Spectacle inédit de textes, danses et musique : Pina’ina’i, écho de l’esprit et des corps


PAPEETE, le 13 octobre 2014. (COMMUNIQUE) En partenariat avec Te FareTauhiti Nui / Maison de la Culture, l'association Littérama’ohi vous présente son spectacle inédit de textes, danses et musique : " Pina’ina’i, écho de l’esprit et des corps " le samedi 18 octobre 2014 à 18H sur le paepae a Hiro, Maison de la Culture.

Ce concept proposé annuellement par Littérama’ohi depuis 2011 a pour objectif de promouvoir la littérature autochtone dans le cadre des lectures publiques proposées par l’association.
« Il faut libérer le mot du livre pour le faire vibrer à l’oreille du spectateur. Dans Pina’ina’i, le mot devient la source de la création –musicale, chorégraphique, scénique. » Moana’ura Tehei’ura – chorégraphe et metteur en scène, concepteur de PINA’INA’I

Cette création inédite provoque la rencontre entre auteurs, lecteurs, danseurs, chorégraphes et musiciens.
Danse des mots et poésie du mouvement se mêlent alors sur le paepae a Hiro et donnent vie à l’écho de notre littérature autochtone.
« Parmi les auteurs et les lecteurs, participent des grands noms de la littérature de notre pays ainsi que de jeunes auteurs prometteurs. Par ailleurs, nous avons la chance d’avoir chaque année les plus grandes pointures du ‘oritahiti issus de différents groupes de danse de Tahiti, des musiciens d’un talent incontestable et reconnu dans notre pays pour soutenir ce fabuleux projet artistique… »

Pour qu’un très grand nombre de spectateurs puisse avoir accès à cette création, l’association Littérama’ohi met un point d’honneur à offrir gratuitement ce spectacle.

PINA’INA’I 4.14

Selon le principe de PINA’INA’I, aucun thème n’est imposé à l’avance. Les auteurs conservent leur propre liberté de présenter le texte de leur choix. Le sens des mots fait naître une vibration commune et communautaire à travers laquelle se dégage une thématique générale.

Pour cette 4è édition, les questions de l’identité et de l’autochtonie se sont clairement dessinées sur le paepae a Hiro , lieu hautement symbolique.

Renseignements au 40 544 544 / 87 790 890

L’Association Littérama’ohi

Créée pour promouvoir la littérature autochtone de la Polynésie française et offrir un espace de publication aux auteurs du pays, la revue Littérama’ohi a été fondée par un groupe apolitique d’écrivains polynésiens associés librement :
Patrick Amaru, Michou Chaze, Flora Devatine,
 Danièle-Tao’ahere Helme, Marie-Claude Teissier-Landgraf, Jimmy M. Ly, Chantal T. Spitz.
Aujourd’hui, l’association est présidée par Chantal Spitz.

La Revue

Le titre et les sous-titres de la revue traduisent la société polynésienne d’aujourd’hui :
– «Littérama’ohi», pour l’entrée dans le monde littéraire et pour l’affirmation de son identité,
– «Ramées de Littérature Polynésienne», par référence à la rame de papier, à celle de la pirogue, à sa culture francophone,
– «Te Hotu Ma’ohi», signe la création féconde en terre polynésienne,
– Fécondité originelle renforcée par le ginseng des caractères chinois intercalés 
entre le titre en français et celui en tahitien. 
La revue a pour objectifs : 
– de tisser des liens entre les écrivains originaires de la Polynésie française,
– de faire connaître la variété, la richesse et la spécificité des auteurs originaires 
de la Polynésie française dans leur diversité contemporaine,
– de donner à chaque auteur un espace de publication.
Par ailleurs, c’est aussi de faire connaître les différentes facettes de la culture 
polynésienne à travers les modes d’expression traditionnels et modernes que sont la peinture, la sculpture, la gravure, la photographie, le tatouage, la musique, le chant, la danse... les travaux de chercheurs, des enseignants... 
Et pour en revenir aux premiers objectifs, c’est avant tout de créer un mouve- ment entre écrivains polynésiens.

Les textes peuvent être écrits en français, en tahitien, ou dans n’importe quelle autre langue occidentale (anglais, espagnol,... ) ou polynésienne (mangarévien, marquisien, pa’umotu, rapa, rurutu...), et en chinois.

Toutefois, en ce qui concerne les textes en langues étrangères comme pour ceux en reo ma’ohi, il est recommandé de les présenter dans la mesure du possible avec une traduction, ou une version de compréhension, ou un extrait en langue française.

Les auteurs sont seuls responsables de leurs écrits et des opinions émises.

En général tous les textes seront admis sous réserve qu’ils respectent la dignité de la personne humaine.

Ecrivains et artistes polynésiens,
Cette revue est la vôtre : tout article bio et bibliographique vous concernant, de réflexion sur la littérature, sur l’écriture, sur la langue d’écriture, sur des auteurs, sur l’édition, sur la traduction, sur l’art, la danse,... ou sur tout autre sujet concernant la société, la culture, est attendu.

Rédigé par Littérama'ohi le Lundi 13 Octobre 2014 à 10:12 | Lu 1083 fois