‘Slackline’ - une nouvelle discipline à Tahiti


Maiana Mu veut faire connaitre la Slackline
Le 22 mai 2014. Nous avons pu rencontrer Maiana Mu et Stanley Bocher lors d’une démonstration de ‘Slackline’ en marge d’une compétition de SUP. Cette pratique sportive semble être née en Californie au début des années 80 et s’apparente au funambulisme. Au lieu d’avancer sur un câble en acier avec un balancier, l’objectif est de progresser entre deux points, sur une sangle de 19 à 50 mm.
 
La ‘Slackline’ est arrivée depuis peu sur le territoire, une discipline qui connaît un bel essor en France et en Europe. Stanley, véritable acrobate, a pu réaliser des sauts et des figures, en sautant sur la sangle légèrement élastique, devant les yeux ébahis des enfants et personnes présentes.
 
La ‘Slackline’ est une bonne préparation pour l’escalade, le surf, le snowboard…Maiana Mu, ex-candidate à Miss Tahiti et jeune chef d’entreprise motivée s’est lancée dans l’importation à Tahiti de kits de ‘Slackline’ pour débutants.
 

Stanley Bocher et Maiana Mu, deux jeunes dynamiques
Maiana Mu, représentante de Slackline Tahiti :
 
« J’ai importé la Slackline depuis peu. J’ai connu cette discipline avec des amis qui la pratiquaient et je me suis lancée, cela m’a plu et j’ai décidé d’en ramener et d’initier le maximum de personnes. Il y a quelqu’un de Moorea qui en importe aussi, on est donc deux, je crois. »
 
« Ici à Tahiti il fait beau, il y a la mer, les cocotiers, beaucoup de points fixes où l’on peut mettre notre ‘Slackline’. Par rapport au cadre c’est le rêve. Par rapport aux différents sports comme le paddle, le surf et beaucoup d’autres sports, cela permet de travailler et d’améliorer son équilibre. Les ‘spots’ trop isolés en pleine nature, certes magnifiques, je ne les conseille pas pour les débutants. »
 
« Au départ j’avais du mal à tenir sur la sangle, j’ai persévéré et j’ai réussi. Tout le monde peut y arriver. J’ai des amis, bon ils sont assez forts, assez costauds, après quelques jours ils marchaient assez facilement sur la sangle, faisaient des petits styles, ils s’asseyaient. C’est possible pour tout le monde. Depuis quelques semaines beaucoup de gens m’ont appelée pour mes kits débutants. Je vois que de plus en plus de gens s’y intéressent. Ceux qui font du paddle notamment. »


Stanley Bocher pratiquant de ‘jumpline’ :
 
« Cela fait un an et demi que je pratique. C’est un sport arrivé des Etats Unis. Des escaladeurs ont commencé à tendre des bouts de sangle pour s’amuser à marcher dessus, depuis cela s’est bien démocratisé. Il y la ‘Slackline’ qui est le terme qui désigne tout ça. La ‘Jumpline’ pour les sauts et la ‘Highline’ pour ceux qui font ça en altitude entre deux falaises ou encore les ‘Longlines’ pour ceux qui vont chercher à faire de la longueur, 100, 200 ou 300 m. »
 
« C’est un sport où tu travailles l’équilibre, la concentration, pas mal de reflexes cognitifs. Musculairement, tu travailles tout de la tête aux pieds, les jambes travaillent beaucoup, même les épaules. »
 
« J’ai commencé à marcher, marcher, puis j’en ai eu marre et j’ai été attiré par le saut. Je m’y suis mis à fond. Les gens trouvent que cela paraît facile. Quand tu commences à en faire tu te rends compte que ce n’est pas si facile que ça, mais les progrès viennent très très vite, en trois quatre heures tu peux traverser une sangle qui fait 4-5 m et bien comprendre le principe. »
 
« J’ai fait quelques démos à Raiatea et ici à Tahiti, cela n’a pas encore pris vraiment de l’ampleur mais en Europe beaucoup plus. En France il y en a de plus en plus, il y a des compétitions, des championnats du monde, sur la partie saut en tout cas. »
 
« Cela s’apparente au funambulisme, sauf qu’il n’y a pas la barre, cela s’apparente aussi au trampoline. C’est super pratique. Le prix est peu cher et tu peux en faire partout, il suffit de trouver deux points d’ancrage fixe, deux arbres ou deux poteaux suffisamment solides. Cela tient dans un sac. C’est une sangle que tu peux amener partout. »
SB


Rédigé par SB le Jeudi 22 Mai 2014 à 11:41 | Lu 1219 fois