Saint-Pétersbourg, Russie | AFP | mercredi 05/04/2017 - Le profil de l'auteur présumé de l'attentat qui a fait 14 morts dans le métro de Saint-Pétersbourg se précisait mercredi, alors que le gouvernement russe a annoncé de nouvelles mesures de sécurité antiterroristes.
La police a arrêté à Saint-Pétersbourg six ressortissants de pays d'Asie centrale, a annoncé l'antenne locale du Comité d'enquête, qui les soupçonne d'être en charge du recrutement de "terroristes".
Ces interpellations ne sont pas liées "pour le moment" à l'auteur présumé de l'attentat, a indiqué le comité, qui a diffusé des images montrant les six hommes réveillés à l'aube par une intervention des forces de l'ordre.
A Moscou, Vladimir Poutine a réuni les patrons des services secrets des pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI) pour une rencontre sur la lutte antiterroriste, prévue avant l'attentat qui a tué lundi 14 personnes et en a blessé 49 autres.
"Chacun de nos pays est la cible potentielle d'un acte terroriste. Il y a de nombreuses menaces, et elles sont variées," a-t-il déclaré.
Le Premier ministre Dmitri Medvedev a signé mercredi un décret sur de nouvelles mesures de "sécurité antiterroriste" dans le métro, avec la création de "groupes de réaction rapide (...) opérationnels 24h/24".
Bien que l'attentat de lundi n'ait pas été revendiqué, le Comité d'enquête a indiqué examiner les éventuels liens de l'auteur présumé, Akbarjon Djalilov, 22 ans, avec l'organisation Etat islamique (EI).
C'est la première fois depuis l'attentat que les enquêteurs font référence à l'EI.
"Une perquisition a eu lieu à son domicile", a déclaré le Comité, sans préciser où se trouvait ce domicile. Selon la même source, des images de caméras de surveillance montrent le suspect "sortant de chez lui avec un sac et un sac à dos".
Avant d'"actionner" une "bombe artisanale" entre les stations Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institout, ce jeune homme né au Kirghizstan avait déposé une seconde bombe dans une autre station du centre-ville, désamorcée à temps.
La vie a repris son cours dans la deuxième ville de Russie, dont le métro restait cependant moins fréquenté qu'à l'habitude, des habitants de la ville continuant de rendre hommage aux victimes devant les stations affectées, selon des journalistes de l'AFP.
Selon la police de la région kirghize de Och où il était né, Akbarjon Djalilov était revenu le 3 mars à Saint-Pétersbourg en provenance d'Och où vivent ses parents.
Dans la nuit de mardi à mercredi, ses parents ont atterri à Saint-Pétersbourg, selon une journaliste de l'AFP présente à l'aéroport.
"Ils sont dans un état épouvantable", a indiqué un porte-parole de la police de la région d'Och, Zamir Sidikov.
"La famille Djalilov était arrivée en 2011 pour travailler en Russie. En 2014, les parents sont revenus au Kirghizstan mais leur fils Akbar (autre version du prénom Akbarjon, ndlr) est resté à Saint-Pétersbourg", a-t-il ajouté.
Djalilov avait la nationalité russe, comme "toute sa famille", selon le porte-parole, une information non confirmée par les autorités russes.
Ses motifs demeurent inconnus, mais la région d'Och est connue pour avoir fourni d'importants contingents au groupe EI en Syrie et en Irak.
Un service funèbre orthodoxe a été célébré à 09H00 GMT en hommage aux victimes.
Certains proches des victimes étaient présents, comme la soeur d'une des victimes, Irina Mediantseva. "Elle avait deux filles. Ce qui est arrivé est horrible", a-t-elle confié à l'AFP, essuyant ses larmes.
Cet attentat est un "défi lancé à tous les Russes, (...), y compris à notre président" Vladimir Poutine, avait réagi mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie, qui mène en Syrie une opération militaire en appui à Damas, n'avait pas été aussi durement touchée depuis l'explosion en vol le 31 octobre 2015 au-dessus du Sinaï d'un avion reliant l'Egypte à Saint-Pétersbourg, qui avait fait 224 morts.
Depuis cet attentat revendiqué par l'EI, des attaques ont frappé les instables républiques russes du Caucase et les services de sécurité russes ont annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules jihadistes s'apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné un "attentat terroriste barbare et lâche", tandis que le président américain Donald Trump a assuré son homologue russe de son "soutien total".
