PUNAAUIA, le 04 décembre 2014. (COMMUNIQUE) Soutenance de thèse à L’UPF par Vaihiti TEANINIURAITEMOANA le Lundi 08 décembre 2014, 08h00, salle de réunion de l’ESPE sur le thème de « Reproduction de l’huître perlière Pinctada margaritifera : Etude des déterminants de la sex-ratio »
La particularité de l’huître perlière Pinctada margaritifera , espèce clé de la perliculture en Polynésie française, est son hermaphrodisme protandre. À la première maturité toutes les huîtres sont de sexe mâle puis le sexe femelle apparaît progressivement à partir de deux ans. Cette stratégie de reproduction particulière pose le problème du temps de génération pour le renouvellement des naissains sélectionnés en écloserie car il faut attendre en moyenne 4 à 5 ans avant d’avoir un nombre significatif de femelle pour produire une descendance. Il apparaît donc nécessaire de contrôler le sexe de l’huître perlière P. margaritifera . Le contrôle du sexe passe par la compréhension des mécanismes impliqués dans le déterminisme du sexe de cette espèce à sexualité particulière. Au sein du règne animal, le sexe peut être déterminé par des facteurs génétiques, environnementaux ou résulter d’une interaction de ces deux facteurs. Quelque soit le type de déterminisme sexuel, et les processus impliqués, des cascades moléculaires spécifiques d’activation ou d’inactivation de gènes sont mises en jeu permettant la différenciation gonadique dans le sens mâle ou femelle.
Dans ce contexte, l’objectif principal de cette thèse était de mettre en évidence les mécanismes impliqués dans la détermination et la différenciation sexuelle, et notamment du sexe femelle, chez l’huître perlière P. margaritifera . Pour atteindre cet objectif, deux approches ont été menées : une approche transcriptomique visant à étudier les mécanismes moléculaires du déterminisme et de la différenciation sexuelle, et une approche expérimentale visant à comprendre le phénomène de la sexualisation par des forçages environnementaux et hormonaux en s’intéressant plus particulièrement au déterminisme et à la différenciation sexuelle femelle.
Les résultats obtenus ont permis de mieux comprendre cette sexualité particulière intégrant son contrôle que ce soit au niveau moléculaire ou environnemental et ainsi de valider l’hypothèse d’un mode de détermination mixte du sexe chez P. margaritifera . De plus, ces travaux de thèse ont permis de mettre à disposition 3 outils majeurs pour de futures études sur la reproduction et le déterminisme du sexe de cette espèce : (1) le transcriptome de référence de la gonade, (2) un modèle histo-moléculaire de la reproduction et (3) un modèle prédictif de la voie sexuelle de l’huître perlière P. margaritifera .
Vaihiti TEANINIURAITEMOANA
Vaihiti Teaniniuraitemoana est née en 1988 à Papeete. Après son bac S obtenu à Tahiti au Collège/Lycée La Mennais, elle s’inscrit en licence Biologie cellulaire et Physiologie des organismes à l’Université de Strasbourg. En 2009 à l’Université de Bordeaux I, elle prépare un Master 1 Océanologie biologique puis un Master 2 afin de se spécialiser en Ecologie des écosystèmes aquatiques. Au cours de ces 2 années de Master, elle effectue deux stages, le premier au sein de l’ILM à Tahiti et le second au sein de la station marine d’Arcachon dans l’UMR EPOC. En Octobre 2011, de retour au Fenua, elle démarre sa thèse au sein de l’UMR EIO à l’Ifremer, thèse qu’elle soutiendra le 8 décembre 2014.
Renseignements - Tél. : 40 803 888
La particularité de l’huître perlière Pinctada margaritifera , espèce clé de la perliculture en Polynésie française, est son hermaphrodisme protandre. À la première maturité toutes les huîtres sont de sexe mâle puis le sexe femelle apparaît progressivement à partir de deux ans. Cette stratégie de reproduction particulière pose le problème du temps de génération pour le renouvellement des naissains sélectionnés en écloserie car il faut attendre en moyenne 4 à 5 ans avant d’avoir un nombre significatif de femelle pour produire une descendance. Il apparaît donc nécessaire de contrôler le sexe de l’huître perlière P. margaritifera . Le contrôle du sexe passe par la compréhension des mécanismes impliqués dans le déterminisme du sexe de cette espèce à sexualité particulière. Au sein du règne animal, le sexe peut être déterminé par des facteurs génétiques, environnementaux ou résulter d’une interaction de ces deux facteurs. Quelque soit le type de déterminisme sexuel, et les processus impliqués, des cascades moléculaires spécifiques d’activation ou d’inactivation de gènes sont mises en jeu permettant la différenciation gonadique dans le sens mâle ou femelle.
Dans ce contexte, l’objectif principal de cette thèse était de mettre en évidence les mécanismes impliqués dans la détermination et la différenciation sexuelle, et notamment du sexe femelle, chez l’huître perlière P. margaritifera . Pour atteindre cet objectif, deux approches ont été menées : une approche transcriptomique visant à étudier les mécanismes moléculaires du déterminisme et de la différenciation sexuelle, et une approche expérimentale visant à comprendre le phénomène de la sexualisation par des forçages environnementaux et hormonaux en s’intéressant plus particulièrement au déterminisme et à la différenciation sexuelle femelle.
Les résultats obtenus ont permis de mieux comprendre cette sexualité particulière intégrant son contrôle que ce soit au niveau moléculaire ou environnemental et ainsi de valider l’hypothèse d’un mode de détermination mixte du sexe chez P. margaritifera . De plus, ces travaux de thèse ont permis de mettre à disposition 3 outils majeurs pour de futures études sur la reproduction et le déterminisme du sexe de cette espèce : (1) le transcriptome de référence de la gonade, (2) un modèle histo-moléculaire de la reproduction et (3) un modèle prédictif de la voie sexuelle de l’huître perlière P. margaritifera .
Vaihiti TEANINIURAITEMOANA
Vaihiti Teaniniuraitemoana est née en 1988 à Papeete. Après son bac S obtenu à Tahiti au Collège/Lycée La Mennais, elle s’inscrit en licence Biologie cellulaire et Physiologie des organismes à l’Université de Strasbourg. En 2009 à l’Université de Bordeaux I, elle prépare un Master 1 Océanologie biologique puis un Master 2 afin de se spécialiser en Ecologie des écosystèmes aquatiques. Au cours de ces 2 années de Master, elle effectue deux stages, le premier au sein de l’ILM à Tahiti et le second au sein de la station marine d’Arcachon dans l’UMR EPOC. En Octobre 2011, de retour au Fenua, elle démarre sa thèse au sein de l’UMR EIO à l’Ifremer, thèse qu’elle soutiendra le 8 décembre 2014.
Renseignements - Tél. : 40 803 888
