PUNAAUIA, le 4 octobre 2014. Le président du club est Michel Fouchard, l’horloger bien connu du front de mer. Les vice-présidents sont Jean Jacques Briquet et Emmanuel Gueguen, le trésorier est Maui Ata et le secrétaire O’Bryan Vaitu-Ravea. Une première compétition aura lieu les 20 et 21 décembre au skate park de Tipaerui et à l’Uranie, une autre est prévue le 21 et 22 février 2015 au skate park d’Arue et au spot du cimetière d’Erima.
On se souvient de l’accident qui avait coûté la vie à un jeune de 12 ans en février dernier sur les hauteurs de Tipaerui et qui ne portait pas de protections. Jean Jacques Briquet est par ailleurs le gérant du magasin spécialisé en skate ‘Globe’. On a pu le voir insister auprès des jeunes pour qu’ils mettent leurs protections. Il en a même distribué quelques unes.
C’est évidemment le point sensible puisque le ‘longboard’ est un sport extrême qui comporte des risques. Pour les néophytes et les quelques parents présents, voir ces ados de 12-17 ans descendre la pente raide à grande vitesse a pu susciter de l’émotion voire de l’inquiétude mais après plusieurs descentes, on a pu se rendre compte que les sportifs avaient leurs techniques pour réussir à freiner sans se blesser.
On se souvient de l’accident qui avait coûté la vie à un jeune de 12 ans en février dernier sur les hauteurs de Tipaerui et qui ne portait pas de protections. Jean Jacques Briquet est par ailleurs le gérant du magasin spécialisé en skate ‘Globe’. On a pu le voir insister auprès des jeunes pour qu’ils mettent leurs protections. Il en a même distribué quelques unes.
C’est évidemment le point sensible puisque le ‘longboard’ est un sport extrême qui comporte des risques. Pour les néophytes et les quelques parents présents, voir ces ados de 12-17 ans descendre la pente raide à grande vitesse a pu susciter de l’émotion voire de l’inquiétude mais après plusieurs descentes, on a pu se rendre compte que les sportifs avaient leurs techniques pour réussir à freiner sans se blesser.
Jean Jacques Briquet, vice président du Tahiti Skate Club :
Vous venez de créer le Tahiti skate Club ?
« On a créé le club le 20 juin 2014. On a pour objectif de développer, d’encadrer, d’aider les jeunes à faire du skate et aussi du ‘longboard’. On s’est affilié à la fédération française qui est énorme, elle nous permet d’avoir une assurance pour les licenciés mais aussi pour le club. »
Comment faites vous pour trouver les différents endroits pour le ‘longboard’ ?
« On trouve toujours de nouveaux spots. On cherche des routes goudronnées qui ont une pente. L’important c’est d’être en sécurité car il y a des endroits où les voitures vont vite et c’est dangereux. On a été voir le maire de Punaauia pour demander l’autorisation d’utiliser la route de Vaitavere, un endroit que l’on skate depuis plus de deux ans. Maintenant il y a un portail, ce qui nous permet de bloquer la circulation et de ‘rider’ en sécurité. On a encore d’autres endroits à Papenoo, Moorea, Arue, Raiatea… »
Cela reste un sport extrême, vous avez prévu un dispositif de sécurité ?
« On aura des secouristes lors des compétitions. On a peur de ce que l’on ne connaît pas. Un de nos objectifs c’est d’expliquer ce qu’est le ‘longboard’. On a plusieurs manières de freiner, on s’arrête plus rapidement que beaucoup d’engins parce qu’on est justement plus légers. »
Vous venez de créer le Tahiti skate Club ?
« On a créé le club le 20 juin 2014. On a pour objectif de développer, d’encadrer, d’aider les jeunes à faire du skate et aussi du ‘longboard’. On s’est affilié à la fédération française qui est énorme, elle nous permet d’avoir une assurance pour les licenciés mais aussi pour le club. »
Comment faites vous pour trouver les différents endroits pour le ‘longboard’ ?
« On trouve toujours de nouveaux spots. On cherche des routes goudronnées qui ont une pente. L’important c’est d’être en sécurité car il y a des endroits où les voitures vont vite et c’est dangereux. On a été voir le maire de Punaauia pour demander l’autorisation d’utiliser la route de Vaitavere, un endroit que l’on skate depuis plus de deux ans. Maintenant il y a un portail, ce qui nous permet de bloquer la circulation et de ‘rider’ en sécurité. On a encore d’autres endroits à Papenoo, Moorea, Arue, Raiatea… »
Cela reste un sport extrême, vous avez prévu un dispositif de sécurité ?
« On aura des secouristes lors des compétitions. On a peur de ce que l’on ne connaît pas. Un de nos objectifs c’est d’expliquer ce qu’est le ‘longboard’. On a plusieurs manières de freiner, on s’arrête plus rapidement que beaucoup d’engins parce qu’on est justement plus légers. »
Raphaël Taisne, 17 ans, un des plus à l’aise :
Pourquoi le ‘longboard’ plutôt que le skate classique ?
« Je fais beaucoup de surf avec mon père. J’habite tout en haut d’une montagne, je me suis dit c’est pas mal, je sors de mon portail et voilà. Tu peux ‘carver’, tu retrouves des sensations comme le snowboard, le surf. Quand tu fais du ‘slide’ tu glisses vraiment, c’est super agréable et tu n’en a jamais assez. »
Il y a cependant des risques, comment tu les appréhendes ?
« J’ai ‘gouté le bitume’ plusieurs fois, ce sont des leçons. Je fais attention. Il faut aller à la vitesse à laquelle ont peut aller, il ne faut pas aller plus vite que son niveau, il faut prendre du temps pour évoluer et ne pas aller à fond direct. »
Tu es content de ce nouveau départ, tu as des objectifs ?
« Oui, je trouve cela super, cela permet de regrouper tous les ‘longboarders’ de Tahiti qui se sentent impliqués, cela motive d’être en groupe, c’est plus sympa pour ‘skater’, c’est plus convivial. Je passe mon bac S, après je vais aller faire quelques courses aux US pour commencer et pendant mes études en France j’irai faire le championnat de France. » SB
Pourquoi le ‘longboard’ plutôt que le skate classique ?
« Je fais beaucoup de surf avec mon père. J’habite tout en haut d’une montagne, je me suis dit c’est pas mal, je sors de mon portail et voilà. Tu peux ‘carver’, tu retrouves des sensations comme le snowboard, le surf. Quand tu fais du ‘slide’ tu glisses vraiment, c’est super agréable et tu n’en a jamais assez. »
Il y a cependant des risques, comment tu les appréhendes ?
« J’ai ‘gouté le bitume’ plusieurs fois, ce sont des leçons. Je fais attention. Il faut aller à la vitesse à laquelle ont peut aller, il ne faut pas aller plus vite que son niveau, il faut prendre du temps pour évoluer et ne pas aller à fond direct. »
Tu es content de ce nouveau départ, tu as des objectifs ?
« Oui, je trouve cela super, cela permet de regrouper tous les ‘longboarders’ de Tahiti qui se sentent impliqués, cela motive d’être en groupe, c’est plus sympa pour ‘skater’, c’est plus convivial. Je passe mon bac S, après je vais aller faire quelques courses aux US pour commencer et pendant mes études en France j’irai faire le championnat de France. » SB