La police a arrêté à Saint-Pétersbourg six ressortissants de pays d'Asie centrale, a annoncé l'antenne locale du Comité d'enquête, qui les soupçonne d'être en charge du recrutement de "terroristes".
Ces interpellations ne sont pas liées "pour le moment" à l'auteur présumé de l'attentat, a indiqué le comité, qui a diffusé des images montrant les six hommes réveillés à l'aube par une intervention des forces de l'ordre.
A Moscou, Vladimir Poutine a réuni les patrons des services secrets des pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI) pour une rencontre sur la lutte antiterroriste, prévue avant l'attentat qui a tué lundi 14 personnes et en a blessé 49 autres.
"Chacun de nos pays est la cible potentielle d'un acte terroriste. Il y a de nombreuses menaces, et elles sont variées," a-t-il déclaré.
Le Premier ministre Dmitri Medvedev a signé mercredi un décret sur de nouvelles mesures de "sécurité antiterroriste" dans le métro, avec la création de "groupes de réaction rapide (...) opérationnels 24h/24".
Bien que l'attentat de lundi n'ait pas été revendiqué, le Comité d'enquête a indiqué examiner les éventuels liens de l'auteur présumé, Akbarjon Djalilov, 22 ans, avec l'organisation Etat islamique (EI).
C'est la première fois depuis l'attentat que les enquêteurs font référence à l'EI.
"Une perquisition a eu lieu à son domicile", a déclaré le Comité, sans préciser où se trouvait ce domicile. Selon la même source, des images de caméras de surveillance montrent le suspect "sortant de chez lui avec un sac et un sac à dos".
Avant d'"actionner" une "bombe artisanale" entre les stations Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institout, ce jeune homme né au Kirghizstan avait déposé une seconde bombe dans une autre station du centre-ville, désamorcée à temps.
La vie a repris son cours dans la deuxième ville de Russie, dont le métro restait cependant moins fréquenté qu'à l'habitude, des habitants de la ville continuant de rendre hommage aux victimes devant les stations affectées, selon des journalistes de l'AFP.
- Motifs inconnus -
Selon la police de la région kirghize de Och où il était né, Akbarjon Djalilov était revenu le 3 mars à Saint-Pétersbourg en provenance d'Och où vivent ses parents.
Dans la nuit de mardi à mercredi, ses parents ont atterri à Saint-Pétersbourg, selon une journaliste de l'AFP présente à l'aéroport.
"Ils sont dans un état épouvantable", a indiqué un porte-parole de la police de la région d'Och, Zamir Sidikov.
"La famille Djalilov était arrivée en 2011 pour travailler en Russie. En 2014, les parents sont revenus au Kirghizstan mais leur fils Akbar (autre version du prénom Akbarjon, ndlr) est resté à Saint-Pétersbourg", a-t-il ajouté.
Djalilov avait la nationalité russe, comme "toute sa famille", selon le porte-parole, une information non confirmée par les autorités russes.
Ses motifs demeurent inconnus, mais la région d'Och est connue pour avoir fourni d'importants contingents au groupe EI en Syrie et en Irak.
Un service funèbre orthodoxe a été célébré à 09H00 GMT en hommage aux victimes.
Certains proches des victimes étaient présents, comme la soeur d'une des victimes, Irina Mediantseva. "Elle avait deux filles. Ce qui est arrivé est horrible", a-t-elle confié à l'AFP, essuyant ses larmes.
Cet attentat est un "défi lancé à tous les Russes, (...), y compris à notre président" Vladimir Poutine, avait réagi mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie, qui mène en Syrie une opération militaire en appui à Damas, n'avait pas été aussi durement touchée depuis l'explosion en vol le 31 octobre 2015 au-dessus du Sinaï d'un avion reliant l'Egypte à Saint-Pétersbourg, qui avait fait 224 morts.
Depuis cet attentat revendiqué par l'EI, des attaques ont frappé les instables républiques russes du Caucase et les services de sécurité russes ont annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules jihadistes s'apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné un "attentat terroriste barbare et lâche", tandis que le président américain Donald Trump a assuré son homologue russe de son "soutien total".