véhicules, qui sont appelées à exploser avec la 5G et les applications de conduite autonome.
Le groupe va aussi concevoir avec Amazon les logiciels de son "Smart cockpit", une plateforme électronique qui sera intégrée aux habitacles de ses véhicules à partir de 2024, ont précisé les deux groupes. Ce partenariat s'ajoute à une coentreprise avec le géant taïwanais Foxconn, qui conçoit ce smart cockpit et des puces électroniques avec Stellantis.
Amazon et Stellantis "mettront au point une suite de produits et services software parfaitement intégrée à l’univers digital des utilisateurs, avec des mises à jour +over-the-air+ (à distance, NDLR) qui ajouteront de la valeur au fil du temps", ont détaillé les deux groupes dans un communiqué.
Chacune des 14 marques de Stellantis, d'Alfa Romeo à Dodge en passant par Opel, proposera des "expériences" différentes dans l'habitacle, ont expliqué les dirigeants de Stellantis au cours d'une conférence de presse depuis Las Vegas.
Le Smart cockpit comprend notamment l'assistance vocale d'Amazon, Alexa, le guidage GPS, la gestion de l'entretien du véhicule, des plateformes d'achat en ligne et des services de paiement.
"L'expérience peut être totalement personnalisée, ou désactivée si besoin", a précisé Ned Curic, un ancien d'Amazon devenu "Chief Technology Officer" de Stellantis. Les données recueillies appartiendront au constructeur.
Les automobilistes auront également accès à un bouquet d'applications, comme sur un smartphone. Les clients des services de sécurité et de maison intelligente d'Amazon pourront surveiller et gérer leur domicile lors de leurs déplacements. Ils pourront également, depuis leur micro Alexa ou leur smartphone, régler à distance la température de leur voiture.
Amazon, qui était déjà client de Stellantis pour ses véhicules de livraison, va par ailleurs commander "des milliers" de véhicules électriques "par an" à partir de 2023 chez RAM, sa marque américaine d'utilitaires.
Aucun détail financier n'a été révélé sur l'opération, mais le directeur général de Stellantis Carlos Tavares a assuré que c'était un "partenariat très équilibré".
Cette annonce a fait chuter en Bourse Rivian (-8,75% au Nasdaq peu après 18H30 GMT), le constructeur de pick-up, SUV et camionnettes électriques soutenu par Amazon. De son côté, le géant du commerce en ligne restait stable, tandis que l'action Stellantis a terminé la journée à environ +4% à Paris et Milan.
Stellantis va également intégrer Amazon à son "Académie logicielle", qui doit former les salariés du groupe au futur électronique de l'automobile.
"Nous sommes ravis de collaborer avec Stellantis afin de transformer le secteur automobile et réinventer l’expérience des clients à bord des véhicules", a déclaré Andy Jassy, le PDG d’Amazon.
Stellantis compte investir 30 milliards d'euros d'ici 2025 dans son électrification pour se transformer en "une tech company leader de la mobilité durable". En connectant tous ses véhicules, le constructeur franco-italo-américain prévoit de réaliser 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an dans ces nouveaux services d'ici 2026, contre 400 millions d'euros aujourd'hui.
Le groupe doit présenter son premier plan stratégique le 1er mars 2022, avec notamment ses plans pour le premier marché mondial, la Chine, où ses marques ont enchaîné les échecs.
En marge du CES, la grand-messe électronique de Las Vegas, les deux groupes ont annoncé une série d'accords qui les fera collaborer dans le développement de logiciels pour l'habitacle ou dans le stockage de données.
Les groupes automobiles ont multiplié les alliances similaires avec des entreprises de technologie pour équiper leurs véhicules, de plus en plus électriques et connectés. Ford a annoncé début 2021 un partenariat avec Google, pour son cloud et ses voitures. Renault s'est aussi allié à Google. Microsoft a, de son côté, des partenariats avec Volkswagen et avec GM pour des projets de conduite autonome.
Stellantis, né en 2021 de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, va transférer sur les serveurs AWS d'Amazon toutes les données de ses véhicules, qui sont appelées à exploser avec la 5G et les applications de conduite autonome.
Le groupe va aussi concevoir avec Amazon les logiciels de son "Smart cockpit", une plateforme électronique qui sera intégrée aux habitacles de ses véhicules à partir de 2024, ont précisé les deux groupes. Ce partenariat s'ajoute à une coentreprise avec le géant taïwanais Foxconn, qui conçoit ce smart cockpit et des puces électroniques avec Stellantis.
Amazon et Stellantis "mettront au point une suite de produits et services software parfaitement intégrée à l’univers digital des utilisateurs, avec des mises à jour +over-the-air+ (à distance, NDLR) qui ajouteront de la valeur au fil du temps", ont détaillé les deux groupes dans un communiqué.
Chacune des 14 marques de Stellantis, d'Alfa Romeo à Dodge en passant par Opel, proposera des "expériences" différentes dans l'habitacle, ont expliqué les dirigeants de Stellantis au cours d'une conférence de presse depuis Las Vegas.
Le Smart cockpit comprend notamment l'assistance vocale d'Amazon, Alexa, le guidage GPS, la gestion de l'entretien du véhicule, des plateformes d'achat en ligne et des services de paiement.
"L'expérience peut être totalement personnalisée, ou désactivée si besoin", a précisé Ned Curic, un ancien d'Amazon devenu "Chief Technology Officer" de Stellantis. Les données recueillies appartiendront au constructeur.
Les automobilistes auront également accès à un bouquet d'applications, comme sur un smartphone. Les clients des services de sécurité et de maison intelligente d'Amazon pourront surveiller et gérer leur domicile lors de leurs déplacements. Ils pourront également, depuis leur micro Alexa ou leur smartphone, régler à distance la température de leur voiture.
Amazon, qui était déjà client de Stellantis pour ses véhicules de livraison, va par ailleurs commander "des milliers" de véhicules électriques "par an" à partir de 2023 chez RAM, sa marque américaine d'utilitaires.
Aucun détail financier n'a été révélé sur l'opération, mais le directeur général de Stellantis Carlos Tavares a assuré que c'était un "partenariat très équilibré".
Cette annonce a fait chuter en Bourse Rivian (-8,75% au Nasdaq peu après 18H30 GMT), le constructeur de pick-up, SUV et camionnettes électriques soutenu par Amazon. De son côté, le géant du commerce en ligne restait stable, tandis que l'action Stellantis a terminé la journée à environ +4% à Paris et Milan.
Stellantis va également intégrer Amazon à son "Académie logicielle", qui doit former les salariés du groupe au futur électronique de l'automobile.
"Nous sommes ravis de collaborer avec Stellantis afin de transformer le secteur automobile et réinventer l’expérience des clients à bord des véhicules", a déclaré Andy Jassy, le PDG d’Amazon.
Stellantis compte investir 30 milliards d'euros d'ici 2025 dans son électrification pour se transformer en "une tech company leader de la mobilité durable". En connectant tous ses véhicules, le constructeur franco-italo-américain prévoit de réaliser 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an dans ces nouveaux services d'ici 2026, contre 400 millions d'euros aujourd'hui.
Le groupe doit présenter son premier plan stratégique le 1er mars 2022, avec notamment ses plans pour le premier marché mondial, la Chine, où ses marques ont enchaîné les échecs.