Sydney, Australie | AFP | mercredi 12/08/2015 - Un artiste australien habitué des performances mêlant nouvelles technologies et exploration du corps humain s'est fait pousser sur le bras une troisième "oreille", qu'il veut connecter à internet pour être suivi à la trace.
L'artiste, connu sous le nom de Stelarc, a fait pousser une "oreille" sur son bras depuis une dizaine d'années. L'organe a été construit "en partie grâce à la chirurgie" qui lui a inséré une structure en biopolymère dans le bras et "en partie grâce à la culture cellulaire", a-t-il dit à la chaîne Channel Nine.
Stelarc veut aujourd'hui y insérer un micro miniature connecté à internet qui enregistrerait les bruits ambiants, de même qu'un GPS qui permettrait aux internautes de suivre ses déplacements.
"De plus en plus, les gens deviennent des portails internet", a-t-il dit à la Australian Broadcasting Corporation. "Imaginez que je puisse entendre avec les oreilles de quelqu'un à New York, imaginez qu'au même moment je puisse voir avec les yeux de quelqu'un à Londres", a-t-il dit.
Lorsque son "oreille" sera connectée, "il n'y aura pas d'interrupteur", a-t-il ajouté. "Si j'éteins mon modem chez moi ou si je suis quelque part ou il n'y a pas de wi-fi, peut-être que je serais déconnecté mais l'idée c'est que l'oreille reste en ligne à tout moment".
Stelarc, directeur du laboratoire des anatomies alternatives à l'Université de Curtin dans l'Etat d'Australie occidentale, a déjà créé un exosquelette, s'est déjà inséré une sculpture dans l'estomac et a utilisé un troisième bras robotisé pour écrire.
L'idée de se faire pousser une "oreille" sur le bras lui venue en 1996 et le projet a commencé à être mis en oeuvre une dizaine d'années plus tard.
"Dans de précédentes performances, j'ai utilisé une troisième main, un robot à six jambes. Une oreille en plus, c'était comme une progression naturelle", a-t-il dit à Channel Nine.
L'artiste, connu sous le nom de Stelarc, a fait pousser une "oreille" sur son bras depuis une dizaine d'années. L'organe a été construit "en partie grâce à la chirurgie" qui lui a inséré une structure en biopolymère dans le bras et "en partie grâce à la culture cellulaire", a-t-il dit à la chaîne Channel Nine.
Stelarc veut aujourd'hui y insérer un micro miniature connecté à internet qui enregistrerait les bruits ambiants, de même qu'un GPS qui permettrait aux internautes de suivre ses déplacements.
"De plus en plus, les gens deviennent des portails internet", a-t-il dit à la Australian Broadcasting Corporation. "Imaginez que je puisse entendre avec les oreilles de quelqu'un à New York, imaginez qu'au même moment je puisse voir avec les yeux de quelqu'un à Londres", a-t-il dit.
Lorsque son "oreille" sera connectée, "il n'y aura pas d'interrupteur", a-t-il ajouté. "Si j'éteins mon modem chez moi ou si je suis quelque part ou il n'y a pas de wi-fi, peut-être que je serais déconnecté mais l'idée c'est que l'oreille reste en ligne à tout moment".
Stelarc, directeur du laboratoire des anatomies alternatives à l'Université de Curtin dans l'Etat d'Australie occidentale, a déjà créé un exosquelette, s'est déjà inséré une sculpture dans l'estomac et a utilisé un troisième bras robotisé pour écrire.
L'idée de se faire pousser une "oreille" sur le bras lui venue en 1996 et le projet a commencé à être mis en oeuvre une dizaine d'années plus tard.
"Dans de précédentes performances, j'ai utilisé une troisième main, un robot à six jambes. Une oreille en plus, c'était comme une progression naturelle", a-t-il dit à Channel Nine.