Soutenance de thèse à l’UPF: « Diversité génétique du bénitier en PF et réponse au stress thermique : une approche intégrée de génomique fonctionnelle »


PUNAAUIA, le 04 décembre 2014. (COMMUNIQUE) SOUTENANCE DE THÈSE par Vaimiti DUBOUSQUET le Lundi 08 décembre 2014, 14h00, Amphi A3, à l'Université de la Polynésie française sur le thème de la « Diversité génétique du bénitier (Tridacna maxima) en Polynésie française et réponse au stress thermique : une approche intégrée de génomique fonctionnelle »

Les bénitiers font partie des espèces protégées, mais l’espèce Tridacna maxima reste encore exceptionnellement très présente en Polynésie française (PF). L’étude génétique réalisée lors de cette thèse a permis de mettre en évidence sa singularité par rapport aux autres régions où elle est présente et d’émettre des hypothèses sur l’histoire de la colonisation de la PF ainsi que les facteurs qui ont influencé les liens, présents aujourd’hui, entre les populations de bénitiers des différents archipels. Présentant une plus faible diversité génétique que les populations de T. maxima de la région Indo-Pacifique, celles de PF pourraient être plus vulnérables aux changements environnementaux. La capacité d’adaptation au stress des bénitiers a été étudiée par une étude intégrée des variations de la composition moléculaire et de l’expression des gènes lors d’expériences de réchauffement.

La composition en acides gras des bénitiers a notamment été établie pour la première fois lors de ces travaux, et sa variation évaluée au cours du stress. Les données de l’expression génique ont mis à jour les voies de réponse au stress thermique chez les bénitiers dont certaines sont corrélées aux variations observées de la composition moléculaire. De plus, au contraire des coraux, la capacité d’adaptation au stress des bénitiers semble indépendante des communautés de Symbiodinium présentes au sein de cet organisme.

Vaimiti DUBOUSQUET

Née à Tahiti, Vaimiti Dubousquet a commencé ses études en réalisant un DEUG de Sciences de la vie à l’Université de la Polynésie française (UPF) avant de poursuivre son cursus pendant 4 ans à l’Université Montpellier II. Titulaire d’une Maîtrise de biologie cellulaire et physiologie et d’un CAPES de sciences de la vie et de la terre, c’est en tant qu’enseignante qu’elle est revenue sur sa terre natale, où elle a exercé au collège de Faa’a et de Taravao pendant 6 ans. Enseignante vacataire à l’Université pendant cette période, Vaimiti s’est alors intéressée de près à la recherche et a décidé de mettre de côté sa carrière d’enseignante afin de reprendre ses études. Elle est repartie une année en France afin de réaliser un Master 2 d’écotoxicologie au Museum National d’Histoire Naturelle de Paris, avant de commencer un Doctorat de biologie moléculaire à l’UPF et au CRIOBE. Ses 3 années de thèse ont été ponctuées par de nombreuses présentations de ses travaux de recherche, notamment lors de congrès internationaux tels que le Pacific Science Inter-Congress qui a eu lieu à Fidji en 2013 et le 3rd Asia-Pacific Coral Reef Symposium qui s’est déroulé à Taiwan en 2014. Vaimiti est également lauréate du prix de la meilleure présentation orale décerné lors des Doctoriales de l’UPF en 2013, ce qui l’a amenée à représenter les doctorants de PF lors des Doctoriales de l’Université de Nouvelle Calédonie et à être membre du jury des Doctoriales de l’UPF en 2014. Vaimiti est également représentante des doctorants au Conseil Scientifique de l’UPF et Membre Fondateur de la toute nouvelle association « Human Underwater Society ».

Renseignements au 40 803 888

Rédigé par UPF le Jeudi 4 Décembre 2014 à 10:37 | Lu 715 fois